Chapitre n°4 : The Witch

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Quand je me réveillais le soleil était déjà haut dans le ciel et mon réveil indiquais 13h20, je soupirais et me retournais posant ma main sur un endroit du lit à côté de moi qui était encore chaud, mais vide. Je fus surpris ne manquait-il pas quelque chose ? Je mis quelque seconde avant d'être suffisamment sorti des bras de Morphée pour me rendre compte que Break n'était plus ici avec moi. Il avait dû se réveiller. Je fronçais les sourcils, une étrange odeur venait de la cuisine, je sortis mon flingue son holster qui avait dormi avec moi, j'aurai surement un bleu, mais pour l'instant je n'avais que des courbatures. J'avançais à pas de loup (sans rire) jusqu'à ma cuisine, passant un couloir où quelques tableaux de Van Gogh était accroché, j'aime beaucoup ce peintre, beaucoup disent qu'il était fou ... moi je n'en ai rien à ciré.

Approchant de la cuisine, je me penchais pour voir à travers la porte à demi-ouverte, l'odeur s'intensifiait au fur et à mesure que j'avançais, je commençais à la reconnaitre, c'était une odeur familière qui me faisait penser à des petits déjeuner en famille. Des crêpes ? Pourquoi diable il y avait-il une odeur de crêpe dans ma cuisine ?! Une voix ajoutant à ma stupeur me fit sursauter.

-Tu peut ranger ton flingue tu sais, je ne vais pas te mordre ....

Je reconnu immédiatement la voix et je me remémorai les évènements d'avant ma nuit de sommeil. Break endormie sur mon paillasson et moi le trainant jusqu'à mon lit avant de m'endormir moi-même. Il avait dû se réveiller avant moi et avoir l'idée de préparé quelque chose à manger. Je rengainais mon arme avant de rentré et de pousser la porte en grand. Il était là, toujours torse nu, avec un simple jogging, un peu trop petit pour lui, entrain de faire cuire lesdites crêpes que j'avais senti un peu plus tôt. J'eu presque envie de le réprimandé pour avoir fouillé dans mes placards, mais je lui étais reconnaissant de s'être habiller. Par contre pour le fait qu'il ait fouillé dans ceux de ma cuisine, il n'avait aucune excuse. Je fronçais les sourcils au-dessus de mes yeux marrons accusateurs.

-Qui ta donnée l'autorisation de te servir dans mes placards ?

-Personne, je pensais simplement que tu aurai faim en te réveillant.

Il avait fait une petite grimace en me répondant. Je n'en avais que faire, enlevant mon holster je m'assis, souffrant encore de courbatures. Il y avait une carafe remplie de café ... visiblement il n'avait pas fait les choses à moitié. Toujours décidé à me montrer renfrogner, je me servais tout de même une grande tasse. Ce n'est que la plat remplie de crêpes dégoulinante de sirops d'érables qui réussit à m'arracher un sourire et même un « Merci ». Je tranchais une première part et la portait à ma bouche, ce n'était que des crêpes, mais elles étaient excellentes, peut-être un effet secondaire de la fatigue ou du fait que je n'avais pas manger depuis hier soir. Break s'assis en face de moi, je levais les yeux pour capter les siens, leurs iris étaient toujours les mêmes, mais il me semblait qu'éclairé par le soleil, plutôt que par le croissant de lune d'hier. Ils étaient plus clairs, toujours d'un bleu pâle, comme la surface d'un lac qui n'attend qu'un souffle pour rompre sa plénitude, mais on pouvait voir une nuance de jaune, qui entourait sa pupille. Voyant que je mangeais il me sourit à pleine dents.

-Il va falloir qu'on parle ... Les tigres d'hier, tu les connaissais ?

-Oui.

-Alors comment se fait-il qu'ils nous aient attaqués, tu as dit que tous les tigre-garous ou presque étaient morts ?

Son regard c'était assombri et j'avais l'impression que de lac serein ses ires étaient devenu des nuages d'orages. J'avais presque envie d'utiliser mon pouvoir pour ressentir une partie de ses émotions, mais s'il s'en rendait compte, je ne pense pas qu'il aimerait beaucoup. Je ne pouvais donc que faire confiance à mon aptitude à lire les émotions sur son visage. J'aurai donné ma main au feu que c'était de la colère, ou bien de la peine, ses deux choses étaient bien souvent liés, comme la dit Yoda, la souffrance mène à la haine et la haine mène au côté obscur de la force. Un silence lourd s'installa un moment puis, il le rompit, comme l'éclair qui fait soudainement craquer le ciel.

Sweet BloodWhere stories live. Discover now