Chapitre 1:

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Il fut un jour, le début de ma vie.

Un commencement dont je ne garde aucun souvenir.

Je me rappelles plus du tout comment je me suis retrouvée là.
Tout souvenirs de l’époque ou j’étais bébé a disparu, ils ont été effacés de ma mémoire au détriment de ma volonté.
Ou sont ces personnes qui ont le même sang que moi ?
Pourquoi je suis dans cette famille qui n’est pas la mienne ?
Je me sens comme l’ombre à la lumière, la pluie quand le ciel est bleue, je gêne.
Je suis qu’une simple intruse de ce monde, seule, pas à ma place.
Je me sens abandonné, je ne sais pas à qui me confier, ni qui aimer.

Que fais-je ici, pourquoi il n’y a personne qui veut m’écouter, pourquoi peut-on pas tout simplement m’aimer ?
Je me suis retrouvé en famille d’accueil sans savoir comment, sans qu’on me demande mon avis.

Mais qui sont ces inconnus, ou est la mère que j’ai vu quand je suis née ? Celle qui m’a donnait la vie.
Pourquoi je ne suis pas comme les autres enfants qui ont une famille avec un père et une mère aimante.

Je ne voulais que ça, je rêvais chaque nuits que de cela.
Avoir une mère, qui me dira qu’elle m’aime, qui me fera des câlins, qui m’apprendra  tout ce qu’il y a à savoir et qui sera comme ma meilleure amie.

Avoir un père qui m’aimera aussi, qui me laissera pas tombé, qui me protégera et veillera sur moi.
Des parents qui me montreront la joie qu’il y a à vivre, qui me soutiendront sur tous mes projets durant toute ma vie, qui me protégeront la nuit quand je ferai des cauchemars.

Comment peut-on dire à une enfant de quatre ans que son rêve ne se réalisera jamais et qui faudra qu’elle se débrouille seule, qu’elle découvre le monde t'elle qu’il est, sans mensonge avec toutes les horreur et qu’elle ne s’attache jamais à personne car cela ne pourrai que la détruire.
Quelle est conscience de ça, pendant que les autres enfants sont tranquillement dans leur maison bien au chaud, avec des personnes qui les aiment.
Bien sur, à cette âge j’avais encore de l’espérance, peut-être trop.

Etant petite, j’observais cette famille  me demandant qu’est ce que je faisais là et  priant avec une étincelle aux yeux, que des personnes me récupèreront un jour, pour m’aimer.

Je ne peux pas raconté grand-chose pendant ce cours de ma vie, c’est comme si tout mes souvenirs étaient flous, ou qu’ils étaient sans importance. 
J’habitais donc chez des personnes que je devais appeler tonton et tata, ils avaient deux enfants.
Moi et cette fille avions pratiquement le même âge, ont nous habillait   toujours comme des jumelles, enfin, c’est ce que j’ai remarqués sur de vieilles photographies que je gardais au fond de mon armoire.

Un jour, je me suis senti vraiment seule, c’est à ce moment que j’ai fini par apprendre qu’il ne fallait plus rêver et que chaque rêve n’était que fausseté de la réalité et qu’ils nous blessés juste.

Le pire de tout c’est qu’un jour j’ai appris que l’on allait me récupérer, j’ai cru que j’allais être contente mais quand je suis arrivée j’ai juste vu des inconnus, il y avait des enfants qui m’avait remplacée et il avait l’air tous heureux de me voir.
Mais moi au lieu d’être heureuse, comme je le pensais, je me suis rattaché qu’à moi-même et j’ai fini par comprendre que mon cœur n’était pas fait pour aimer, et cette dure réalité m’a permis de me renforcer en créant la force qui est en moi et qui ma permis de devenir la femme que je suis maintenant.

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