Noir. Noir. Noir.
— Octra ! Octra, ça va ? a dit une voix masculine.
Une voix familière.
— Oui, j'ai juste un peu mal au dos ... L'arbre est méchant !
Il rit et me prends par la main pour m'aider à me relever. Ses yeux bruns foncés étaient obscurs, mais pas comme ma meilleure amie l'avait décrit. Une obscurité joyeuse.
On se regardait avec amour. J'étais confuse. Un amour d'amitié ou un amour réel ? Je ne savait pas plus que lui. Mais je crois qu'il m'aimait. Il m'aimait d'un amour réel, plus qu'une amie. Il voulait m'avoir.
Dans son regard, je lisais de l'inquiétude. Je lisais aussi de la culpabilité. Mais c'était très vague. En fait, je crois que je m'inventais des histoires.
Il m'aimait. Je l'aimais.
Mais pas éternellement.
•
Noir. Noir. Noir.Je ne voyais plus rien. Mes sens étaient complètement absents. Mes yeux s'ouvrèrent péniblement. On aurait dit que j'avais hiberné un hiver éternel. Mes muscles ne se contractaient pas, j'avais du mal à bouger. C'était comme si quelqu'un m'avait aspergée de super glue pour que je reste collée au sol. Je voyais le noir, encore, malgré mes yeux ouverts. J'ouvris la bouche mais aucun son ne s'en échappait.
Quelqu'un me tirait. Je me sentais molle comme du jell-o. Il tirait fort.
— Aïe ! ai-je crié avec stupéfaction.
— Désolé, a dit une voix étrangère.Une voix étrangère mais familière en même temps. C'est la voix résonnant dans ma tête que j'ai entendue en courant, ai-je pensé.
La personne me tirait encore.
— Ça m'aiderait beaucoup si tu pouvais te lever.
Mes yeux endormis s'agrandirent. Je regardais la personne floue et mes sens se sont automatiquement remirent à marcher. La silhouette de la personne ressemblait à celle d'un garçon musclé. Mon bras me faisait mal parce que le gars me tirait. Ma main libre toucha le sol et s'agrippa à l'herbe que j'y touchait. Je suis dans la forêt, ai-je deviné.
Par prudence, j'ai glissé ma main hors du saisissement de l'inconnu. Mon regard a plongé dans le sien.
Il avait de beaux yeux, verts et sombres comme la forêt. Sa peau était douce et moite. Sa figure était belle, ainsi que son corps. Ses cheveux presque noirs étaient clairsemés en raison des rayons de la lune qui transperçait les épaisses feuilles des arbres. Plutôt mignon. Mais le fait qu'il me tire et qu'il soit un inconnu me disait de ne pas rougir.
— Désolé, a-t-il répété.
Sa voix semblait beaucoup plus mature que de ce qu'il en avait l'air. Il devait avoir mon âge, peut-être un an de plus. Mais je ne pouvais pas détacher des yeux son pendentif. Son pendentif rouge.
— Qui es-tu ? ai-je commencé.
Il sourit. Ses dents étaient blanches comme la lune.
— Mon nom est Axel, et toi ?
Je plissai les yeux avec méfiance. Je ne sais pas si je devrais avoir confiance en cet inconnu, mais je crois qu'il serait préférable de lui parler pour obtenir des informations. Peut-être qu'il saurait où se cache Jyroh ..., ai-je dit à moi-même.
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Guildes
RandomOctra. Thalia. Jyroh. Axel. Tatch. Sewel. Sorciers. Guérisseurs. Guerriers. Guildes des Éléments de la nature. Survivront-ils aux secrets que la vie leur a préservés ?