L'art de vivre

11) Un joint ça va, deux joints bonjour les dégâts !

PdvJulie

Mes putains de parents me force encore à aller en cours ! J'en ai vraiment marre ! Mais bon, je suis obligé...

Je monte dans la barque de Charon et le laisse m'emmener en enfer navigant sur le Styx... Non je blague, je prend juste le bus pour aller en cours, et mon chauffeur il s'appelle René...

Arrivée, je sauta dans les bras de Gabriel. Pendant les semaines passées, nous nous étions beaucoup rapproché. Mais pas au temps que je le souhaitait...

-Ça te dit on va faire un tour à la plage ? lui proposai-je.

-Ouais, pourquoi pas.

Nous nous dirigeâmes donc à la plage.

Devant le magnifique panorama qui se trouvait devant nous, nous enlevâmes nos vêtements et courûmes en direction de l'eau. Nous nous battîmes et nous nous éclaboussâmes. Et je ne sus comment, mais je me retrouvai dans ses bras. Nous nous regardâmes dans les yeux quelque secondes. Puis, il déposai délicatement ses lèvres sur les miennes... Se fut le plus beau jour de ma vie...

Après quelque minutes encore sur la plage, il me ramena chez moi. Et lorsque j'ouvris la porte... Ma mère commença déjà à m'engueuler...

-Julie !

-Quoi ?

-Le proviseur nous à appelé pour nous dire que tu n'étais pas là ! T'as en encore séchés les cours ! Non mais tu te prends pour qui ?

Elle me hurlait de dessus avec le téléphone à la main. Elle s'approcha de moi, et me colla une gifle.

-Donne moi ton portable !

-Quoi ?!

-Tu m'as très bien comprise !

Je sorti mon téléphone de la poche arrière de mon jean, et lui donna d'un geste brusque, puis partis dans ma chambre en tapant des pieds et en claquant toutes les portes que je rencontra.

Je fermai la porte à clé et m'effondrai sur mon lit en criant de rage. Je me levai et me dirigeai vers mon placard, pour en sortir une petite boîte métallique. Je m'assis sur mon lit, ouvris la boîte, et en sorti un paquet de feuilles, un briquet, un morceau de carton, et un petit sachet transparent remplie d'herbe. Je roulai un premier joint, et le fuma. Puis un deuxième... Jusqu'à ce que mon cerveau ait du mal à les compter. Je me levai temps bien que mal, et allumai ma chaine hifi, pour écouter Fonceder de MZ (média). Ma mère rappliquait et hurlait pour que j'éteigne. Je m'approchai donc de la chaine, appuya sur le bouton pour mètre le son au maximum, pour ne plus l'entendre. J'explosai de rire et m'allongeai sur mon lit. Calmé, je m'assis et regardai devant moi...

Je me levai en direction de ma fenêtre, et l'ouvris. Je passai une jambe, puis l'autre, et sautai. Je me ramassai comme une merde au sol, mais grasse à tous les joints que je venait de fumer, je ne sentis rien. Je me releva et commençai à marcher. Enfin, j'essayai plutôt... Il faisait nuit, et j 'étais défoncée. Alors sans commentaire !

Je zigzaguai sur le trottoir en direction de chez Solenge. Cela fait depuis la maternelle que nous sommes meilleurs amies ; c'est la seul personne à qui je peux réellement faire confiance.

Au loin, j'aperçus deux blonde vénitienne entrain de marcher... C'étaient Solenge et sa sœur jumelle Aurélie. Je traversa la route en courant pour les rejoindre.

-Solenge ! Aurélie ! Attendez moi !

***

PdvSolenge

Je me promenai avec ma sœur dans Montpellier, quand une voix nous interpellait...

-Solenge ! Aurélie ! Attendez moi !

Nous nous retournâmes, c'était Julie qui courait dans notre direction. Vu comme elle courait, elle ne devait pas être dans un état naturelle...

Au même moment, une voiture passa... Une Bugatti noir décapotable...

 Se fut le pire jour de ma vie. La voiture roulait au moins à cent kilomètre/heure. Julie gisais sur le sol, une tache de sang à ses cotés. Je restai avec ma sœur, figé, attendant qu'elle se relève. Mais c'était peine perdu... La voiture qui était déjà partie loin, refis son entré et s'arrêtai brusquement. Matt et Gabriel en sortirent... Oh mon dieu ! C'est vraiment le pire jour de ma vie. Ma tête me fait un mal de chien, mon souffle s'accélère, je tremble comme une feuille. Je suis confuse. Je n'arrive pas à y croire... Je comprend maintenant ce qu'a ressenti Maddie le jour où Liam est mort. La pauvre... Ça va faire la deuxième fois.