Something New

Chapitre 1

La plupart des adolescents et des enfants attendent avec hâte l'âge de dix-huit ans, pour eux c'est comme un signe de liberté, nous pouvons partir de notre chez nous quant on le souhaite, sortir quand l'on veut avec des copains ou copines, pas de couvre feu... Mais à vrai dire, c'est bien plus que ça, à partir de cette âge en France nous devenons majeure, maître de nos propres décisions, nos propre choix, certain ne font rien de leurs vies, ils restent chez eux, sous la garde de leurs parents, partent en boîte, passent leurs journées devant la télé ou les jeux-vidéos ou encore partent se saoulé dans des bars même si je n'ai jamais compris l'intérêt de faire ça. Enfaite je n'ai jamais bus de ma vie. Je veux dire peut être une fois ou deux lors des fêtes comme à Noël, mais à part ça, jamais.
Je n'ai jamais été comme les autres filles, enfin celles de mon lycée, elles étaient vraiment différente de moi ou tout simplement j'étais différente d'elles. Ces filles là, la plupart passer leurs temps libres sur Facebook, à sortir avec des garçons et pour certaine passaient d'un garçon à l'autres sans aucune raison. Moi, je passais mes journées, mon temps libre chez moi à lire des livres de tout genre, écouter de la musique, regarder des films et des séries américaines et à dessiner. Ne croyez pas que je restais tout le temps enfermée, quant il faisait beau avec une température assez bonne pour pouvoir rester dehors sans bouger, je sortais m'installer sur la terrasse ou de temps en temps j'allais sur la balançoire que j'avais moi-même accroché à l'arbre qui se situe au milieu de mon jardin. Mais le beau temps c'est assez rare ici, on ne peut pas dire que le Nord de la France est le lieu idéal pour passer du bon temps à l'air libre.
J'ai toujours dis qu'un jour je partirais, loin d'ici, faire mes études à l'étranger, je pensais chaque mot que je pouvais prononcer, et pourtant on rigolait la plupart du temps, personne ne me prenait au sérieux. Et pourtant ce jour est arrivé, ma vie était sur le point changer.

Ça allait faire deux heures que je m'étais levée, ma mère avait préparer mon petit-déjeuner, c'est à dire du jus d'orange pressé et tartine de confiture à la fraise plus un bol de lait froid. Je voyais bien la tristesse sur son visage malgré qu'elle essayait de dissimuler ses émotions derrière ce sourire que ferait n'importe qu'elle mère pour éviter d'inquiéter ses enfants, sauf qu'elle n'a jamais été très doué pour jouer la comédie. Mon père n'a pas prononcé grand chose depuis mon réveil, je sais qu'à l'intérieur de lui il a toujours redouté le jour de mon départ, pour lui je suis toujours sa "petite fille". Il n'a jamais vraiment crus qu'un jour je partirai réaliser mes rêves, surtout aussi loin. Il a toujours pensait que je resterais sagement à la maison, que je tomberais amoureuse au lycée comme lui il a rencontré ma mère à dix-sept ans. Hors cela n'a jamais été dans mes projets, et comme vous le savez, les garçons n'étaient si pour ne puis-je dire en aucun cas intéressés par moi. Mon frère qui n'a seulement un an de moins que moi, pour être exact quinze mois d'écart, restait aussi calme que d'habitude. Imaginez, ma mère est tombée enceinte de mon frère trois mois après m'avoir donné naissance! Il n'a pas vraiment été étonné, je sais que je vais lui manquer même si il n'ose pas l'avouer à haute voix. Depuis le début du collège il a toujours eu cet air de "mec viril", alors que quant il était plus petit il restait toujours collé à moi. Je ne sais pas pourquoi il a changé de comportement aussi vite, surtout que je faisais tout pour le rendre heureux, parfois je lui repasser ses vêtements et les lui rangeaient dans son armoire, débarassais la table quant il déjeunait pour éviter qu'il ne se fasse disputer le soir quand ma mère rentre, et lui faisais aussi à manger le mercredi midi et pendant les vacances...

Je finis de faire mes derniers préparatifs, c'est à dire mettre quelque bouquins dans mon sac, mon MacBook, mon journal (et oui croyez le ou nom j'ai encore un journal à mon âge, d'une certaine façon écrire m'aide à me sentir mieux) quelques gâteaux évidemment, je ne pourrais jamais partir quelque part sans avoir un petit quelque chose à manger sur moi, mon Ipad et bien sûr, mes écouteurs et mon téléphone, les chargeurs iront dans l'une des deux valises que je vais emporter. Deux valises, chacune ne devant être égale ou inférieur à vingt-trois kilos. J'avais pris l'essentielle, j'aurais aimé tout emporter mais c'était impossible. Mes parents m'enverront par bateau ce qu'il me manque si j'oublie quelque chose ou ce dont j'ai besoin et qui paraît "utile" d'après eux.