La porte s'ouvrit lentement en grinçant. L'homme la referma derrière lui tout en pestant contre les employés de ce lieu qu'il détestait et adorait à la fois. Car cet homme a un jour commis un crime dans cet endroit et y a pris du plaisir, tellement qu'il recommença une autre fois. Puis une troisième. Une quatrième. Et ainsi de suite. Ainsi une dizaine d'enfants furent tués de sa propre main dans ce restaurant à l'occasion de leur anniversaire ou d'un simple repas en famille. Car cet endroit était une pizzeria, et cette pizzeria utilisait une attraction particulière afin d'attirer les clients : elle avait en sa possession des animatronics, sorte de robots bipède a l'effigie d'animaux. Ils était aux nombre de quatre mais furent remplacés par ceux de la nouvelle génération. Il suffisait donc d'un seule instant d'inattention pour que l'homme les fassent disparaître au milieu de la foule et se charge d'eux. Il dissimulait donc les corps a l'intérieur des robots du restaurant afin qu'on ne les retrouve jamais. L'homme ferma donc la porte et se tourna vers l'obscurité qu'il changea en lumière en appuyant sur l'interrupteur, rapidement une partie des ampoules, probablement trop vielles,éclatèrent,projetant des éclats de verre au sol. Il mis son bras devant son visage pour éviter une blessure et cligna des yeux afin de s'habituer à la nouvelle ambiance de la pièce. Seul quelques endroits étaient désormais clairs. Il repensa à la raison de sa venue, après avoir tué encore et encore, semaine après semaine et enfin apaisé l'envie furieuse qui brûlait en lui, il avait commencé à rêver. Pas de ces sympathique rêves qui vous laissent tout joyeux le matin ni ceux qui vous font vous réveillé en sursaut trempé de sueur en criant. Non cet homme rêvait de ces robots qui lui reprochaient de les avoir tués, ces rêves le laissaient vide de tout sentiment positif. Ainsi il ne dormit pas pendant plusieurs jours, jurant entendre des voix lui murmurant à l'oreille "C'est de ta faute" et sentir une présence glacée lui effleurer le dos. Il observe donc les quelques endroits encore éclairés tandis que les coups de minuit de l'horloge se mettait à sonner : à sa droite la scène sur laquelle reposait les robots désactivés, l'entrée d'une pièce colorée dont il ne parvenait pas à lire le nom à sa gauche, l'entrée d'un long couloir sur le mur opposé et il distinguait une rangée de table et un petit manège légèrement dans l'ombre. Il avança lentement vers la scène et observa les robots : un ours, un lapin et une poule. C'était toujours la même chose, à chaque génération il y avait un ours du même nom, un lapin du même nom et une poule du même nom, il y avait aussi un renard mais il ne le voyait pas ici. Les robots ne lui inspirant aucun sentiment particulier il se contenta de passer derrière eux et couper le fil du circuit principal. Il se dirigea ensuite vers la pièce colorée mais, ne voyant rien à l'intérieur, continua sa progression dans le bâtiment. Il s'arrêta devant l'entrée du couloir, posa au sol son sac à dos et en sortir une lampe torche ainsi qu'une hache qu'il avait prévu pour détruire les robots qui le hantaient la nuit. Il s'avança et triturant nerveusement sa hache, il ne savait pas pourquoi mais il sentait qu'il touchait au but. Il jeta un œil vers les pièces sur le côté gauche du couloir, "homme" / "femme", il continua d'avancer et se retrouva devant une porte marquée de l'inscription : " Parts & Services" suivie de "Employés uniquement". Son cœur battait la chamade, pour une raison inconnue un frisson lui parcourut le dos et un sentiment d'insécurité l'envahit rapidement. Il poussa la porte d'un coup, la hache à la main, en regardant d'un air paniqué dans la pièce. Tout à coup, le sentiment d'insécurité disparut aussi vite qu'il était survenu, poussant un soupir de soulagement. Il vit dépasser de l'ombre une jambe robotisée d'un jaune sale et légèrement abîmé, il donna un léger coup dans la partie adossée au mur et qui était resté dans l'ombre, aussitôt le robot s'écrasa au sol dans un grand bruit métallique.Il sursauta en reconnaissant l'atroce créature : il s'agissait de Chica la poule, au détail près qu'elle n'avait plus de main et une bouche disproportionnée par rapport au reste de son corps. Aussitôt qu'il la vit, l'étrange sensation de danger s'empara de lui, en un éclair il réagit : il empoigna sa hache et asséna plusieurs coup violent aux différentes parties du costume de la poule, celles-ci cédèrent rapidement laissant place à un corps totalement démembré, et, au moment même où il porta le dernier coup, une rafale de vent glacé semblant sortir du robot détruit lui fit voler les cheveux en arrière. Tandis que l'homme s'interrogeait sur cette étrange manifestation, il entendit retentir dans tout le restaurant cinq notes : " dum dum dum dum dum". Prit d'un mouvement de panique, il sortit en courant de la pièce et s'arrêta au milieu de la salle principale pour reprendre son souffle ; ce n'est que quelques instants plus tard qu'il remarqua l'absence des robots présents juste un instant plus tôt sur la scène. Il fixait la scène sans comprendre, bouche bée, les yeux écarquillés, ce qui faillit le perdre. Tentant de reprendre ses esprits, il ne sentit qu'au dernier moment une présence derrière lui, bondissant en avant et accomplissant un demi tour parfait. Il leva sa hache, prêt à détruire l'objet de sa frayeur quand il se stoppa net. Il s'agissait de la version "Toy" du Freddy original , celui ci souriait bêtement avec un air vaguement maléfique, dans le cerveau de l'homme se bousculait mille et une questions.
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Concours d'écriture FNAF
RandomBienvenue à toutes et à tous au concours d'écriture FNAF ! Amour, horreur, tristesse, folie, choisissez le thème que vous désirez ! Chaque partie sera anonyme, ainsi, vous ignorerez l'auteur jusqu'au classement ! Ainsi, nous éviterons le favoritisme...