Chapitre 17

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En France en ce moment même les vacances du mois d'octobre vont bientôt commencer, sauf qu'ici, il n'y a que quelques jours, même pas une semaine, voilà l'une des raisons pourquoi je regrette d'être partie. Il y aussi le fait que les Américains ne travaillent pas trente-cinq heures par semaine mais quarante, les clubs de sports comme le yoga, la course, la gym commencent très tôt le matin dés que le soleil se lève. Il faut donc être matinale. Mais quand je fais les pour et les contre, les USA l'emporte toujours. Cela va faire un peu plus d'un mois que je suis partie, mes parents prenaient le temps de m'appeler tous les jours mais nous sommes passés au fur et à mesure a un appel tous les deux jours, c'est-à-dire dimanche, mercredi et vendredi. Hier soir j'ai eu l'occasion de les voir en Face Time, ma mamie était présente aussi ainsi que mon petit cousin qui viens d'entrer au collège. J'ai appris que la copine de l'un de mes grand cousins aller avoir un enfant mais que l'on ne sait pas encore si s'est une fille ou un petit garçon. J'ai donc automatiquement appelé pour le féléciter, mais à l'interieur de moi-même j'avais la boule au ventre, il a rencontré sa copine à dix-sept ans alors qu'elle en avait seize, et les voilà maintenant dépassant de quelques peu la vintgaine sur le point d'avoir un enfant alors que depuis mes seize ans je n'ai jamais eu de relation quelcquonque. Ma vie amoureuse est lamentable, certe j'ai déjà embrassé un garçon sur la bouche à l'age de cinq/six ans, mais bon, à cette âge là on ne fait pas encore la difference entre l'amour et l'amitié, pour nous c'etait juste un jeu pour faire rire les plus grands. Ma mamie avait l'air heureuse de savoir qu'elle allait bientôt être arrière grand-mère, je pense que d'une certaine façon cela lui manquer de se lever tôt tous les mercredi et pendant les vacances scolaires pour devoir s'occuper de nous toutes la journée. J'espère que ce sera une fille car je suis sa seule petite fille, il ne faut pas que ses arrières petits enfants ne soit que des mecs, ce serait injuste.
Ensuite il a fallut que mon père commence à poser des questions aux sujets de la gente masculine. As-tu rencontré quelqu'un? Es-t-il gentil avec toi? Es-ce que vous vous protégez?

Enfin bref, je n'avais même pas le temps d'en aligner une qu'il continuait ses questions, donc pour faire cours je lui ai directement répondus: "Je suis toujours vierge". Il a aussitôt arrêté de me questionner en lâchant un énorme soupire d'un air de dire qu'il soit content que je suis toujours innocente et que je ne suis pas tombée dans les bras d'un garçon. Car pour lui je suis Sa petite fille et je lui appartient, sauf que pour moi ce stade s'est arrêté quand j'ai eu dans les treize/quatorze ans ou j'apprenais à découvrir qui j'étais réelement. Mais lui, il ne voyait pas les choses de cette façon de sorte que j'avais beau avoir seize ans il me traitait toujours comme une petite fille de dix/douze ans.
Je m'adresse donc à vous, les pères qui sont comme le miens trop protectif envers ses enfants du sexe féminin, n'oubliez pas que nous grandissons en même temps que vous vous vieillissez, certe cela peut paraître méchant dit comme ça, mais ce n'est que la vérité.
Ensuite je n'ai pas pus m'empêcher d'ajouter: "Ne t'inquiète pas tu ne vas pas devenir grand-père"

Je me demande comment mes parents réagiraient si je tombais enceinte cette année ou l'année d'après lorsque je n'aurai pas encore dépassé la vingtaine. Je serais née le siècle précédent je pense que personne n'aurait été choqué, après tous la plupart des femmes tombaient enceinte à dix-huit ans et se mariaient, sauf que nous sommes au vingt-et-unième siècle et que cela se déroule autrement.

J'imagine déjà la réaction de mon père, énervé entrain de me crier au téléphone qui a eu l'audace de me mettre enceinte alors que je n'ai que dix-huit ans, il ne chercherait même pas à savoir dans quelle circonstance cela ce serait produit, pour lui cela ressemblerait à un viole et il me demanderait automatiquement d'avorter et de porter plainte, la vrai misère. Surtout qu'ici, l'avortement n'est légale que récemment.

Ma mère pour être honnête je n'en ai aucune idée. Soit elle jouerait son rôle à merveille, c'est-à-dire garder son calme, essayer de me convaincre que tout ira bien, et me posant des questions le plus séreinement possible pour tenter de savoir comment cela a t-il bien pus arriver. Ou alors, le cas contraire, elle réagirait un peu comme mon père le ferait, ce qui j'espère n'arrivera pas.

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