le premier jour de mon majordome

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18 janvier

Je me réveillais doucement, les rayons du soleil perçaient à travers de mes rideaux. J'étais sous mes couettes, un oreiller posé sous ma tête et mes écouteurs posés sur ma table de chevet. Sûrement Mathilda. Elle avait aussi pensé à mettre mon portable à charger et mon sac de cours était prêt et posé sur une chaise en face de mon bureau.

Je me relevais et m'étirais de tout mon long, avant de reposer lourdement mes bras contre ma couverture. Je baillais et regardais distraitement en direction de mon réveil qui affichait six heures vingt. Great ! je m'étais levée avec dix minutes d'avance, ce qui signifie que Mathilda n'allait pas tarder à arriver. Motivée, je décidais de me lever par moi-même et jeta la couette pour pouvoir laisser passer mes jambes quand mes pieds touchèrent le carrelage froid.
...
Attendez ? Pieds ? Carrelage froid ? Et pourquoi je vois mes jambes ? C'était pas possible !

Prise d'une montée d'adrénaline, je courus jusqu'au miroir positionné à côté de mon dressing et me contemplait avec horreur. J'étais en chemise de nuit, on avait attaché mes cheveux d'habitude secs et rebelles en une magnifique tresse et un ruban cintrait ma taille. Ce qui, j'avoue, me rendais trop mignonne. Mais c'était pas le sujet ! Je m'étais endormie et quelqu'un c'était occupé de moi !
Oh, pauvre Mathilda ! Je m'en voulais d'avoir forcé Mathilda à faire tout ce travail pour moi. Parce que je savais que même si je n'étais pas bien grande, mon poids en revanche était... Hum comment dire " assez conséquent ". Loin de moi l'idée de dire que j'étais grosse, pas du tout ! mais bon même si ils ne se voyait pas,
Nous savions toute les deux que les kilos étaient là...

Pfff sans compter que ma robe de chambre était assez courte et m'arrivait peut être en dessous des fesses. Il allait réellement falloir que j'en change rapidement car je savais que les remarques de ma gouvernante allaient être très claires sur le sujet. Je l'entendais déjà me dire quelque chose dans le style :

« Quelle indécence jeune fille, on dirait le robe que vous mettez pour aller en soirée ! »

Ou une autre petite pique du genre.
Je continuais de me promener dans ma chambre lorsque trois petits coups furent tapées à ma porte. Je dis d'entrer à la personne, pensant que c'était Mathilda et lançait en baillant et en m'étirant :

- Coucou, alors qu'as-tu choisi comme tenue aujourd'hui ?

Je me retournais alors en écartant les bras et en souriant, m'attendant à voir Mathilda quand une voix masculine me répondit calmement :

- Bonjour mademoiselle, quel entrain stupéfiant. Aujourd'hui je vous ai choisi une de vos chemises en mouline à col décoré blanche et doré et votre kimono en maille fine kaki.

Il s'arrêta alors pour me regarder. Puis il me regarda un instant avant de me demander l'air soucieux :

- Ça va mademoiselle ? Vous semblez troublée.

Effectivement, je ne savais pas quoi dire puisque j'étais incapable de parler. Ma " robe " de chambre remontée jusqu'au ventre et rouge comme une tomate. Je tentais de former une réponse convaincante, mais tout ce que je réussi à faire fut une suite de bafouillement et de bruits aiguës.

Comment il pouvait réagir aussi calmement alors que je me trouvais dans cette tenue devant lui. Un calme plat alors que j'étais carrément en panique. Devant lui.

Rhaaaa C'était trop la honte ! Je savais plus quoi dire quand le rouge me monta à la tête et je me sentis tomber en arrière avant de sombrer dans le noir le plus total.

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Ma conscience se réveillait lorsque j'ouvris enfin les yeux. Je tentais de me relever, les yeux dans le vague, lorsque je sentit de main appuyer sur les deux extrémités de mes épaules et entendis Mathilda me parler de sa voix douce. Il me fallut un temps pour retrouver mes esprits, puis quand ce fut fait, j'avais une sale impression de
mal de crâne et de bouche pâteuse.

Oui voilà. Comme si je m'étais prise une cuite la veille. Génial !

Puis, une fois maître de mes esprits et de mes sens je sentis quelqu'un m'appliquer quelque chose de froid et humide sur la tête avant d'entendre la douce voix de Mathilda :

- Coucou ma petite princesse, tu as fait un petit malaise. Est ce que tu vas bien ? Me demanda t-elle soucieuse.

Je répondit par un grognement sourd digne du plus sophistiqué des ours.
Puis, la vis sourire tourner la tête et dire :

- Tu vois Valérian, il n'y avait pas besoin de s'inquiéter elle va bien ! De toute façon ça lui arrive souvent quand elle est gênée.

C'est en me retournant que je vis Valérian de l'autre côté du lit. Il me regardais comme le plus inquiet des homme. Ce qui me fit, évidemment, rougir de nouveau.

- Oh, je ne le savais pas.

Puis il se tourna vers moi et se courba légèrement et me dit contrit :

- Pardonnez moi jeune maîtresse, j'aurais dû m'annoncer avant de rentrer. Cela ne se reproduira plus.

- Oh non ne vous en fait pas Valérian c'est de ma faute ! répondis-je en voyant qu'il n'avait toujours pas relevé le tête. Il n'y a pas de quoi s'en faire !

j'appuyais mon geste en secouant les mains devant moi pour lui montrer qu'il ne s'agissait de rien du tout. Et pour cacher mon ambaras...

- Merci mademoiselle, peut-être désirez vous manger un petit peu ?

Je m'apprêtais à dire nan jusqu'à ce que je vois le contenu du plateau qu'il tenait dans ses mains. De quoi affoler Instagram ! Rempli, coloré et parfaitement sain, ce plateau était sublime. Et encore, je pèse mes mots !
Il était parfait !
Je dit à Valérian de le poser à côté de moi pendant que je m'élançais, avec toute la grâce d'un hippopotame pour saisir mon téléphone. J'étais toute excitée, jusqu'à ce que je remarque que Valérian me regardais comme si je venais d'une galaxie lointaine.

Il me regardais et son regard me transperçait. Nous restions bien une minute ainsi, à nous regarder dans le blanc des yeux. De la gêne mortelle contre incompréhension des plus totale.
Finalement ce fut Mathilda qui nous sortit de notre dialogue oculaire en me disant :

- Hum hum jeune fille, tu ne te dis pas que Valérian attend peut-être un merci ? Me dit elle en haussant un sourcil.

- Ah, si si. Merci Valérian c'est vraiment très gentil.

- Merci mademoiselle. Me répondit t-il. Irez vous en cours cet après-midi ?

Euh, pardon ? J'avais du rater quelque chose, cet après-midi ?
Je tournais la tête pour regarder mon horloge et m'exclamait :

- Dix heures et quart ?! Mais c'est pas possible !

- J'ai bien peur que si, me répondit le majordome, vous pourrez au moins profiter d'un petit déjeuner calmement.

Je ne répondit pas, et me recouchais sur le lit. Et m'endormis. Ma tête tournait et je me sentais nauséeuse.

Même si je ne m'endormis pas tout de suite, trop occupé à ressasser dans ma tête l'entrée du majordome dans ma chambre. Il fallait franchement que je me décide à faire un effort avec lui.
Et que j'en parle À TOUT PRIX À CÉCILE !!!

---------------------------------------------------------Bon... Plus que déçu par ce chapitre mais je devais tout de même le sortir alors bon.
Je promets d'essayer de me rattraper au prochain ! Je vous en ferait même un de 2000 mots pour l'occasion !
Dites tout de même ce que vous en avez pensé et lâchez un commentaire.
À la semaine prochaine et BIZZZZ LES GENS !!!
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