saturne

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Le son battait plus fort, cette nuit. Ta robe orange se froissait au rythme des cordes des musiciens. Sur ta peau de feu et ton teint si cireux, tu passais des mains fragiles aux ongles d'amande. T'avais des cheveux de bêtes, associés à ton corps de déesse.

Dieu et monstres se mêlaient en toi, faisant ressortir tes yeux de pétrole dans lesquels baignaient les ténèbres de lumières qui te rendaient si spéciale.

Sous la lueur vague des milles soleils, les ombres dansaient sur ton visage et sur tes lèvres harcelantes, charnues et nues sous la faible lumière des astres célestes.

Ton ventre se soulevait, et on voyait bondir ta vie au dessous de ta chair. De ta poitrine fleurissait deux formes gémellaires si bien dessinées, aux allures éxotiques et aux senteurs imaginaires de pamplemousse et de citron.

Assis à te regarder du nombril aux fesses, j'avais l'air bien pathétique et j'avais une folle envie de te rencontrer.

Alors j'me suis levé, étourdi par ton apparence, j'me suis avancé vers ta silhouette. J'avais attiré ton attention, et c'est toi qui as parlé :

<< Tu me regardais.

- Je t'admirais.

- Je m'appelle Hope.>>



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