Les risques de l'amour. {TOME 1}

10.

Pdv Ken

Elle attendait que ça ?! Soit j'me suis fait berné soit elle attendait vraiment que je l'embrasse.
Je la regardais danser, elle se déhanchait de façon à ce que sa robe remonte légèrement sur ses cuisses. Les garçons sont tournés vers elle. Non mais quelle bande de chiens!
Je reste au bar sa vaut mieux.

Pdv Amanda

Je vois bien que Ken me regarde, c'est fait exprès. Il m'a prouvé quelque chose en m'embrassant, à moi de lui prouver que je ne suis pas à lui pour cause.

Une heure plus tard me revoilà sur le balcon, complètement arrachée, un énième joint dans la main.
Sneazzy : Tu devrais y aller molo poussin. dit-il en me caressant l'épaule.
Amanda : Non c'est mort.
Sneazzy : D'accord euh... Tu veux rentrer ?
Amanda : Non plus, je suis bien dehors. Il fait trop chaud à l'intérieur désolée.
Sneazzy : Bon... Je dois te dire quelque chose...
Je le regarda fixement.
Sneazzy : On va faire un album.
Amanda : QUOI ?!
Je sauta de joie jusqu'à en tombé. C'est génial !
Amanda : Mais c'est su... Super !
Ken : N'est-ce pas.
Sneazzy : J'vous laisse.
Amanda : Non !
Mais bien-sûr hors de questions d'écouter la petite du groupe.
Je souffla.
Ken : Album... dit-il tout bas. C'est un truc de dingue non ?
Bien évidemment que c'est un truc de dingue ! Mais je ne compte pas lui dire.
Amanda : Ouais. dis-je sans conviction.
Ken : Arrêtes on vient tous de t'entendre hurler.
Je tira sur la dernière latte.
Ken : À quoi tu joues ?!
Amanda : Hein ?
Ken : J'vais pas me répéter ! C'est quoi ce bordel ?!
Amanda : De quoi tu parles ?
Ken : Pas de ça avec moi Candy je suis pas con. Tu crois que je vois pas ce que tu fais ? Tu me prends pour qui ?
Amanda : Pour un gars qui comprend tout trop vite. Toi aussi il t'arrive quoi là ? Tu me pète toujours un cable dessus sans que je sache pourquoi !
Ken : En même temps quand je vois ta robe se soulever devant tout le monde tu crois que je vais faire quoi ?! Et quand je te vois avec un garçon ! Et...
Amanda : Et tellement d'autres choses. le coupais-je.
Ken : Quoi ? Il arqua un sourcil.
Amanda : Oui ! Tu me regardes mal pour tout et pour rien !
Ken : Mais c'est pas rien !
Sa criait vraiment fort, certaines personnes de la soirée nous regardaient.
Amanda : J'arrête de parler avec toi. Tu m'énerves et je n'ai pas besoin de ça dans ma vie !
Je le pointa du doigt et partie refaire la fête.

**

Vendredi.
Voilà, on repart demain. Enfin ! On va tous se faire déchirer pour nos absences de cette semaine, on aura tous nos devoirs à rattraper et sûrement des heures de colles mais la petite semaine valait la peine, sauf bien sûr les accrochages avec Ken. D'ailleurs lui et moi on ne s'est pas reparlé depuis mercredi soir, je n'en ai pas envie, tout ça ne rime à rien.

Deen : Oh Mandy ! me cria-t-il.
Amanda : C'est bon putain ! Déjà je le fais ton ménage de merde alors que c'est même pas chez moi ! Je balança le sac poubelle par terre. Si t'es pas content t'as qu'à le faire tout seul Bigo !
Alpha : Pourquoi t'es sur les nerfs camionneur ?
Amanda : C'EST PAS LE MOMENT !
Je me dirigea vers la porte d'entrée et sortie de la maison en claquant la porte.
Je m'alluma une clope, puis une autre, je suis sur les nerfs.

Teala : Tu comptes rentrée ?
Fffff... Tout pour me faire chié bordel.
Amanda : Non pas maintenant.
Teala : Il est presque minuit t'as été manger où déjà ?
Amanda : Mcdo. Tu m'laisse ?
Ma meilleure amie souffla bruyamment  sûrement pour me montrer son mécontentement.
Teala : Ok. On va se coucher nous. Bonne nuit Mandy. finit-elle en me caressant l'épaule.
Je la suivie du regard jusqu'à ce que je le vois traverser la porte de la maison.

Je m'assis sur le trottoir en face de celle ci et me ralluma une cigarette. Je me disais que chaque lattes étaient chacune liées à Ken.
1) Il me gueule tout le temps dessus.
2) Il ne sait pas ce qu'il veut.
3) Il m'embrasse.
4) On est pas en couple.
5) Il m'aime ?
6) Et moi alors ?
Terminé. Je suis moi-même incapable de savoir ce que je veux alors pourquoi me fâcher avec lui pour quelque chose que l'on a en commun ? Je pense qu'il faudrait qu'on en parle.
Je me dirige vers la maison, qui est fermée.
Amanda : Putain c'est pas vrai ! soufflais-je.
J'essaie de l'ouvrir mais en vain. Les enfoirés ! Je tape des pieds au sol et m'assoie finalement sur le perron pour attendre.
Vingt minutes que je suis assise sur le bois gelé.
Ken : Un problème ? dit-il du haut de son balcon un joint à la bouche.
Amanda : Ouvres moi. On doit parler je crois.
Ken : Monte sur la gouttière et sur le muret.
Non mais il se fou de ma gueule celui là ? Une fois en haut je m'adosse à la rambarde et le regarde fixement. Lui regarde au loin, comme d'habitude.
Amanda : J'ai dit qu'on devait parler Samaras.
Ken : Et beh parles.
Amanda : Te fous pas de ma gueule.
Ken : T'as le droit et pas moi ? Magnifique Amanda, t'es pire que ce que je croyais. fit-il déçu.
Amanda : Comment ça pire ?
Ken : J'pensais t'étais différente ok ?! J'te le dis parce que je suis obligé sinon tu me lâcheras jamais ! Mais finalement non tu restes une salope !
Amanda : Nique ta race Samaras. Je ne suis pas une salope, t'as juste le seum parce que tu peux pas me mettre dans ton lit. dis-je le plus calmement du monde.
Ken : Rectification, JE NE VEUX PAS te baiser, ET je t'ai déjà eu dans mon lit. Ken 1-0 Amanda. Tu voulais parlé de quoi ?

Amanda : Pourquoi on peut pas ?
Ken : Peut quoi ?
Je respira un grand coup avant de me lancer.
Amanda : Être ensemble sans se compliqué la tâche, sans se poser de questions, juste être ensemble comme des enfants de maternelle tu vois ?
Ken : C'est ce que tu veux ? demanda-t-il en fronçant les sourcils.
Est-ce que c'est ce que je veux ? Oui... Je crois.
Amanda : Oui. chuchotais-je.
Ken : Alors soyons comme des enfants.

Après ça nous sommes allé dans sa chambre, de vrais enfants en fait. S'embrassant et se poussant pour atteindre le lit le premier. Et comme on a dit sans se poser de questions pourquoi ne pas en profiter ?
Il se mit au dessus de moi, ses mains entourant mon visage posé sur le matelas. Il me caressa brièvement la joue et se posa à côté de moi pour caresser mon ventre cette fois.
C'est vite parti ensuite.

Cette relation n'avait presque rien de saint, et au final c'est pire.