Destruction

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Je regarde par la fenêtre , il fait déjà nuit noir , il doit être vingt-deux heures.
La fenêtre est légèrement ouverte de façon à laisser entrer la douce brise du soir .
Il fait chaud mais je ne peux m'empêcher de frissonner: je m'inquiète, à cette heure si maman devrait être rentré depuis bien longtemps, elle finis vers les vingts heures environ, parfois après la fin de sa journée elle va acheter les croissants pour le lendemain matin. Toujours plongée dans mes pensées je sursaute au son aiguë de la sonnette de la porte d'entrée, j'accours pour l'ouvrir. Maman a dut oublier ses clées ce matin, qu'elle chance que je sois réveiller ! J'appuie sur la poignée et ouvre la porte de notre minable appartement . Mon coeur rate un battement quand j'aperçois un policier , enfin deux sur le seuil , ils sont là la mine grave . Le gros policier , ouvre la bouche et prononce deux phrases irréalistes dénudés de sens :

-- Sonya Olliero ? On doit vous emmener votre mère est décédée dans un accident de voiture ...

Ces quelques mots craché sans aucune émotion détruise mon univers , me détruise , je tombe à genoux dévasté et mes larmes ce mettent à couler contre mon gré , mes yeux se transforme en deux sources , les gouttes qui s'y échappe perle et trace une longue rivière de tristesse mêlée à la peur puis finalement à la rage .

--Ce n'est pas possible , vous avez dut vous trompez de personnes lui dit-je entre de sanglot

Le deuxième policiers blonds plus grand et maigrichon s'avance et s'accroupi devant moi

-- Je suis sincèrement désolée me consola-t-il mais nous avons fait de nombreuses vérifications , il s'agit malheureusement de votre mère .

Je relève la tête vers cet abruti je recule et hurle

-- Vous désolé ? Mais qu'est ce que vous en avez à fouttres que ce soit ma mère ou quelqu'un d'autres ! Dégagez ! Partez et laissez moi !

Le grand blond croisa le regard du petit gros ce dernier hocha légèrement la tête , entre temps le blond s'était redressé ,

-- Je sais a quel point ce que vous vivez est compliqué ...

--Non vous n'en savez rien ! L'interrompit-je

Cette fois c'est au gros de ramener sa fraise

-- Nous ne pouvons pas vous laissez toute seule , Suivez nous , nous vous conduirons demain matin chez votre oncle de Londres ! Maintenant venez !
Ordonna-t-il d'une vois qui ne permettait pas la contradiction
Je suivis donc les deux policiers à contre coeur

--Avant d'aller chez votre oncle des personnes seront charger de vous accompagné chercher vos affaires .

IndifférenteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant