L'impossible

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Je restait muette tout en le fixant, les joues rougies, tandis que lui se releva gracieusement avant de se redresser de toute sa hauteur.
C'était impossible, comment, je me demande bien comment mes parents avaient pus être aussi... Stupides et inconscient pour avoir fait ça !
Un homme ?! Oui, un homme ! Ils avaient pris un homme, c'était inconcevable !!!

Je restait silencieuse, en essayant de contenir ma colère. J'aurais deux mots à leurs toucher plus tard. Je gardait la tête baissée pendant que mon père conduisait le majordome jusqu'à ses appartements, « que le jeune garçon ait le temps de s'installer » qu'il disait ! Ben voyons ! Quelle blague ! À se demander si ces deux crustacés au quotient intellectuel réduit qui me servait de parents, étaient capables de se montrer responsable pour une fois dans leurs vies ! C'était quoi leur problème ! Si c'était pour me maltraiter ainsi, ils n'avaient qu'à ne pas avoir d'enfant. Rhaaaa, je bouillonais intérieurement ! Tellement, qu'à peine le jeune homme sortit à la suite de mon père et les portes fermées, je sortis en trombe de l'autre côté du salon ignorant ma mère qui m'appelait et courus m'enfermer dans ma chambre. Vite fait, bien fait ! Cette fois ci s'en était vraiment de trop je me jetai sur mon lit et me mit à pleurer.

Dix bonnes minutes s'écoulèrent comme ça avant que quelqu'un ne toque à ma porte. Ma mère ? Sûrement pas, avec la fibre maternelle qu'elle avait. Tiens, qu'est-ce que je disais ? Mathilda rentra dans ma chambre, et vint se poser à mes côtés en me caressant les cheveux d'une main :

- Qu'est ce qu'il y a ma choupinette ? Me demanda t-elle de sa voix douce, qu'est ce qui te met dans cette état ?

Mais c'était pas possible ! Je lui répondit le calmement possible

- C'est un homme .... Lui dis-je en reniflant.

- Pardonnes moi, mon ange mais je ne risque pas de comprendre si tu t'obstines à parler avec la tête enfoncé comme ça dans ton oreiller... Me confia t-elle soucieuse.

- C'est un homme ! M'écriais-je alors brusquement d'une voix aiguë.

Bon, c'est mort pour le calme et le sang froid.

- Un homme, un garçon, un mec !!! Repris-je totalement hystérique. Nan mais ils sont bêtes ou quoi ? C'est quoi leur problème ?! Hein, dites moi ?! Ils sont pas nés aussi... Cons ! C'est pas possible ! Lançais-je alors virulemment en ponctuant mes paroles d'un lancer de coussin. Ils sont débiles, poursuivis-je, comme ci un homme pouvait me convenir à moi, une jeune femme ! M'écriais-je alors. Et puis....

- STOP ! s'écria alors Mathilda en me coupant alors là parole.

[ Ce que, je précise, et totalement interdit et passable de renvoi pour une personne de son rang. ] Mais bon, Mathilda étant Mathilda, je ne pouvais rien dire :

- Ça suffit ! Continua t-elle. Depuis quand vous ai je appris à vous exprimer ainsi jeune fille ? Me demanda t-elle en me lançant un regard colérique et en pinçant des lèvres.

Alerte danger, mon cerveau me déconseilla fortement de continuer sur ma lancée étant donné les signe de pré-agacement que montrait ma gouvernante. Je lui répondit donc en baissant la tête, honteuse de mon comportement :

- Excuse moi, je sais. Mais c'est tellement... Injuste ! Pourquoi un garçon, ça les auraient tué de prendre une femme ? En plus, il est pas trop jeune pour pouvoir être majordome ? Hein ? Il devrait être tout au plus domestique voir même étudiant ! Lui confiais-je en repliant mes jambes contre ma poitrine.

Elle s'arrêta alors de parler et je la sentit bouger derrière moi. Je me redressait alors et la vit me sourire joyeusement.

- Justement mademoiselle, vous vous dites bien que jamais je ne vous aurez laissé avec un homme, quitte à perdre mon poste et mes droits ? me demanda-elle guillerette

J'acquiesçai silencieusement de la tête. La pressant de la main de continuer.

- Évidemment, je ne vous aurez pas confier à n'importe quelle gouvernante. J'ai donc choisi la personne en qui j'avais le plus confiance.

- Lui ? Demandais-je intriguée

- Lui. Me confirma t-elle tout sourire

- Mais, pourquoi ? Je veux dire... Pourquoi ?

Je ne comprenais toujours pas pourquoi elle l'avait choisi lui et pas une autre.

- Parce que, me répondit elle en rigolant, tout comme vous, je l'ai élevé comme mon propre fils.

Alors là, je ne m'y attendais pas du tout ! Mais alors du tout !

- Comment ça ? Demandais-je confuse. Il a été élevé comme moi ?

- Oui. Je l'ai élevé comme mon propre fils après que ses parents ne soient plus en mesure de le faire. Il a d'ailleurs grandi dans la demeure à côté de la vôtre, bien qu'ensuite il ai du faire cavalier seul.

Je la regardais bouche bée. C'était pas possible. Elle ne m'en avait jamais parlé et puis pourquoi elle avait dû l'élever ? J'avais en tête de lui poser toutes les questions qui me passaient par la tête lorsqu' elle s'interrompit, se leva avant de s'incliner et de me dire en levant les deux pouces :

- Allez, il ne devrait pas tarder je suis sûr que vous vous entendrez merveilleusement bien. »

Je voulais lui demander pourquoi, quand de petits coups furent tapés contre ma porte. Mathilda autorisa la personne ä rentrer. Et à ma grande surprise, c'était Valérian, il était désormais en uniforme, dans son costume aux couleurs de la maison. Blanc, noir et argenté. Simple mais efficace comme dirait ma mère ! Et c'est quand il approcha que je pus enfin le détailler.

Il était bien plus grand que moi, peut-être un mètre quatre-vingt cinq, contre mon petit mètre soixante dix. Il avait les cheveux noirs corbeau, ce qui allait parfaitement avec son costume, les cheveux coupés assez court, en haut de la nuque. Une longue mèche cachait son oeil droit et lui tombait en travers du visage. L'unique oeil visible était d'un brun chocolat et rien quand le regardant je pouvais dire à quel point il avait l'esprit vif, intelligent et organisé.
Il avait un nez retroussé vers l'avant et de fines lèvres. Son teint était clair, sa peau semblait incroyablement douce. Il avait un visage simplement sans aucune imperfection.
Son costume queue de pie  noir aux détails argenté laissait voir de sa carure.
De plutôt larges épaules, un dos droit et des jambes fuselées. Il portait également une paire de gants blancs. En relevant les yeux. Je pus observer que sur ces boutons de manchette était gravé un corbeau sur une branche. Le symbole de notre famille.

Il était d'une perfection a couper le souffle. Pas un détail ne lui échappait.
Sans compter qu'il était plutôt beau. Des traits fins et symétriques, regard vif, une attitude et une prestance élégante et assurée. Il était vraiment impressionnant, du moins, assez pour me faire rougir comme une pivoine.

Puis, quand il s'inclina devant moi, Mathilda prit la parole avec le sourire.

« Tiens, Valérian, tu fais bien d'arriver maintenant j'étais justement en train de rassurer mademoiselle sur le fait que tu sois un homme. Tu sais cela l' angoissait tellement. Ça la rendait vraiment mal !  Au point qu'elle te prenais presque pour un pervers !  Mais ne t'en fais pas je lui ais dit que tu étais inoffensif »

... C'est pas possible...

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Voilà le deuxième chapitre. Bon,
pas satisfaite mais on fera avec.
Qu'est ce que vous pensez de Mathilda et Valérian ?  Comment va réagir Léa ?  Lâchez un com' !  😉
Dites moi ce que vous en avez pensé les fautes d'orthographe, signalez et à la prochaine.  ENCORE SOWY POUR LE RETARD ET BIZZZZ LES GENS !!!

          -L
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AlixCrush

Le Majordome Où les histoires vivent. Découvrez maintenant