Chapitre 11 : Douce pluie

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" Dans la vie , nous avons deux choix vivre les choses telles qu'elles sont où les vivre telles qu'elle pourraient être ."

    Mardi ... Quel jour maussade s'annonçait ... Mon moral était au plus bas , j'étais hantais par de mauvaises pensées ... Je n'avais toujours personne à qui confier mon chagrin .
    Ce jour là , il n'y avait pas cour . La journée serait donc aussi triste que le ciel , qui lui aussi semblait pleurer . J'étais en harmonie avec le monde qui se trouver de l'autre côté de ma fenêtre . Comme moi ,  il semblait retenir le grondement de sa peine . Le firmament était si loin de moi et à la foi si proche . Ses larmes lessivaient les trottoirs , son teint lui était aussi aussi pale que le mien . J'étais comme le firmament toujours là dans l'Ombre sans que personne ne remarque mon désarroi. La grisaille envahissais mon coeur et pénétrait toute mon âme . Personne ne savais ma détresse . Le désespoir était ma seule compagnie . Il  grandissait en moi m'affectant , m'étouffant d'une grande solitude . Le poid de la mélancolie engourdissait mon coeur , jusqu'à le faire taire .
     Dans un long soupir je collais mon front contre la fenêtre , je fermai les yeux . Je cherchais l'apaisement. J'espérais que le ciel me face un signe , qu'il  me tende la main ...  Si seulement quelqu'un pouvait entendre mes prières , comprendre ma douleur , réconforter mon chagrin .
Un éclair éclata , je sentais dans ma poitrine un sursaut de stupeur . Mon coeur se serra , des perles salées coulaient encore sur mes joues ... 
Je m'en remettais au destin . J'allais donc perdre Maxime . L'attente de ce rendez vous me rapprochais chaque seconde d'une solitude plus grande encore . Je ne pouvais pourtant me résigner à le perdre ... J'ouvrais lentement mes yeux regardant le ciel ,  je souhaitais de tout mon coeur qu'il pense à moi comme moi je pensais à lui . De mon regard , je m'adressais au ciel , qui lui aussi faiblissait encombré de noirs nuages . J'inscrivais inlassablement sur la buée de la vitre , le nom de mon douloureux amour , Maxime . Cela me rapprochais de lui .
     Je criais ma détresse , frappant , criant , hurlant dans mon oreiller ... La vie était injuste . Je ne voulais plus être seule. Je voulais me sentir en vie .
     J'allumai une cigarette , ouvris la fenêtre et m'assis à son rebord . Je fumais à grande bouffer comme si sa fumer me donner un second souffle . Je tendis la main , les gouttelettes ruisselaient entre mes doigts , douce nature . Le mascara s'étalait sur mon visage noyer de larmes . Cela m'étais égale de paraître laide , mon coeur étais brisé . Mon visage était à l'image de mes sentiments , sombre et éteint . Maxime était la cause de tout les maux . Parfois je l'aimais parfois je le haïssait , tant je souffrais par amours . Notre amour , porteur d'espoir verrai donc fatalement son crépuscule mercredi ... Pourquoi les choses  devaient être comme elles étaient  ... Si seulement elles pouvaient être  ... Différentes . J'avais goûtais le bonheur avec Maxime mais je finissais en pleure . L'amertume paralyser mon coeur et tout mes membres . J'agissais bientôt de façon automatique . Tomber amoureuse c'était tomber de toute façon .Il avait fait prisonnier mon coeur et l'emporterait avec lui . Allais-je survivre à ce nouveau manque affectif ?  Mon coeur avait tant enduré ...Dans ce qu'il restait de jour , je ne voyais que les nuées . Les grondements du tonnerre ne faisaient qu'un avec les battements de mon coeur sanglant . Maxime me manquais terriblement . J'aurais aimé être à ses côtés pour que tout recommence . Pour laisser une dernière chance à notre amour ... Notre histoire s'effaçaient sous l'abondance de mes larmes , avant même qu'elle ne puisse s'écrire . Il fallait que je surmonte cette obstacle , que je supporte encore . Il fallait voir le côté positif de la chose . Même dans les méandres de la vie on avait toujours le choix . Se résigner à vivre les choses comme elles étaient et subir . Ou vivre ce qu'elles pourraient être et continuer d'avancer . Peut être qu'il ne voulait pas me quitter en réalité .
Les rayonnements du soleil perçaient délicatement les épais nuages . Ils traversaient à présent tout à fait le firmament . La pluie s'affinait , jusqu'à cesser entièrement . Une traînée coloré s'installait confortablement dans le ciel. La douce pluie et la lueur chaleureuse de l'étoile solaire ne faisaient qu'un . Cet assemblage annonçait un renouveau . Le soleil de sa chaleur effleurait tendrement mon visage . Le ciel s'éveillait malgré la tempête qu'il l'avait abattu . Devais-je moi aussi m'éveiller ? La lumière l'emportait encore sur l'obscurité . Le signe était là ! Il fallait vaincre les inquiétudes et se laisser porter par l'espoirs qui me rattachais à la vie , ici bas .  Un mince sourire éclaira mon visage , autrefois éteint . La mélancolie et le désespoir s'éloignaient main dans la main . Ils me quittaient . Guérit-ont réellement de leur venue ? Eux qui accompagnent nos vie . Nul ne le sais .
Je finissais ma cigarette . J'allais donc refermer la fenêtre quand tout à coup une voiture s'arrêta à l'angle de la rue .
Ce que j'aillais voir allez tout chambouler ...

Maman, tu m'aimes ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant