12) Une viré nocturne

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Je me trouvai à l'hôpital, devant la chambre de Julie. Ses parents étaient en train d'être rassuré par les médecins, et mes amies et moi étions en larmes la regardant allongé sur son lit des tonnes de câbles branché à elle, et trois infirmière qui s'occupaient d'elle. Pourquoi ça arrive toujours à moi ? Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point ça fait mal... J'ai envie d'arracher mon cœur pour abréger mes souffrances ! Gabriel fit son entré, il était tout inquiet et tentait d'aller voir Julie, mais les infirmières le repoussèrent et lui fermèrent la porte au nez. Il se laissa donc tomber au sol, et se mit a à pleurer. Je savais se qu'il ressentait. C'étais la deuxième fois que ça m'arrivai.


Je ne l'avais pas remarquer. Mais il était bien là. J'eu envie de le gifler rien que de voir sa tête. C'était le pire connard que je n'avais jamais rencontré. Hésitant, il s'approchait de moi.

-Maddie...

Je lui collai une gifle, se qui me soulageai beaucoup, et m'approchai encore plus de son visage.

-Je te hais Matt Gueppi.


Je repartis vers mes amies, les yeux brillants, retenant mes larmes. Flavie s'approchait alors de Matt, et lui dit les larmes aux yeux encore sous le choc de l'accident de Julie.

-Tu ferais mieux de partir, c'est mieux pour tout le monde.

Par mon plus grand étonnement, il parti. Avec rancune, mais il était parti.


Un médecin sorti de la salle où se trouvait Julie, et commença à parler l'air sinistre...


-Euh... Je suis vraiment désolé... Mais, vous ferez mieux de rentrez chez vous... Elle n'est pas morte... Mais, elle est dans un coma profond... Et elle risque d'y rester très longtemps...

Sur ces mots, nous nous effondrâmes en larmes. Je n'arrivai pas à savoir si j'étais encore triste, ou si j'étais rassurée.


Les parents de Julie repartirent chez eux tout en pleurant. Et nous allions faire de même,mais lorsque je vis que Gabriel, qui lui, venait d'entrer dans la chambre de Julie, je le suivi.


-Tu ne rentre pas ? lui demandai-je.

-Non. Je veux voir si elle se réveille pendant la nuit.

-Mais, le médecin à dit que...

-Oui, me coupa-t-il sèchement, je sais ce que le médecin à dit. Mais, peut-être qu'il a tort...

Je lui sourie signe que moi aussi je le voulais, et rejoignis mes amies à l'extérieur.


Je franchis la porte de l'hôpital, quand une voix m'interpellait.

-Maddie !

Je me retournai pour voir qui c'était... Matt.

-Je me disais aussi que c'était trop beau pour que tu me laisse tranquille...

-Faut que j'te parle.

-Me parler de quoi ?

-De Lauraine...

-Désolé, mais ça ne m'intéresse pas de t'écouter parler de tes exploits sexuel avec une poupée gonflable.

-...

Il me regardai désespéré parse que je venais de lui dire. Personnellement, je suis fière de moi !

-Pff...

-Qu'est ce que tu veux, on change pas une équipe qui gagne !

-Et tu gagne quoi ?

-Euh... Les répliques les plus cool et tranchantes...

Il se mit à rire au éclat.

-Quoi ?! m'énervai-je.

-Rien...

-Pff...

-Donc ?

-Donc Quoi ?

-Tu veux bien discuter avec moi ?

-...


Je grimpa à l'avant de sa magnifique Bugatti noir, et le laissa m'emmener je ne sais où.


Il s'arrêta devant une gigantesque plage de sable blanc.

-C'était la plage préféré de Julie...

-Ça l'est toujours, me dit il avec un petit sourire réconfortant.


Nous nous avançâmes dans le sable encore tiédi par la journée ensoleillée qui c'était passé.Nous nous laissâmes tombé, et Matt prit la parole d'un ton sérieux.Pour une fois...

-Tu te souviens, du soir au je t'es dis que je t'aimais...

-Non, non, dit-je ironiquement.

-...

Il me regardai les sourcils froncé.

-Oh ça va ! Si on peut plus faire d'humour !

-Donc... Après, j'suis rentré chez moi, et j'ai trouvé dans ma poche de veste une lettre...

-Et c'était écris dessus que quelqu'un t'aimais pas, et c'était signé de mon nom. Mais en vrai, c'est Lauraine qui la écrit. Et comme un con tu la cru !

-Comment tu le sais ?

-Enfaîte, j'ai un morceau de gras entre mes deux oreilles, et des fois, ça m'arrive de m'en servir... Et comment t'as fais pour te rendre compte que t'étais le pire des imbéciles ?

-C'est ma sœur qui a entendu Lauraine se venter de notre couple dans les vestiaire à la danse...

-Étonnant ! Désolé...

-...Et elle a dit à Mia qu'elle m'avait écris une lettre et qu'elle l'avait planqué dans ma veste.

-Je savais pas que les poupées gonflables avaient un cerveau ! Enfin... Il doit pas être bien grand pour qu'elle raconte ses plans devant ta sœur...

Il me regarda l'air irrité par mes commentaires. Bon aussi, il y a de quoi...

-Désolé, mais je l'aime pas vraiment !

-J'avais remarqué...

-Au fait... T'es venu juste pour me dire ça, ou aussi pour accompagner Gabriel ?

-Aucun des deux...

-...?

-La voiture qui a renversé Julie... C'était moi qui la conduisait...

... une larme coula sur ma joue.

-Et Gabriel s'y trouvait aussi... On venait de sortir d'un bar...

-Je...

-Oui...


Les larmes qui coulaient sur mon visages étaient de plus en plus nombreuses, se qui troublait grandement ma vision. Matt avança sa main, et les essuya délicatement. Puis, il s'approcha de moi, et déposa un délicieux baiser sur mes lèvres tremblantes. J'avais vraiment envie que ce baiser dure pour l'éternité... Mais je ne pouvais pas le laisser faire sans que mon égo soit contrarier. Je le repoussa donc en appuyant sur son torse de la manière la plus gentille que je le pu,c'est-à-dire pas si gentille que ça... Il me regarda sans comprendre mon geste.

-Je... Je peux pas... Désolé...


Sur ces mots, je me leva et parti en retenant mes larmes jusqu'à ce qu'il ne me voit plus.

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