Chapitre 20

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Aujourd'hui après cet attentat qui nous as tous profondément choqué j'ai décidé de publier en espérant que pour vous lire vous fera un peu oublié le temps d'un instant vous rendra heureux. J'espère que vous êtes sains et saufs vous et vos proches. La violence n'est pas une solution, je vous souhaite une belle lecture. 

PS : Je tiens à préciser que ce chapitre était prêt à la publication bien avant que ces attentats surviennent.

PS : Je tiens à préciser que ce chapitre était prêt à la publication bien avant que ces attentats surviennent

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 Ophélia arriva à moi en poussant une double poussette, je la fixe. Nous sommes avec des bébés dans une maison d'où nous ne sortons pas, et qui plus est nous partirons demain. Ophélia me tend la poussette :

- Cadeau ! Il faut que tu la prennes car elle va nous servir. Je sais que vous partez demain, mais ce midi on peut sortir au parc pique-niquer avec les enfants, tout le monde fait cela. Personne ne se doutera de rien.
- Oui, mais c'est risqué Ophélia, imagines si on se fait prendre et ce juste avant de rentrer se serait bête de tout risquer si près du but. Je suis désolée mais je ne pense pas que se soit une bonne idée.
- Fait le pour moi, je te jures que tu ne risques rien, s'il-te-plaît !
- Je vais voir avec Émilien s'il est d'accord, mais je ne te promet rien.
- D'accord, j'attends vôtre réponse puisque qu'on part dans une heure.

Je sors de la pièce, au fond de moi je sais ce que l'on risque, mais j'aimerais respirer un peu l'air d'ici avant de revenir. Et se serait sympa, puis Ophélia m'a assuré que l'on ne risquait rien alors pourquoi ne pas tenter cette dernière sortie avant de rentrer. Émilien m'attends sur le seuil de la porte de nôtre chambre les bras croisées.
- Hey, ça va ? J'ai quelque chose à te proposer.
- Quoi encore Angela, tu veux me proposer quoi ?
- Doucement Émilien, je voulais seulement te demander si tu serais d'accords pour aller pique-niquer au parc, c'est Ophélia qui souhaiterait faire ça.
- Je ne sais pas, c'est tout de même très risqué la veille de nôtre départ de pouvoir se faire prendre à tout moment, juste pour un pique-nique, tu ne crois pas ?
- Si, mais Ophélia affirme que l'on ne risque rien, profitons de ces derniers moments ici.
- Oui mais imagine si Ophélia n'était pas une personne de confiance, si elle nous mentait.
- C'est toi qui a été la voir quand on était perdu alors tu devais avoir un minimum de confiance en elle. Elle m'a aidée pour la grossesse et l'accouchement sans elle on ne serait peut-être plus ici.
- Certainement, mais j'accepte qu'à une condition, que l'on ne reste pas plus d'une heure, et j'ajoute à une seconde condition, si à tout moment on se sent en danger, que l'on puisse partir.
- D'accord, dans ce cas on y va maintenant.

Ophélia dans une robe du dix-septième siècle nous attendait, on se changea pour ne pas se faire repérer en nous dissimulant dans la masse. Ainsi que Louise et Thomas que nous ne laissons pas seuls. Ce qui me fait tout drôle car au dix-septième siècle les enfants peu importe leur sexe portaient des robes jusqu'à ce qu'ils soient assez grand pour porter les habits contemporains. Ophélia nous amène la poussette double, on y installe Thomas et Louise. Puis on part à pied dans un parc situé prêt de la maison d'Ophélia. Un parc organisé à la façon des jardins à la française, magnifiquement taillé. Nous nous installons à côté d'une fontaine sur une nappe. J'installe Louise sur mes genoux et Émilien fait de même avec Thomas, nous leurs donnons le biberon. Une fois cette étape terminé nous attaquons nôtre repas toujours les enfants sur les genoux. Nous avons le droit à plusieurs viandes froides, puis à une salade de laitue, avec des tomates, de l'oignon rouge, des petits morceau de jambons. Puis je remarque des noix. Tout de suite je suis alerte, je ne le montre pas et cherche un moyen de prévenir Émilien. Je me souviens du pouvoir de voyance au travers des yeux il faut qu'il voit à travers mes yeux. J'y pense très fort en espérant que ça marche et je fixe longuement les noix. Émilien me regarde et me demande :
- Tu vas bien ?
- Oui, je le regarde, et je perçois nettement dans son regard qu'il a vu ce que je lui ai montré.
- Vite arrêtez le, il s'enfuit en contournant le parc !

Ange/Démon Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant