[DOB] Dark Love

Chapitre 3 : J'adore les filles dans ton genre.

Dylan : Je peux te ramener chez toi si tu veux ?
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Quoi, nan mais pour qui il se prend ?

Refuse Lydia, refuse.

Moi : Euh oui d'accord.

Nan mais ça va pas ou quoi ? Qu'est ce qui t'a pris de dire oui ?!

Ferme là saloperie de conscience. Dylan se met à sourire.

Dylan : Bon tu viens ou t'attends le déluge ?

Je soupire alors et commence à le suivre à travers la masse de lycéen qui se pressent de rentrés chez eux. Il avance vers une porsche décapotable noire.

Cliché hein ?

Moi : C'est ta voiture ?

Ma mâchoire est limite en train de touchée par terre. Je l'entends rire.

Dylan : Bah oui, t'as cru que j'allais ramener une jolie fille comme toi avec une vieille caisse pourrie ?

Je lui adresse un sourire moqueur et rentre dans sa magnifique voiture. Il prend place côté conducteur et démarre le moteur.

Dylan : Tu habites où alors ?

Moi : Pourquoi je te le dirais ?

Il commence à rigoler. Je le foudroie du regard et il reprend directement son sérieux.

Dylan : Peut-être parce que si tu veux que je te ramène, il faut que je saches où tu habites.

Je soupire.

Moi : 101 rose street.

Dylan : Et bah voilà.

Il commence à rouler. Je pose mon coude sur la fenêtre et regarde la vue défilée sous mes yeux. Le silence pèse tout le long du trajet. Mais pas un silence gênant, un silence qui apaise. Je sens le regard de Dylan se posé sur moi quelques fois puis revenir sur la route lorsque je m'apprête à le regarder.

La voiture s'arrête à côté de ma maison.  Je sors alors de la voiture sans rien dire.

Dylan : Même pas un merci ?

Je soupire mais je ne peut m'empêcher de rigoler quand il fait une tête complètement adorable.

Moi : Merci.

Un sourire étire désormais ses lèvres. Il glisse un papier dans mon sac.

Dylan : Juste au cas où tu ai besoin d'un chauffeur.

Je lève les yeux au ciel et referme la portière.

Dylan : À ce soir.

Je fronce les sourcils.

Moi : À ce soir ?

Dylan : Ne me dit pas que tu avais oublié la fête, dit-il, un sourire aux coins des lèvres.

La fête. Heureusement qu'il vient de me le rappeler.