Prologue

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Bonjour,

Merci à ceux qui liront le Prologue de cette nouvelle histoire ! Comme le dit le titre, elle aura pour thème les Shojos. Comme Rosalie ( je tiens à préciser que personnellement, moi, j'aime bien ce prénom ^^) j'aime beaucoup ce genre de manga mais je ne suis pas pour autant aussi fan qu'elle. Elle paraît presque folle, je trouve. Mais c'est mon but, celui d'exagérer vraiment cette passion pour presque en rire.

Je sais que je publie ENCORE une nouvelle histoire alors que j'en ai plein en cours et que peut-être certains attendent la suite. Je tiens d'ailleurs à vous informer qu'AUCUNE de mes histoires ne restera inachevée. Il me faut juste du temps et de l'inspiration. Et je vous avoue  qu'une autre nouvelle histoire est en cours...désolé ! ;)

Bref, j'espère que cette histoire vous plaira !

D0mino


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Il m'est arrivé une drôle d'histoire.

Vous savez, ce genre d'histoire improbable qui sort clairement de l'ordinaire. Ce genre d'histoire que personne ne croit quand vous la racontez alors que pourtant, elle est aussi réelle que vous et moi. Car vous qui avez vécu cette aventure, vous savez que tout était vrai, que ce n'était pas qu'un simple rêve qui part en fumée dès le matin. Non, vous savez parfaitement que c'était bien plus que ça. Eh bien moi, il m'est arrivé ce genre d'histoire. Et je vais vous la raconter. Mais avant de commencer, sachez qu'elle est véridique à 200%, alors je vous en pris ne m'interrompez pas, ce serait extrêmement impoli et agaçant. Enfin, en disant ça je m'adresse surtout aux personnes qui n'ont jamais eu la chance de vivre une seule de ces histoires  et qui dénigrent donc celles des autres par pure jalousie, d'après moi.

Pour commencer, je préfère d'abord me présenter. C'est ce qui a de mieux à faire avant de commencer une histoire. Parce qu'après tout, cette fois c'est moi l'héroïne. Je dis ça d'un ton fier puisque en vérité je ne suis qu'une fille banale et presque insignifiante. Je n'ai rien à raconter avec moi comme personnage central à part la misérable fois ou je me suis étalée de tout mon long en endurance à cause d'un lacet défait. Ce n'était pas très glorieux. Bon, j'ai d'autres histoires mais ça reste dans le même genre que "l'affaire du lacet défait" comme j'aime bien la nommer. Mais le pire quand on est une fille comme moi qui n'a rien à raconter, c'est d'avoir une meilleure amie comme Ines. Ines elle a toujours des tas de choses à raconter. Des anecdotes par-ci des anecdotes par-là. C'est le genre de fille qui pourrait vous décrire leur propre naissance, Ines. Et puis, si elle a le malheur de n'avoir plus rien à dire, elle peut toujours ressortir une de ses anciennes aventures excitantes au Brésil ou aux États-Unis que son auditoire - qui se résume souvent à moi, moi et moi - aurait oublié. Parce que bon, il faut le dire, les parents de Ines sont plutôt riches et elle voyage beaucoup ce qui aide aussi pour avoir des choses à raconter. Peut-être aussi qu'elle a plus de choses à raconter que moi parce que, eh bien, parce qu'elle raconte absolument....tout. Dans les moindres détails. Un exemple ? Hier soir, elle a mangé des betteraves, de la ratatouille, du fromage et un gâteau au chocolat. Magnifique. Et encore je ne vous ai pas précisé qu'elle a pris ses betteraves sans sauce et deux parts de gâteau. Non, je ne vais pas vous embêter à ce point, c'est pas mon genre. Mais même si je la critique, sachez qu'elle est ma meilleure amie de toujours et que, sans elle, ma vie serait bien plus plate et morne qu'elle ne l'est déjà. Enfin c'est ce que je croyais jusqu'à que les histoires de Ines ne sois plus essentielles pour rendre tout plus excitant.

Je m'appelle Rosalie. Je sais ce que vous allez dire : " Rosalie ? C'est joli ". Première erreur à ne pas faire. Ce n'est pas 'joli' comme vous dites. C'est laid. Ca sonne faux, ça fait gnangnan et ça commence par un R. Avoir un prénom qui commence par un R, ce n'est pas génial et les étrangers sont là pour vous le rappeler. Vous avez déjà vu un anglais, un espagnol, un japonais ou un chinois prononcer correctement un R ? Bien sûr que non. "Rrrrrosalie"; "Losalie". Non ! Mon prénom c'est Rosalie ! Point final ! M'appeler Momo ou Mei m'aurait facilité la vie, surtout pour mon futur voyage au Japon mais peu importe ce qui est fait ne peut être défait.   La deuxième erreur c'est de me dire " Ah, c'est...euh... original...". Mais bien sûr, original ! Alors ça, pour l'être, ça l'est vraiment ! Si vous n'aimez pas mon  prénom, dites le moi franchement au lieu de contourner le problème avec cette phrase tout bonnement ridicule. Si je ne m'appelais pas Rosalie et que j'entendais ce prénom, il me ferait penser a) à une rose b) aux petites filles toutes mignonnes des livres pour enfant. Mais je ne suis aucune de ces deux choses. Moi, je suis juste Rosalie.
A l'entente de mon prénom, vous pouvez aussi dire " Ouah, c'est rare comme prénom ". Cette fois c'est une bonne réponse. Enfin presque. C'est pas rare, c'est passé de mode, c'est un prénom qui est censé ne plus exister. Aucune personne saine d'esprit aujourd'hui appellerait son enfant Bernard ou Claudette. Rosalie c'est pareil. Même si ça reste tout de même mieux que Claudette, je vous l'accorde.  Donc voilà, pour en venir au fait, je m'appelle Rosalie. Rosalie Potier.

Je suis de taille plutôt normale pour une fille de quinze ans. Un mètre soixante-cinq je crois, ni trop grande ni trop petite. De quoi attraper les objets perchés sur des hautes étagères et de quoi me cacher encore sous mon bureau. J'ai les cheveux courts et noirs ébène, un peu comme ceux de Blanche-Neige si vous voyez ce que je veux dire. Quand je dis courts c'est qu'ils s'arrêtent aux oreilles. Une sorte de carré plongeant mais, comme ils sont lisses, je trouve que ça rend plutôt bien. Je ne suis pas le genre de fille à vouloir changer de cheveux, je suis très contente des miens. Si il y aussi quelque chose que j'aime dans mon physique, ce sont mes yeux. Mes yeux verts, presque émeraudes, me plaisent énormément. Je les tiens de ma grand-mère maternelle tout comme je tiens mes cheveux de ma grand-mère paternelle.  Mais bon, ça ne sert à rien de s'attarder sur le physique, je suis sûre qu'en fait, vous vous en moquez royalement. C'est vrai quoi, l'important c'est ce que j'ai à raconter non ?

Passons donc au plus important avant mon histoire, à la chose qu'il vous faut savoir sur moi pour me connaître parfaitement. La chose essentielle qui détermine mon identité et qui me différencie d'un robot ou d'un vulgaire clone  est celle-ci : je suis fan de Shojo. Ah ah ! Je suis sûre que je vous ai surpris car vous ne vous attendiez pas à ça. Mais c'est toujours quand on ne s'y attend pas que tout arrive, retenez ça. Revenons aux Shojos. Vous ne trouverez pas une personne plus fan que moi dans le monde, je vous le garantie. J'ai toujours aimé ces histoires d'amour, parfois trop roses, trop romantiques, mais tellement agréables. Le Shojo c'est ma vie et je ne peux pas m'en passer, c'est une drogue pour moi. C'est mon univers, c'est mon pays, c'est chez moi. Le problème, le voilà : j'ai lu TOUS les Shojos possibles et inimaginables, j'ai vidé les stocks des magasins, dévalisé les rayons des bibliothèques et écumé chaque site internet pour me trouver un nouveau manga d'amour qui me serait encore inconnu. De Fruit Basket à Blue Spring Ride en passant par Switch Girl et Kaichou wa maid-sama, je connais chaque histoire, chaque type de Shojo par cœur. Si je ne les connaissais pas tous, si je ne les avais pas tous lu, alors rien de tout ça ne serait arrivé, j'en suis certaine.

Mais bon, même si mes journées sont remplies de ces histoires, ma vie, elle, ne ressemble en rien à un Shojo comme vous devez déjà l'avoir deviné. C'est peut-être pour ça que j'en lis autant, pour me faire rêver. Dans ma vie il n'y a pas d'amour, pas de beau garçon, pas de prince du lycée qui s'intéresse à moi par hasard dans un couloir. Oh, je vous dis tout de suite qu'il n'y a pas non plus de tremblement de terre, de divorce ou de déménagement entraînant une cohabitation mouvementée avec un garçon très beau qui est aussi le badboy qui m'embête depuis toujours ! Non, moi il n'y rien de tous ça et c'est pour cela que je me permet d'ajouter à ce que je viens de dire l'adverbe " malheureusement ". Parce que quelle fille n'a jamais rêvé de vivre une de ces situations improbables digne d'un manga d'amour. Toutes les filles. Et je suis une fille. Du nom de Rosalie certes, qui a une vie banale, certes, mais une fille qui possède un coeur et des rêves.Tous les soirs dans mon lit, je m'imagine ma propre vie façon Shojo. J'en ai tellement lu que chaque soir ça varie. Mais le fait d'y penser ne permet pas la réalisation de mon rêve le plus cher. Le rêve de sans doute toutes les adolescentes. Le rêve de ENFIN trouver l'amour et d'avoir ENFIN un petit copain. Mais attention ! Ce dernier doit être LE petit ami parfait. Celui qui répondrait à tous mes critères. Et puis s'il pouvait s'incliner devant moi pour me demander d'être sa petite amie ou mieux, s'il pouvait me plaquer contre un mur, en proie à une grande jalousie mais ne voulant pas l'admettre après m'avoir vu traîner avec un autre garçon, ce serais le pied, moi je vous le dis ! Mais bon, il faut arrêter de rêver et voir la réalité en face. Les Shojos, c'est les Shojos et la réalité, c'est la réalité. Point.

Point ?  C'est ce que je croyais. Je croyais que le surnaturel n'existait pas. Que rien d'étrange ne pouvait se produire dans ma vie monotone. Jusqu'à que tout ça commence et que ma vie se transforme en Enfer. Ou en Paradis, à vous de juger, ça dépend du point de vue. Mais que ce soit Enfer ou Paradis, je sais que tout est partie en vrille au moment où ma vie est devenue un Shojo.

Comme dans un ShojoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant