Chapitre quatre.

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Ils ne s'en sortiront qu'avec le crédit d'une heure de retenue. Lily avait jurée pendant tout le trajet du couloir où l'altercation eu explosé jusqu'au bureau du professeur, des mots incompréhensibles. Selon elle, elle n'aurait rien eut si ces eux abrutis de sorciers incompétents ne seraient pas intervenus.

Evidemment, le professeur ne voulait absolument rien entendre et les avaient confiée au garde-chasse, Mr Rubeus, le temps d'une heure. De sept heure à huit heure au soir, après son cours d'astronomie. Les victimes, ayant été touché par des sort n'auront rien, sauf Mulciber.

La jeune femme fit un détour par sa salle commune afin d'y déposer son sac, où ses bouquins y étaient soigneusement classés. En traversant le portrait de la grosse Dame, une odeur douceâtre lui parvint jusque ses narines. Celle qu'elle humait depuis maintenait près de six ans ; elle ne se lassera dont jamais. Le bois fumait sous le feu qui crépitait dans la cheminée, les flammes dansaient ; les voix des élèves s'élevaient dans la salle commune donnant une ambiance qu'elle finirait par briser en descendant de son dortoir tantôt. Elle gravit les marches de l'escalier droit et y dépose son sac au pied de son lit. Mary y était assise en tailleur, un bout de parchemin dans une main et une plume dans l'autre.

- Mary ! Mais où est-ce-que Tu étais par Merlin !

A l'entente de son nom, la sorcière prit du recul, comme si elle encaissait un coup.

- Lily ? Que fais-tu ici, tu n'as pas cette retenue ? Parce que Margaret est déjà descendue.

- Margaret n'est pas en retenue. Je m'y rendais justement. Je suis venue déposer mon sac. Mais à qui est-ce-que tu peux écrire à cette heure-ci ?

- Oh... Je... Je comptais commander ma tenue chez... euh... Mme Gaichiffon, lui répondit-elle.

- Euh... ok, mais tu sais qu'il te reste pas mal de temps avant la fin de l'année scolaire, tu pourras te la payer lorsqu'on ira à Pré-au-Lard le week-end prochain ?

- J'aime m'y prendre à l'avance.

En guise de réponse Lily lui sourit et sortit de la pièce en prenant soin de refermée la porte derrière son sillage. Ce n'est pas en son habitude de paraitre si nerveuse pour une simple question. Apres tout, que pouvait-il y avoir de si intime qu'elle ne veuille pas lui dire ? Avait elle si peur que cela de se retrouvée avec la même robe qu'elle ? Si c'était le cas, elle de débrouillerait pour ne pas voir la même robe qu'elle. Et ce mouvement de recul lorsqu'elle lui a approchée.

En rentrant dans la salle, elle entreprit de rappeler les heures du couvre feu ; et que, si lorsqu'elle reviendrait il resterait encore des élèves, elle prendra la peine de tous les coller. Malgré les désapprobations ils acquiescèrent tous, la mine boudeuse. Une chose de faite.

Elle traversa pour la seconde fois le portrait de la grosse Dame et s'exila dans les couloirs, en direction des portes principales du château.

Le vent glacial du mois de mars lui fouettait le visage, son souffle saccadé, ses pas rapides et le frottement de ses mains entre elles n'arrangeaient rien du froid qui régnait dans l'atmosphère. Elle s'était vêtue de sa cape de voyage d'un violet pourpre et de son écharpe au couleur de sa maison qui ne lui tinrent gère chaud. Les bruits des créatures de la nuit ne furent qu'un lointain écho perdu dans la Forêt Interdite. L'astre blanchâtre luisait dans un ciel terne, donnant un aspect morbide au parc ; qui, dans la matinée paraissait tout aussi différent. Elle progresse dans la pénombre où au bout du chemin, dans une petite cabane en bois, devant un chant de potiron ou de cucurbitacées peut-être, l'attendais le garde-chasse.

Trois coups furent frappés avant qu'un géant vint lui ouvrir. Lily eut un mouvement de recul face à ce qui était présent en face d'elle. Hagrid avait des cheveux noir, longs et grandement emmêlés, une barbe et des sourcils broussailleux qui lui cachait presque tout le visage. Il faisait presque eux fois sa taille, mais comment une aussi grande et large personne pouvait-elle vivre dans une si petite et étroite demeure ? Il avait les yeux tel deux soucoupe, plissés pour s'habituer a l'obscurité et afin de distinguer qui se présentait en face de lui. Ses mains étaient aussi grande que le diamètre d'un couvercle de poubelle. Effrayant mais tout aussi fascinant songeait-elle, l'air béat.

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