Les jours passent, comme les nuits et plus je grandis, je m'adapte à cette vie monotone que l'on a décidé de me faire vivre sans mon consentement personnelle, je joue avec mes sœurs et reste sage.Et puis il y a eu ce jour où ça c'est passé très vite, les événements se sont suivis, je me rappelle même que le trajet était interminable.
On a déménagé.Nouveau lieu, nouvelle maison, nouvelle vie, changement d'habitude.
J'espère que je vais m'y sentir bien.Néanmoins, j'ai toujours ce truc dans mon corps qui continu de m'oppresser, même si je commence à l'apprivoiser pour qu'il ne m'étouffe pas.
Maintenant je suis au CP, et j'apprends à lire, bien sûr pour me repérer dans les texte j'utilise encore mon doigt, mais je reste la meilleure de ma classe pour La lecture.Lire, me permet de comprendre certaines choses que mon esprit enfantin n'est pas censé savoir.
En plus, bonne nouvelle, je fais de la gymnastique maintenant, j'adore ce sport, comment expliquer ce que je ressens quand j'y vais, je me sens libre comme un papillon qui vole, quand je me balance sur les barres asymétrique, j'ai cette sensation de bien-être, comme si je volais loin, pour rejoindre mon nuage, je me sens toutes légère.
Chaque mouvements que j'entreprends, son d'une fluidité sans nom, mes yeux pétille et je suis heureuse.
Et quand il s'avère qu'il y ai une chose que je n'arrive pas, j'ai cette détermination au fonds des yeux, qui me permet de réussir tout les buts précis sans m'en décourager.
La gymnastique me tient debout, elle me dit reste, reste la gym c'est ton destin, tu ne peux pas partir, ce sport est fait pour toi et tu l'aimes trop pour le laissé tomber.
Je sais même ce que je veux faire plus tard, bien que vous l'aviez sûrement déjà deviné, peut-être que je vise très haut, mais je suis déterminé à aller jusqu'au sommet.
Et oui, je veux être championne du monde de gymnastique artistique, comme beaucoup d'autres jeunes filles à vrai dire énormément même.
Quand j'y pense aujourd'hui, je me dis que je visais comme même très haut et que j'étais très ambitieuse.
Mais sans la gymnastique j'étais personne, je n'étais rien.
Mais malheureusement, il faut toujours qu'il y ait une bonne nouvelle avec une mauvaise, et vu que je suis enfin heureuse, mon destin à décider de m'embêter un peu, il était comme obstiné à me faire du mal, à me faire haïr ce monde.Et il eu ce jour, j'ai du me lever tôt, car cela faisait plusieurs semaines que je me plaignais d'un mal de hanches.
On avait rendez-vous pour faire des radios.
Les radios finis, je me suis regardais dans la glace de l'ascenseur, avec une expression d'espérance, me convainquant moi-même que je n'avais rien.Puis là, plus rien, le néant c'était comme si j'avais le diable en face de moi.
J'avais le souffle coupé, mon cœur battait à cent à l'heure, je suais de partout, j'allais tombé dans les pommes.Chaque mot qui sortait de la misérable bouche de se docteur me hantait.
Quoi, je ne pourrais plus faire de gymnastique, il veut me tuer ?
Quoi je risque d'être en chaise roulantes mes hanches se casse, mais je m'enfiche !
J'avais enfin quelques chose qui me tenais debout qui me laisser être bien, est tout est parti, plus rien, un gros néant !Suis-je maudis ? Je crois bien que oui !
Cette malheureuse nouvelle, m'a changé complètement, elle m'a détruit, je ne suis plus resté la même, gentille, heureuse, souriante, je détestais tout le monde, je pleurais tout les soirs, je voulais tout simplement mourir.
Et je n'ai rien fait, j'aurais pu mettre fin à ma vie cette nuit là, mais je suis resté là, debout cloué sur le sol, les larmes provenant de mes yeux dégoulinait gouttes à gouttes, sur ce parterre si gelée que je pouvais ressentir par mes petits pieds nus.
Je suis resté là, pendant des heures, le regard inexpressif, les yeux gonflés, enfoui dans un désespoir profond et qui malgré tout n'a pas duré éternellement.
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INNOCENCE
Historia CortaTout a commencé par un regard, suivi d'un sourire, menant à un semblable de déjà vu. Et c'est là, à ce moment, que je me suis senti renaître. Il nous suffit d'un manque, pour essayer de le combler. D'une souffrance, pour créer une force. D'un rega...