Chapitre 8

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Aaron, dés le moment ou je lui ai dis mon prénom, il a sus que je n'étais pas d'ici. D'après lui je pronnonce mon prénom à la française et non à l'américaine.
Pendant plusieurs minutes il a essayé de m'apprendre à bien le dire, avec le bonne accent sur le "a", il riait car je n'y arrivais pas. On en a donc conclus qu'il valait mieux que je le dise à ma façon, c'est à dire à la française. De ce fait il a commencé à me poser plusieurs questions, spécialement celles en rapport avec ma présence sur le territoire Américian. Je l'adore ,vraiment, on ne se connait que depuis quelques minutes, mais quand je lui parle j'ai l'impression qu'il se préoccupe vraiment de ce que je peux lui raconter. D'habitude les gens n'en ont rien à faire, quand j'essaye de leurs parler de moi, je finis toujours par parler dans le vide. Mais avec lui, c'est différent. Quant il pose ses yeux sur moi, plonge son regard dans le mien, quand je lui parle, je ne peux que me sentir bien.
Curieuse comme je suis je n'ai pas pus m'empêcher de lui poser des questions. Quand je l'ai vue je me suis tout de suite dis qu'il était en première année et qu'il venait d'arriver, comme moi. Mais malheuresement, c'est sa deuxième années.
Son regard ce pose sur les autres personnes de la classe, qui eux, n'avaient toujours pas remarqué ma présence.

"Pourquoi tu ne t'es pas mise avec les autres?" me demande-t-il

J'aimerai bien lui expliquer que je n'ai jamais été du genre à me jeter dans un groupe de personne que je ne connais pas, à les couper dans leurs conversations pour me présenter. Mais je vais me contenter de faire court.

"Quand je suis arrivée ils étaient déjà tous en groupe, je ne voulais pas les déranger. Et regarde les, ils ont l'air de se connaître depuis toujours, ils ne m'ont même pas remarqué quand je suis rentrée..."

D'ailleurs je ne pense pas qu'il l'ai remarqué non plus car aucun d'entre eux ne s'était retournés.

"Oui je vois, tu n'es pas du genre à aimer les rassemblements de groupe" dit-il en souriant.

"On peut dire sa comme ça"dis-je en riant avec lui."Et toi pourquoi tu n'as pas été avec eux?"

"Ce n'est pas le genre de personne avec qui je traîne"

Il tourne la tête en direction de la porte, je me penche pour essayer de voir ce qu'il regarde, il répond d'un signe de la main à une fille qui venait de lui sourire.
Peut être sa copine...

"Et avec quel genre de personne tu traînes?"dis-je curieuse de savoir ce qu'il allait répondre.

"Je fais partis de l'équipe de foot de l'université donc je reste toujours avec eux, tu vois ces gens là?" dit-il en montrant d'un signe de tête les personnes en face de nous."En sortant des cours ils partent probablement s'asseoir dans l'herbe pour réviser entre eux, et quant ils ont du temps libre, ils essayent d'améliorer leurs travail. Ils ne s'amusent pas comme nous on s'amuse" dit-il en posant ses yeux sur moi.

J'allais lui demander ce qu'ils font quant ils s'amusent mais je ne voulais pas paraître plus curieuse que je ne le suis déjà.

"Et qui te dit que je ne suis pas comme eux, l'étudiante parfaite?" dis-je en le testant.

"J'en ai aucune idée, j'espérais juste que tu ne le sois pas" dit-il en riant.

Le professeur frappe à la porte, tous le monde par se remettre à sa place, il salue Aaron en passant en lui disant 'Monsieur Carpenter', je lui jette un regard et il hausse les épaules en souriant d'un air innocent. Monsieur Jefferson a les cheveux gris blanc soigneusement coiffés sur le côté. Il doit avoir environ plus de la cinquantaine, il est légèrement plus grand qu'Aaron en taille, et d'après lui, il est toujours vêtue d'une chemise ou d'un polo.

Les trois heures je ne l'ai absolument pas vue passer. Monsieur Jefferson nous a expliqué comment l'année aller se dérouler et a pris le temps de bien expliquer pour ceux qui comme moi était en première année.
Ensuite nous avons dû écrire les livres classiques que nous avions lus, ce que nous en pensions et tout un tas d'autres choses. Au final les élèves sont rentrés dans plusieurs débats différents car personne n'était d'accord.
Moi, je suis restée bien sagement au fond, dans mon coin comme j'ai l'habitude de faire et à les écouter. D'ailleurs je n'étais pas la seule puisque Aaron en a fait tout autant, nous débations ensemble et je n'aurai jamais pus penser que nous aurions été d'accord sur presque tout.

La sonnerie sonne, je range le peu que j'avais sortie dans mon sac et me lève. Aaron m'attend dans le couloir.

"Tu t'en vas où?" dit-il en marchant à mes côtés.

"Je pars rejoindre ma coloc au bâtiment d'entrée, on repars ensemble, et toi?"

"Au terrain, on a un entrainement, mais on peu faire la moitié du chemin ensemble, comme ça tu ne resteras pas seule" dit-il le sourire aux lèvres.

Des filles n'arrêtent pas de lui sourire, de le regarder, d'autres viennent directement lui adresser la parole. Je reste en retrait quand plusieurs d'entre elles viennent se mettre en face de lui pour lui parler de je ne sais quoi. J'essaye de comprendre de quoi elles parlent mais je ne comprends pas un mot. Il tourne son visage dans ma direction et les dernières paroles que j'entends ce sont les siennes disant aux filles qu'il devait y aller. Il passe un bras autour de moi et m'oblige a avancer en même temps que lui. Je n'y comprends strictement rien.

Nous arrivons bientôt près du chemin qui relie au stade, où il doit de rendre pour son entrainement. Avant de partir il me glisse son numéro dans mon téléphone et me dis à la prochaine fois. Quant Aaron me quitte, un groupe de fille me regarde tout en parlant entre elles. Leurs sujets de conversation doit probablement avoir un lien avec moi, et vue le regard qu'elles me lancent, je me doute que ce soit gentil.

Je les ignore et continue ma route seule, je remarque que le nombre de personne se trouvant à l'extérieur a augmenté. Une fille est entrain d'accrocher des affiches avec des annonces, mais d'où je suis je n'arrive pas à lire ce qui est écris.

J'arrive enfin vers le bâtiment d'entrée, je décide de mettre mes écouteurs histoire de penser à autres choses que le cours que je viens d'avoir. Le téléphone dans les mains, je cherche la playlist que j'ai crée il n'y a pas longtemps quand nous avions pris l'avion. J'en ai de tout genre, avec Jasmine nous en avons fais une pour quand nous faisons le ménage, une autre pour la cuisine, ensuite j'ai celle que j'écoute sous las douche, je ne pourrai pas vivre sans musique.

J'enclenche ma playlist léve le visage et tend la main droite pour ouvrir la porte du bâtiment. Sauf que ce qui se tientnau bout de ma main n'a rien d'une porte, à moins que celle-ci soit vêtue d'un bout de tissus.

"Excusez-moi je ne..."

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, la personne qui se trouve en face de moi la finis à ma place.

"vous avez pas vus"

La voix de la personne est grave, celle d'un garçon, je pourrai même dire sexy. Mais pleins de questions se bousculent dans ma tête et spécialement une. Comment a-t-il fait pour me couper et dire exactement ce que moi j'allais dire?

Je lève le visage et aperçois la personne qui se tient en face de moi, un garçon. Mais pas n'importe lequel. Son visage me dit quelque chose, je le dévisage, puis plonge mon regard dans le siens.
Lui...
Ses yeux, je les reconnaîtrais entre mille. Lapersonne qui se trouve en face de moi n'est autres que l'inconnus que j'ai percuté il y a quelques semaines à l'aéroport.

Nous restons là, pendant plusieurs minutes à nous regarder. Il se tient devant moi, portant un sac de sport.
Il doit probablement faire partis de l'équipe de Foot lui aussi...

Cette fois-ci, il ne sourit pas, il se contente de me regarder, et moi, je ne peux pas m'arrêter de le fixer. Le fait de le revoir m'a cloué sur place, je suis surprise qu'il se tienne là, en face de moi. N'importe qui aurait pus se tenir devant cette porte, mais c'est tombé sur lui...

Une personne que je ne connais pas brise notre "petit moment".

"Cameron dépêche toi on va être en retard!"

Il lève les yeux en direction de la personne qui vient de l'appeler, lui fait un signe de la main en lui disant qu'il arrive. Il baisse son visage dans ma direction, plonge ses yeux dans les miens une dernière fois puis part rejoindre la personne qu'il l'a appelé.

Something NewOù les histoires vivent. Découvrez maintenant