Arrête-moi si tu le peux !

Chapitre 5

Dans les ruelles sombres d'une grande ville, un jeune homme, collégien pour être exact, se faisait poursuivre par un groupe de lycéens qui brandissaient des armes blanches, tout en insultant leur futur victime. Le jeune homme était essoufflé mais la peur qu'il ressentait lui donnait la force de tenir et de continuer à courir à toute vitesse. Les ruelles se resserraient de plus en plus. Il ne savait plus où aller. Il était perdu. Il finit alors par se retrouver dans un cul-de-sac. Il était coincé. Aucune échappatoire ne s'offrait à lui. Ce qui fit rire ses poursuivants qui l'avaient rattrapé et qui maintenant le narguaient. L'un des lycéens prit alors la parole. Ce devait sûrement être leur « chef ».

Chef : Alors gamin tu fais moins le malin maintenant.

Son interlocuteur ne répliqua pas.

Chef : Tu parle pas ? T'as perdu ta langue ?

Le collégien se détendit et lâcha un soupir.

Chef : Ouais vas-y essaye de te calmer. Respire profondément avant de donner ton dernier souffle. Mais avec la peur qui tiraille ton ventre, ça doit être difficile.

Le collégien fixa le groupe. Et sourit.

Collégien : Ce n'est pas pour moi que j'ai peur...

Chef : Tu te fout de ma gueule là ? Qu'est-ce que tu vas faire tout seul contre une dizaine de mecs qui font deux fois ta taille ?

Collégien : Mais, je ne suis pas seul....

Chef : Hein ?

Il reçu alors un coup sur la tête, lui faisant perdre connaissance.

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Plusieurs heures plus tard, il revint à lui et constata que ses poignets étaient attachés par des menottes. Il ne se trouvait plus dans cette ruelle sombre à se foutre de la gueule de sa proie, mais au commissariat. Il regarda autour de lui et se rendit compte que ce collégien se trouvait aussi au même endroit. Mais que s'est-il passé ?

La « victime » qui n'en était pas une finalement était en pleine discussion avec un homme roux et d'autres jeunes comme lui.

... : C'est le cinquième gang de lycéen que vous démolissez, toi et... ta classe entière ?!

Collégien : Bah je les ai juste convaincu de ne pas se laisser faire par des voyous...

... : Mais tu sais que vous devenez en quelque sorte un gang aussi !

Le jeune homme fixa son interlocuteur et envoya une phrase complètement hors contexte :

Collégien : Gildarts... prend moi en tant qu'apprenti !

Tout le groupe fut surprit.

Gildarts : Quoi ? Mais qu'est-ce que tu viens de dire ?

Collégien : J'en ai marre de cette vie où je fout rien, vivant comme un jeune délinquant qui finira sûrement sa vie en prison ou qui finira par se manger une balle dans le crâne. Je veux faire l'opposé de tout ça. Je veux intégrer la police !

Gildarts n'en croyait pas ses oreilles. Ce gamin qui se foutait dans la merde tous les jours venait de lui avouer qu'il voulait arrêter tout ça et travailler pour la justice.

Gildarts : Mais tu sais ce qui t'en coûte...

Collégien : Oui... J'ai hérité de mes « capacités » naturellement. Je veux m'en servir pour la bonne cause.