Bonjour à tous ! Voici le chapitre 16 ! Je suis assez stressée par rapport à celui-là alors n'hésitez pas à me faire par de vos remarques à la fin. Comme je vous ai prévenu à la fin du résumé et comme je vous l'ai rappelé lors de mon message de remerciement il va y avoir des scènes à contenus sensibles. On ne se répète jamais assez alors vous voilà prévenu ! Je vous souhaite une excellente lecture !
En média Close de Nick Jonas feat Tove Lo (j'ai beaucoup hésité entre cette chanson, Closer de Josef Salvat, Kiss me d'Ed Sheran et Stay with me de Christina Grimmie. Vous préférez laquelle par rapport à ce chapitre ? Donnez-moi votre réponse à la fin ;) )
/!\ Contenu sensible /!\
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Le lendemain je me réveillai de meilleure humeur. Avoir pu parler librement à ma mère m'avait fait le plus grand bien et avait calmé quelque peu se sentiment désagréable qui régnait en moi depuis quelques jours. Certes je n'avais pas encore réellement la réponse à ces deux questions mais ce que je savais dans l'immédiat, c'est que je n'avais plus envie de me torturer l'esprit. Je repensai à la proposition de Jessica et bien que je m'étais promis d'attendre que ce soit Kelian qui me contact le premier, je décidai de ne pas me prendre la tête et de lui envoyer un message pour lui faire part de l'invitation de mon amie à son anniversaire. Nous avions passé une très bonne soirée le samedi précédent et il avait l'air de s'être plutôt bien entendu avec les autres, malgré le fait que Jason restait méfiant sur ces intentions à mon égard. C'était donc avec le sourire et le cœur léger que j'attaquai cette nouvelle journée.
J'allai au boulot et essayai de rester concentrée sur ce que je faisais afin de ne pas rester les yeux rivés sur mon portable à attendre la réponse de Kelian. Malheureusement pour moi, ce fut assez compliqué. Alors que les rues étaient toujours bondées en général, il a fallu que ce matin précis, les clients aient choisi vraisemblablement de faire la grasse matinée, ou de passer leur temps libre ailleurs. La librairie était donc vide, hormis notre sans-abri qui venait toujours le matin, cloitré dans son mutisme. Un jour j'avais fait l'erreur d'essayer d'engager la conversation avec lui. Il m'avait alors lancé un regard par-dessus sa bande-dessinée signifiant clairement « tu ne vois pas que je suis en train de lire ? ». J'avais alors abandonné l'idée d'entendre un jour le son de sa voix. Je lui avais lancé un regard froid, souhaitant lui rappeler qu'on le laissait quand même squatter dans notre libraire et qu'il pourrait faire l'effort d'être un minimum agréable. Je ne voulais pas le juger, je ne connaissais rien de sa vie, mais ce jour-là j'avais été plutôt offensée. Et je pense que c'était compréhensible.
Aujourd'hui je n'essayai donc même pas, et tentai plutôt de discuter de choses et d'autres avec Mary qui me proposa de me montrer comment faire les statistiques de ventes de l'année. Elle allait bientôt devoir s'en occuper, étant déjà fin octobre, et cela m'occupa l'esprit le temps de la matinée. Les cours de stat' n'étaient vraiment pas mon fort à la fac, mais voir le tout de façon concrète m'aidait un peu, même si je ne rentrerai pas en France en étant pro sur le sujet. On pouvait donc voir le nombre de ventes en fonction des genres littéraires, la provenance des clients : résidants, étrangers de passages, etc. Les jours de la semaine et moments de la journée où la fréquentation était la plus accrue. Au moment de la pause déjeuner j'avais un mal de tête phénoménal qui avait au moins le mérite de m'empêcher de penser à quoi que ce soit désormais, mon cerveau étant complètement hors service.
Le reste de la journée se passa de façon plutôt habituelle, je m'étais occupée d'une nouvelle livraison et avais installé les nouveautés sur les présentoirs. C'est donc complètement exténuée que je rentrai chez moi, ravie d'une journée bien remplie.
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Life sucks (édité)
Romansa"Il est toujours plus facile de fuir que de se battre. Je l'ai appris à mes dépens. On ne devrait pas avoir à se battre autant. Pourtant certains vous diront que c'est la vie. Moi je pense que la vie craint. J'ai fui lorsque je suis allée aux États...