Un nouveau "majordome"

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17 janvier

Je m'activais dans ma chambre pour finir de me préparer à l'heure.

Les domestiques étaient en ébullition et mes parents aussi. Pourquoi ? Tout simplement parce que aujourd'hui, le remplaçant de Mathilda arriverait. À condition bien sûr que la météo ne le permette.

Tu y crois toi ? Un nouveau majordome !

Je sais moi aussi ça me choque, mais bon. Mathilda, l'intendante générale se faisait vieille et ni moi, ni mes parents ne comptions l'exploiter jusqu'à la fin des temps. Elle allait me manquer. Mathilda c'était comme une seconde maman, elle s'était occupé de moi de la naissance à aujourd'hui, avait tout fait pour moi y compris les tâches ingrates. Ménage, éducation, scolarisation, elle s'était occupée de tout !
Elle avait remplacé mes parents le plus clair du temps absents, elle était ma meilleure amie, ma mamie, c'était elle qui avait veillé sur moi des premières couches au premier appartement. Mais bon toutes les bonnes choses ont une fin ! Elle était partie à la retraite, et devait chaperonner son futur remplaçant durant tout un trimestre avant de pouvoir partir définitivement.

Au delà du fait qu'elle va me manquer, je n'ai jamais rencontré celle qui allait être la nouvelle intendante générale.

Parce que oui, je parle que de majordome depuis tout à l'heure mais il est inconcevable que mes parents aient choisi un homme pour me chaperonner. Ça allait forcément être une femme. Qui allait m'habiller, me coiffer, me préparer mon bain, nettoyer mes sous vêtements ? Certainement pas un homme ! Mes parents étaient peut-être parfois tête en l'air et avaient beau être distants au point d'en oublier mon anniversaire, ils ne pouvaient quand même pas oublier que j'étais une fille !

Enfin bref il était dix-huit heure moins dix et elle n'allait pas pas tarder à arriver. Je sortis dans le couloir désormais désert, dévallais les escalier avant de rentrer dans le salon principal. En rentrant j'aurais pu croire qu'un membre de la famille royale allait arriver. Ma mère avait veillé à ce que tout soit parfait. Toutes les vieilles peintures de nos aïeux était accrochées dans le hall d'entrée, ainsi que toutes les vieilleries familiales et tout autres oeuvres d'art censés représenter notre lignée.
Tous les domestiques étaient alignés dans l'immense salon, tous droits, tirés à quatre épingles. Pas un cheveux ne dépassait, pas un souffle sembler s'échapper. Ça, ça paraissait à mon simple avis carrément flippant. Mais bon ! C'est seulement l'avis de la seule et unique propriétaire qui restait toute l'année au manoir, c'est tout.

Ma mère s'était mise sur son trente et un version working-girl , tout comme mon père j'imagine et tout le monde semblait n'attendre que moi.

Et moi j'étais là en slim et chemise blanche... Si j'avais pu, je me saurais auto giflé. Mais bon, maintenant que c'était fait. Il était évident que je ne pouvais plus faire marche arrière, et je commençais à m'avancer dans la salle. Quand ma mère me vit, elle me sourit et me fit signe de venir m'asseoir à ses côtés à la table. Apparemment, le silence était de rigueur puisque aucun bruit ne pouvait se faire percevoir, pas un son, pas un souffle ne venait troubler le calme absolu régnant dans la pièce.
J'avais toujours aimé cette table. Elle était grande, très grande elle parcourait une grande partie du salon. Qui était je précise gigantesque. Elle était en acajou lustré, et de très beau détails en velours rouge et en fils d'or la parcourait. Le chemin de table était lui aussi en velours, directement incrusté à même la table. Cette table me rappelait tellement de souvenirs que j'avais développé un certain attachement.

Mes pensées furent brusquement interrompues par un sifflement aiguë sortant de le poche de ma mère. Elle mis rapidement la main dans sa poche avant d'approcher un biper de son visage. Soudainement elle se leva brusquement, et s'addressa à l'assemblée.

« Plus un bruit ils sont dans l'escalier ! »

Je déglutis, appréhendant le moment où je découvrirais ma nouvelle gouvernante. Je m'étais fait tout un film sur elle à partir des maigres informations que m'avaient donné mais parents à son sujet. À ce que j'ai pu en déduire elle était plutôt grande avec des cheveux noirs et de grands yeux noisettes, un visage fin, un nez insolant, des sourcils à la courbe douce et de fines lèvres roses. Très très aristocratique je sais.
J'avais aussi imaginé les différentes tenues qu'elle aurait pu porter. Peut-être une robe longue cachant ses jambes avec un grand ruban cintré sur sa taille et une longue natte. Ou une femme mûre au visage sévère et au chignon serré, ou peut être encore une mignonne petite vieille portant une grosse paire de lunettes.

De toute manière j'allais bientôt être fixée puisque la porte du salon s'ouvrit doucement sur Mathilda, toujours habillée de sa traditionnelle robe longue noire à la façon " maid " comme diraient mes amis. Un ruban retenant ses cheveux blanc et son petit air malicieux collé au visage.
Elle s'inclina tout d'abord dans notre direction, avant de solennellement annoncer mon père et
" notre invitée " comme disait elle. Des pas se firent alors entendre et mon père passa la porte. Sans personne à sa suite. Je compris alors pourquoi quand il annonça un petit speech de sa composition.

" Mesdames et messieurs, ainsi que ma chère femme et ma douce petite fille, comme vous le savez tous Mathilda partira à la retraite sous peu et il a fallut alors, lui trouver un remplaçant. C'est donc aujourd'hui que je vous présente le nouvel intendant et majordome du domaine, Valérian. "

...
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...Euh...Alors là, j'étais soufflée... Mon père n'avait tout de même pas dit les mots intendant et majordome quand même ? Il devait forcément y avoir erreur puisque c'étaient des mots purement masculin. J'essayais de comprendre les sens de ses mots quand mon père se décala pour laisser passer un jeune homme. Très jeune, même trop je dirais il devait bien avoir mon âge ! Il était pratiquement exactement comme je l'avais imaginé, à la seule minime différence près que c'était un homme !

« Léa, me dit alors mon père, Je te présente Valérian ton nouveau majordome. »

Le jeune homme s'avança alors, me pris délicatement la main avant de m'y déposer un doux baise-main, et de me dire humblement :

« Enchanté jeune maîtresse. »


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FIN !!!! alors, vous en pensez quoi ?!? Lâchez ça dans les commentaires, n'hésitez pas à me signaler la moindre faute d'orthographe et BIZZZZ LES GENS ! 😸😸😸 ❤

-L
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Le Majordome Où les histoires vivent. Découvrez maintenant