Miraculous "Vérité"

Chapitre 3- De Plus Prêt

Étendu sur son lit, Adrien lisait paisiblement puis s'était tourné vers sa fenêtre pour jeter un coup d'oeil rapide vers l'endroit où Ladybug était postée une semaine plus tôt. Depuis ce jour, le blondinet espérait revoir sa Lady sur ce toit. Il l'attendait. Oui, il l'attendait. Il voulait la questionner sur son comportement car même lui se posait des questions, mais, elle était partie énervée d'avoir été surprise ce qu'il arrivait à comprendre. Adrien l'attendait. Néanmoins, il ne s'attendait pas à voir l'héroïne d'aussi près. Il l'imaginait au loin sur un toit et non coller à sa fenêtre ! Il était très surpris que Ladybug lui rende visite. Surpris, un cri échappa au jeune mannequin et vit qu'elle était aussi embarrassée que lui. La jeune fille lui fit un signe de lui ouvrir et il s'exécuta rapidement toujours stupéfait. Silencieusement, elle rentra alors que le jeune homme espérait connaître le sujet de sa venue tardive.

« Ladybug ?

- Euh... Sa-salut A-adrien. Balbutiait-elle

- Que se passe-t-il pour que tu viennes ici ? Il y a un akuma ? L'interrogea le garçon avec un air faussement apeuré.

- Ah...Euh... Non... Non ! Il ne se... Passe ! Il ne se passe rien

- Mais, pourquoi es-tu là ? » Demanda Adrien tout en remarquant son regard surpris.

Prise de court par sa question, Ladybug ne savait quoi faire. Elle s'était imaginée discuter avec le tendre et parfait Adrien Agreste sans problèmes, quelle belle ironie ! Même elle le savait. Tout de même, elle tendit de se ressaisir.

« Je... Je voulais discuter... Avec toi. Réussit-elle à articuler difficilement.

- Chat Noir n'est pas avec toi ? Questionna l'alter-ego du héros en question en étouffant un rire.

- Non.

- Tu as choisi de discuter avec moi ?

- Oui. C'est... C'est ce que je viens de... De dire... Indiqua-t-elle en détournant le regard, gênée par la tournure de la conversation.

- Il y a un problème entre toi et Chat Noir. » N put-il s'empêcher de demander.

La fille aux cheveux de jais tourna vivement la tête vers le blondinet. Elle ne pouvait pas lui expliquer, en tout cas pas maintenant alors que c'était seulement la première fois qu'ils discutaient ensemble.

« Ne suis-je ici que pour discuter de lui ? » Insista-t-elle avec un ton contrarié.

Interdit, Adrien ne sut quoi lui répondre. Néanmoins, il avait pu en tirer une conclusion, Ladybug en voulait toujours à son alter-ego. Le jeune garçon tenta de détendre un peu l'atmosphère et compta sur le fait d'être Adrien pour en apprendre plus sur sa douce, qu'il ne connaissait pas tant que ça en fin de compte.

« Pas du tout. Sourit-il, De quoi souhaites-tu discuter ? On pourrait parler de toi ! S'exclama-t-il sans lui laisser le temps de répondre.

- Si tu veux.

- Ce n'est trop dur de devoir sauver le monde aussi souvent ?

- Paris. Rectifia-t-elle. Et non non, ce n'est pas si dur. Je veux dire qu'avec l'aide de Chat, nous y arrivons facilement. Après, cela...Ça, hum, dépend des akumatisés... Tu sais, les cibles du Papillon.

- Je vois ! Cela doit être passionnant ! Continua-t-il en jouant son rôle avec enthousiasme.

- Oui, ça l'est bien-sur... Mais, quelque fois, je ne me sens pas à la hauteur... » Avoua-t-elle surprenant son bien-aimé et elle-même.

Adrien fut troublé par la révélation que Ladybug venait de lui faire, à lui, alors que c'était la toute première fois qu'ils se parlaient en tête-à-tête. Alors qu'elle n'en avait jamais rien dit à son coéquipier. Il réalisa alors qu'elle ne faisait pas autant confiance à Chat Noir qu'il le croyait et que la raison lui échappait. Peut-être se faisait-il simplement des idées, Ladybug n'avait tout simplement aucune raison d'en parler au félin essaya-t-il de se rassurer. Ils continuèrent de discuter jusqu'au moment où le bip du miraculous se fit entendre indiquant que la jeune fille devait partir. Avant qu'elle ne s'échappa par la fenêtre, le garçon l'appela d'une petite voix. Elle se tourna vers le garçon qu'il lui souffla doucement :

« C'était cool de discuter avec toi. »

Les joues de la jeune fille se marquèrent d'un rouge pivoine et elle espéra que le garçon n'ait rien vu. Malheureusement pour elle, ses rougeurs n'avaient pas échappé aux yeux ahuris d'Adrien. Finalement, elle lui avait salué brièvement lui faisant promettre une nouvelle rencontre bientôt afin de s'élancer par la fenêtre.

En arrivant chez elle, Marinette, ayant délaissée son masque de super-héroïne, était aux anges. Elle avait réussit à parler avec Adrien pendant presque une demie-heure ! Certes, elle avait bégayé au début mais ensuite, elle avait réussir à avoir une vraie conversation avec lui tout en réussissant à évacuer son stress.

Le lendemain, Ladybug retourna voir le jeune garçon. D'ailleurs, elle le vit pratiquement tous les jours qui ont suivi. C'était comme une sorte d'échappatoire. Elle qui n'arrivait pas à discuter avec Adrien en tant que Marinette, elle y arrivait sans problèmes sous le masque de super-héroïne.

Malheureusement, les vacances scolaires étaient arrivées à leur terme et à présent, les élèves devaient retournés en classe. Tout se passait merveilleusement bien entre les deux adolescents durant leurs discussions nocturnes. Durant l'une de ses nombreuses visite, alors qu'ils discutaient, Adrien se frappa la tête avec sa main avant de se maudire d'avoir oublié l'examen de français prévu pour le lendemain. Surprise, Ladybug ouvrit grand les yeux tout en chuchotant doucement :

« Mince... L'exam... »

Précipitamment et ne croyant pas à ce qu'il venait d'entendre, Adrien se tourna immédiatement vers elle.

« Que ce que tu viens de dire ?

- Moi ? Rien, rien...

- Tu n'aurais pas parlé d'un exam ?

- Non... Enfin si ! Je voulais te souhaiter bonne chance pour ton exam que tu auras demain !

- Oh merci. Ca ne te déranges pas que je révise un peu pendant que tu es là ? »

La jeune fille secoua la tête et Adrien commença à réviser, ce qui, avouons-le, arrangeait plutôt Marinette.

Le lendemain, durant les cours, l'adolescente n'avait pas cessée de fixer le mannequin buvant chacune de ses paroles. D'ailleurs, Adrien l'avait surpris plusieurs fois et elle avait simplement détourné le regard. A la fin des cours, alors qu'elle passa devant le garçon, elle lui adressa d'une voix joyeuse :

« A ce soir ! »

A peine avait-elle prononcé ses mots et qu'elle avait vu le regard du façon, Marinette comprit l'énorme boulette que venait de commettre la jeune fille.

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