Épilogue [réécrit]

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- Lice.

      Un gémissement plaintif s'échappa de mes lèvres et mon corps fit dos à celui qui agitait mon sommeil.

- Alice, répéta la voix.

      Je rabattis la couette sur mon visage sans répondre. Je voulais juste que l'on me laisse tranquille. Ma requête silencieuse n'eut pas l'air d'être entendue car on me souleva soudain du matelas et j'atteris doucement au sol, sur le derrière.

- Kurt ! m'écriai-je en clignant frénétiquement des yeux.

      Un ricanement me parvint depuis le lit.

- Le petit pleure, m'informa-t-il.

- Tu pouvais y aller ! m'exclamai-je. Je dormais !

        Je me redressai tant bien que mal et l'aperçut tranquillement allongé sur le ventre, l'oreiller sur la tête. Je grognai de mécontentement puis soupirai.

- Très bien, je vais y aller, cédai-je.

     Il ouvrit un oeil et esquissa un sourire, satisfait. Je tentai de me relever, sans succès.

- Je n'arrive pas à me lever, me plaignis-je.

     Mes yeux se posèrent qur mon ventre.

- Je ressemble à un baleine, continuai-je à me lamenter.

    Kurt ouvrit son autre oeil puis s'approcha du bord du lit.

- C'est normal que tu ai pris du poids au bout de sept mois, me dit-il.

      Je secouai la tête, peu convaincue.

- N'importe quoi, répliquai-je, la voix à présent tremblante. Je vais devenir obèse et moche... et puis plus personne ne voudra me parler et puis toi tu ne voudras plus de moi et puis...

- Silence, me coupa mon âme-soeur qui était à présent appuyé sur les coudes et qui me regardait avec un agacement certain. Redis encore une fois des conneries comme ça et je vais te montrer si je n'ai plus envie de toi.

      Je rosis légèrement devant ces paroles et m'approchai de lui. Kurt, pensant sûrement que je venais le remercier à l'aide d'un baiser, se pencha en avant. Un sourire mesquin apparut sur mon visage mais, trop tard. Avec force, j'attrapai le bras de ma moitié et le tirai en avant. Comme prévu, Kurt valsa par dessus bord et rencontra son nouvel ami le sol. Je grimpai aussitôt sur le lit en pleurant de rire, les mains plaquées sur mon ventre plus que proéminent. Un grondement sourd résonna dans la pièce. Il se releva et me lança un regard si noir que je craignis un instant pour la suite des événements.

- T'as quel âge pour faire ça ? s'exclama-t-il en se penchant vers moi, féroce.

- dix-neuf, répondis-je en levant la tête, quémandant ses lèvres contre les miennes. Et toi ?

Mine [en cours de correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant