Ange/Démon Tome 1

Chapitre 10

- Émilien, au bout de combien de temps la noix n'a plus d'effet sur nous, nos pouvoirs ?
- Les effets sur la magie durent une journée. Et si l'on utilise de l'eau pour se laver les mains où d'autres petites choses de ce style, cela dure une demie heure. Pourquoi ?
- Ce soir et demain matin plus de douche, nous pourrons réutiliser nos pouvoirs, dès demain à la même heure. Et nous pourrons avoir le temps de partir.

Un garde rentra et nous annonça :
- Veuillez me suivre tous les deux.

On suivit le garde et je chuchota, le sort que j'ai jeté ne peut être défait que par celui qui l'a lancé. Le garde s'arrêta et se tourna vers nous :
- Pas de messes basses, rien ne sert de vous concerter le bâtiment est ultra sécurisé pour le genre de personne que vous êtes, surtout quand on prends une douche, si nôtre odorat fonctionne vous avez du le remarquer.
- Évidemment, dis-je, vous nous prenez pour qui ? Je lui chuchotais des mots d'amour, c'est mon fiancé.
- C'est sure que pour pour ce qui vous attends vous aurez besoin d'amour. Ha, dit-il d'un ton heureux, on est arrivé.

On entra et découvrit, une pièce vide, je vous laisse quelques minutes. Sur deux chaises étaient disposés des vêtements. Un short noir avec un débardeur blanc pour Émilien et la même chose en version féminine pour moi. En nous changeant Émilien s'adressa à moi et me dit :
- Ne t'inquiète pas tout va bien se passer.
- Je n'en serais pas si sûr à ta place, tu as entendu ce que le garde a dit, ce sera soit une épreuve comme hier ou de la torture qui sait.

Le garde entra et on ressortis. Nous marchâmes en silence jusqu'à arriver à une porte. Le garde l'ouvrit et nous souhaita bonne chance, sur ce dernier mot je frissonna. On entra dans une cour avec au milieu deux poteaux, je commença à avoir vraiment peur. Une estrade en hauteur luxueuse occupée par Caesar et plusieurs des femmes de l'endroit où l'on m'avait fait manger mon petit-déjeuner. Je reconnus tout de suite celle qui m'avait abordée, l'autre jour, elle était assise à côté de Caesar et lui parlais, quand elle me vit, elle eu un regard stupéfait. Quand Caesar à son tour nous vit arriver, il se leva pris une flûte remplie de champagne, s'avança au bord de l'estrade et annonça :
- Le prince Émilien, et la princesse Angela vont recevoir chacun vingt coups de fouets.

À cette annonce, j'eus peur et fût terrorisée, Émilien me prit dans ses bras me voyant au plus mal. Deux bourreaux masqués s'avancèrent vers nous, nous saisirent de force, et commencèrent à nous attacher, je me débattus, et hurla.
- Non.

Tout à coup les poteaux disparurent et les bourreaux furent envoyés à l'opposée de la cour. Loin de nous et assommés. Je regarda Émilien :
- Je peux le faire maintenant, j'ai réussis à faire ceci, je dois y penser très fort.

Caesar se leva nous regarda un moment nous pointant du doigt, et nous fûmes immobilisés au milieu de la cour. Caesar hurla d'aller chercher d'autres bourreaux, et de nouveaux poteaux.

Un quart d'heure plus tard toujours privés de mouvements, on nous attachâmes l'un en face de l'autre les mains liées vers le haut du poteau. Puis on pu se remettre à bouger, on se débattit, mais épuisés par la position dans laquelle on était impossible de lutter d'avantage. On nous enleva nos haut, laissant juste mon soutien-gorge cacher mon corps, et Émilien torse nu. On se regarda tout triste de ne rien pouvoir faire. Je lui dit vidée de toute mes forces que je l'aimais et que seul mon amour pour lui arrivera à me faire tenir il me répondis la même chose, Caesar revins au devant de son estrade et adressa le message suivant en levant sa flûte :
- Bon divertissement !
- Si on peut appeler cela un divertissement, lui répondis-je.
- Vous pouvez commencer, dit-il à l'intention des bourreaux.

Les bourreaux s'avancèrent et celui derrière moi dit à haute voix en direction de Caesar :
- Honneur aux dames.

Caesar hocha la tête satisfait et le premier coup me frappa dans le dos, je hurla de douleur, puis ce fût au tour d'Émilien de recevoir un coup puis à moi et ainsi de suite. Je compta chacun des coups un par un, morte de douleur, au quinzième coups je m'évanouis, entendants Émilien hurler d'arrêter mon supplice et s'effondrer un pleurant. Je me réveilla dans nôtre cellule. Émilien me tenant la main, et je vis une des femmes qui maintenant j'en étais sûre était une des femmes du harem. Elle sourit en me voyant me reveiller , je sentis une vive douleur me prendre dans le dos. Et elle me dit :
- J'ai pu venir vous aider à guérir en proposant de l'argent au gardien.

Troublée je la reconnus, c'est elle qui m'avais parlé.
- Je me présente, je me nomme Capucine, je fais partie du harem de Caesar, on m'y a envoyée de force j'essaie de gagner l'affection de Caesar pour qu'il puisse m'accorder ma liberté un jour.
- Enchantée, dis-je, vous devez savoir qui je suis ?
- Effectivement, on a eu le temps de discuter avec Émilien.
- Combien de temps s'est écoulé depuis l'accident ?
- Tu as dormis durant une journée entière, me dit Émilien. Tu dois avoir faim, tiens du pain beurré.

Je dévora cinq tartines de pain beurré. Puis je demanda :
- Que s'est-il passé après que je me sois évanouie.
- Ils ont continué de te les donner à toi et à Émilien, répondit Capucine.
- Je vais bien maintenant, mais toi tu vas bien, me demanda Émilien.
- Mieux ça c'est sûr. Mais j'aimerais rester seul avec Émilien, si ça ne te dérange pas Capucine ? Tu as été vraiment gentille ne t'inquiète pas.
- Je comprends, pas de problèmes, rétablie toi bien.

Émilien me pris dans ses bras et m'embrassa, je me sentie mieux, malgré la douleur. Le lendemain matin Capucine vint me chercher pour aller prendre un petit-déjeuner dans la même salle que quelques jours plus tôt. Je lui expliqua que le sort que j'avais lancer ne le permettais pas, mais elle me répondis que l'on pouvait il fallait juste être forte mentalement.On arriva dans la salle et on s'installa à table, pendant le petit-déjeuner Capucine me montra qui était qui. Elle commença par Rose une petite blondinette aux yeux bleus. Puis Clémentine et Mandarine, deux sœurs jumelles toutes deux rousses aux yeux verts. Ensuite il y a Marguerite qui a le même but que Capucine sortir d'ici, elle est asiatique. Marguerite et Capucine sont très amies. Marguerite arriva et me salua :
- Bonjour, tu es Angela, non ?
- Oui ravie de te rencontrer.
- Capucine tu devrais arrêter de voir Angela, c'est dangereux si Caesar l'apprenait il serait furieux et il te ferais du mal. Certes tu sortirais d'ici mais pas indemne.

Capucine s'arrêta et se mit à chuchoter et je n'entendis que quelques bribes.
- La princesse si elle rentre, elle pourra me sauver... déjà... sauver et tu sais mieux que moi... peut le faire.
- Je vais retrouver Émilien, dis-je.
- Ok, on se retrouve prochainement.

Je sortis et je rentra à la chambre escortée cette fois d'un garde. Je sauta au cou d'Émilien en arrivant et lui chuchota :
- Tu sais, je ne sais pas si on peut faire confiance à Capucine, je l'ai entendu chuchoter que, en gros elle se servait de moi, de nous pour avoir ce qu'elle voulait.
- Oui de toute façon on ne peut se fier à personne tu le sais mieux que moi. Je te fais confiance, et toi tu me fais confiance ?
- Oui évidemment, je t'aime.
- Moi aussi je t'aime.
- Ne t'inquiète pas pour moi !
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