Ce soir Lily ne fut accueillie que par le chaleureux sourire de Margaret. Elle avait appris que cette dernière n'avait pas été collée, parce qu'elle fut immobile pendant toute l'altercation. Oui, étalée de tout son long sur le sol. Marie, quant à elle, ne pointa pas le bout de son nez pendant tout le repas, encore plus étrange, James Potter et ses amis, non plus. Heureuse, d'avoir passée un peu de temps avec le garde chasse, elle dévore son repas, comme un loup affamé. L'odeur de potager de citrouille, le goût des gâteaux un peu trop dur et de thé bouillant, le ronflement d'un gros chien noir et la lande luisant sous le couché du soleil ne fut qu'un vague souvenir lorsqu'elle rejoignit son dortoir pour se reposer.
Très vite, elle tomba dans les bras de Morphée.*
Près d'un somptueux palace, dans une clairière, où le soleil s'écumait de sa douce lumière; une jeune femme s'y aventurait. Ses boucles éclairées par l'astre de feu, rebondissant sur ses épaules, ses joues parsemées de part et d'autre de tâche brune qui fait ressortir ainsi, le vert des ses yeux.
Alors elle fit ce que chaque personne auraient fais, lorsqu'elle craque, lorsque l'on est à bout; elle s'assit sur la racine épaisse et rugueuse d'un arbre dépourvu de feuilles, et mît à pleurer, dans l'espoir que tout cela disparaîtra lorsqu'elle lèvera la tête, en un lit moelleux et chaud, munit de drap blanc immaculés; et non ce sol terreux. Tout ce passa très vite, l'arbre auquel elle fut adossée il y avait peu noua sa racine au niveau de la taille de la jeune, et d'un bruit craquelé, son tronc s'ouvrit. La jeune fille fut totalement engloutie par l'arbre. Elle n'aura pas eu le temps d'appeler du renfort, qu'elle avait déjà disparut en son cœur.
Mais cet arbre eu cet air familier, comme si elle le connaissait depuis des années, comme lorsque l'on reconnait une de ses amies que vous aviez en maternelle mais que vous n'arriviez pas à mettre le nom sur la tête de cette personne.
*
Lily se réveilla en sursaut. Deux fois en une semaine, ça devenait beaucoup trop fréquent à son goût. Elle se toucha le front, puis déposa une main sur son cœur, mine de rien, ce n'était qu'un rêve. Soulagée, elle soupirait.
Elle dépose un pied sur le sol glacial et un frisson général s'empara de son corps. Elle fixe la pendule accrochée au dessus de la porte de son dortoir, pour soupirer de nouveau. Elle affichait sept heures moins le quart. Elle mit un simple gilet en laine sur ses épaules et s'en alla, dans la salle commune, un étage plus bas. La salle commune est meublée avec beaucoup de gros fauteuils moelleux, une cheminée et des tables. Il y a également un tableau d'affichage, pour les annonces comme la date du prochain weekend à Pré-au-Lard, du prochain bal organisé au sein même de la Grande salle, mais aussi des annonces d'étudiants qui cherchent à vendre ou à acheter des livres de seconde main ou même à échanger des cartes de Chocogrenouille.
La fille effleura le fauteuil de ses doigts fébrile et chuchote le mot de passe à la Grosse Dame, qui ne manque pas de râler.
Elle serpentait à présent les couloirs du sixième étage ; sa baguette en main. Malgré les exclamations de quelques tableaux mécontents, elle continua sa route, traînant des pieds dans de misérables chaussons. Pour seul bruit, le ronflement des tableaux et ses pas claquant le sol à une vitesse régulière.
Mais à peine pensait-elle cela, que d'autres bruits depas se superposèrent au sien. Qui pouvait-être dehors aux lueurs del'aube ? Les professeurs ? Ou encore les elfes de maisons ?Faisaient-ils le ménage ? Ou leur ronde ? Elle se tourna et vite unesilhouette se rapprocher. Mais plus les secondes s'écroulaient et mieux lespersonnes étaient visibles. . Ce n'était sans aucun doute, James Potter, Sirius Black, Remus Lupin et à la traîne, Peter Pettigrow.
A pas feutrés, elle s'approche d'eux, une fois dans leur champ de vision, face à une fenêtre, elle s'exclama de sa voix la plus autoritaire, les bras noués sur sa poitrine.
- Qu'est-ce-que vous faites là ?
- Oh, Evans quel plaisir ! Mais on devrait plutôt te retourner la question, qu'est-ce-que tu fais là ?
- Ça ne te regarde pas Potter, alors...
Le tableau le plus proche ne cria pas gare et pria aux jeunes gens de se la boucler avant qu'il ne s'énerve.
- Alors le fais que l'on soit là, tout les quatre face à toi, ne te regarde pas non plus. L'affaire est close, maintenant laisse nous passer s'il te plaît, ajouta Remus.
- Je suis préfète, Lupin, dit-elle en désignant sur sa poitrine un emplacement vide.
- Moi aussi, mais à en juger par ta tenue tu n'en a pas l'air.
Un ricanement. Celui de Peter. Lily ne s'empêche pas de lui lancée un geste obscène de la main.
- Le port du badge ou non Remus ne change en rien mon rang, parle toujours, tu ne le porte pas non plus. Mais dis-moi Remus, je ne peux rien te dire selon ma position actuelle, tu es aussi un préfet. Mais... ça...
Elle pointe du doigt ses amis, dédaignant une grimace. Il y eu un silence où seul le ronflement des tableaux se firent entendre.
- Je retire vingt-cinq points à Griffondor, rétorque Lily.
- NAN !
- Et la coupe des maisons ? Lily tu ne sais pas dans tu t'embarques, tu vas finir par le regre...
- Serais-ce des menaces, Black ?
- Chuuuuuut, disrent les tableaux.
Lily repris la discussion en chuchotant consciencieusement.
- Chacun. Retournés dans vos dortoir, sur-le-champs.
Elle les fixe, bras croisés, sourcils plissés. A présent chacun allaient prétendre rejoindre leurs lits respectifs pour enfin faire demi-tour lorsqu'ils seront hors de vision. Mais elle était persuadée que ce n'était pas la première fois et que ce ne sera pas la dernière, non plus.
Les quatre silhouettes s'éloignèrent, mais malheureusement, la rousse s'aperçut que ce n'était pas le chemin des dortoirs des rouge et or.
Désolée pour ce chapitre peu attirant, mais pendant ces vacances, j'étais beaucoup occupée, mais me voilà ! Je serais un peu moins présente à le fin du mois et à la fin du mois de juin à cause de mes examens et de mes oraux.
Vous pensez quoi de ce chapitre ? Selon vous, que cachent les Maraudeurs ?
Vous préférez les dialogues en gras ? Un peu plus espacés ?
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Crescendo.
FantasyConcentrez-vous. Concentrez-vous avant la seconde guerre de Poudlard, pendant la terreur que propageait Le Seigneur des Ténèbres, lorsque la totale confusion reposait sur le monde des sorciers. Revenons en arrière de 20 ans, avant la tragique mort d...