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23:32, je somnole sur le canapé de la grande maison de mes parents l'attendant. Je veux lui parler. Je vais pas encore tomber dans ses bras, je suis plus forte que ça. Je me répète ce mot autant de fois que je le peux jusqu'à ce que la porte s'ouvre. Il a bu. Définitivement je le sens je le vois.

-t'vois je suis qu'un pauvre type! jtai embrassé, et voila. Harold Edward Styles grosse bagnole, grosse baraque, plein de fric. C'est de famille on est tous des riches con. Qui trompent leurs fiancés. Et merde c'est ce que je suis en train de faire. Mais eux c'est que pour la baise, tu vois le cul, le manque. Mais moi non c'est juste que j'arrive pas à me détacher de la putainnn de sensation d'être quelqu'un d'autre qu'Harold Edward Styles quand je suis avec toi. Je peux être Harry sans baraque sans fric sans bagnole. Je suis juste moiii.

Harry finit sa tirade en tombant par terre. Qu'est ce qu'il me dit? Je... Je suis sous le choc complètement. Il vient de me faire une putain de déclaration de je ne sais quel sentiment. Bourré. Évidemment.

Je me précipite à ses côtés en m'asseyant pour vérifier s'il n'a rien, la tête sur mes genoux, ma main dans ses boucles je le regarde d'en haut. Je n'ai même pas remarqué que je pleurais. Une larme perle sur sa joue et je viens l'attraper en l'embrassant à cet endroit. Je dis toujours que je vais résister à sa putain d'attraction mais regardez où je suis. Je suis minable. Minable et complètement accro à lui. Je le relève et sans crier gare, il m'assoit sur le comptoir de cuisine et m'embrasse. Un baiser. Un baiser qui fait mal, plein de souffrance et c'est là que je réalise qu'on est piégés, piégés car notre famille n'acceptera jamais notre relation, personne ne l'approuvera. Mais c'est aussi à ce moment que je me dis qu'on s'en fout des autres.

Campus (hs) en pauseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant