L'art de vivre

6) S'évader

Je danse encore et encore... Je danse mal. Mais je danse. Je m'acharne pour y arriver. Je recommence encore et encore.Je tourne sur moi même au rythme du son de la musique. Mon souffle s'accélère. Mes battements de cœur s'accélères. J'ai mal à la tête. Je vois trouble. Mais je continu. Je recommence encore et encore pour y arriver. Ma tête me fait de plus en plus mal. J'arrive de moins en moins à respirer. Je vois de plus en plus trouble. Et sans rien pouvoir contrôler, je m'effondre au sol. Je m'assis,m'adossa au mur. Et laissa s'échapper mes larmes ainsi que toutes mes pensé négatives...

***

A bout de souffle, je sors de la salle de musculation pour rentrer chez moi. Mais, un son de musique classique m'interpella, et je me dirigea en sa direction.

La porte de la salle était grande ouverte se qui me permettait de voir se qui s'y trouvait. C'était la jeune fille que j'avais vus tout à l'heure, et qui ne m'avait même pas prêtée attention. Je la regarda danser, ou plutôt s'acharner. C'était loin d'être parfait, mais je trouvais ça quand même magnifique... Ou peut-être était-ce elle que je trouvait magnifique ? Surement... Après des dizaines de tours sur elle même, elle s'effondra au sol ! Je resta figé devant la scène... elle se posa contre le mur, et se mit à pleurer à gros sanglots. A la voir dans cet état, je ne peux m'empêcher d'allé la voir.

Je m'assis au près d'elle, et elle releva la tête vers moi l'air choquée.

-Qu'es-ce que tu fou là ?

Waou ! Super accueille !

-Euh... Je viens voir si tu vas bien...

-J'ai l'air d'allée bien peut-être ?

-...

-Et puis, pourquoi est ce que toi : "fils à maman" s'occuperait de moi : "orpheline dépravée" !

-...

-Alors, monsieur à perdu sa langue !

-Je...Euh...Je s'avais pas...

-Arrête... T'aggraves ton cas...

Elle se releva et parti en direction de la porte.

-Attend !

Elle se retourna et me regarda d'un air blasée.

-Quoi ?!

-Euh... Si tu veux je peux t'aider à t'améliorer en danse...

-"Monsieur fils à maman" c'est fait piquer par une mouche ? Se moqua-t-elle.

-J'ai un prénom tu sais !

-Oui je sais. C'est "monsieur fils à maman" !

Elle se mit à rire d'un rire méchant, et s'arrêta lorsqu'elle vit que je ne rigolais pas.

-Oh ! Ça va ! Si on a plus le droit de faire de l'humour !