Chapitre 4 : Nothing lasts forever

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Le soleil brillait de son pleins derrière ma fenêtre, les oiseaux chantaient, la vie continuais son chemin dehors, tout était bizarrement embellis. La première fois depuis 18 ans de vie, je me suis levée le sourire aux lèvres au petit matin. Je m'étais habillée sous les aires de Troye Sivan et pris mon bus avec years and years dans les oreilles. Je ne pouvais nier la source de cette bonne humeur. J'avais carrément hâte d'arriver au boulot. Un boulot que hier a peine je détestais comme la peste. Peut-être ce n'était pas tant le boulot en sois qui me réjouissais mais plutôt une personne. A cette pensée je secouais la tête, un sourire aux lèvres. De toute façon il fallait pas que je me réjouisse, c'est le genre d'histoire qui finisse toujours mal et puis je n'avais même pas de certitude qu'il serait là. Malgré la résistance de ma raison, mon sourire s'encrait sur mon visage. Au point où la jeune femme de l'accueil c'était même prise une seconde de son temps à me demander pourquoi je souriais aussi bêtement. Même si cela a duré le temps des regards pour qu'elle finisse par me tendre un petit bout de papier avec plusieurs instructions dessus. Au fur et a mesure de ma lecture mon sourire s'effaçait et emportait ma bonne humeur.

Je n'étais pas une seule seconde à l'arène aujourd'hui. J'avais des costumes, des amuse-bouche, des litres d'eau et une nouvelle lampe pour les dressings à chercher. Les lieux dit étaient littéralement au quatre coin de Londres, récupérer tout ça me prendrais des heures dans le transport commun et une petite seconde à l'arène pour tout déposer. Ce qui voulait dire que je pouvais faire une croix sur Monsieur Styles, aujourd'hui. Stupide moi, je me suis encore laissée prendre par ce stupide espoir. Pourquoi ne peut-il pour une fois ne pas m'arriver un truc bien ? Du changement rien qu'un peu. Cette éternel routine de mésaventure me rendait malade. C'est comme tendre la main vers la lune avoir l'impression de bientôt l'attraper mais elle nous échappe toujours. La lune c'est la représentation de ma vie. Peut-être que chaque chose avait sa raison d'être et la mienne c'était de vivre une banalité de vie. J'enfonçais le bout de papier au fond de ma poche et tournais des talons en direction d'une journée merdique.

Comme si mère nature avait une connexion à mes humeurs, des nuages orageux encombraient doucement la rive gauche de Londres près à gronder d'une minute à l'autre. Merci mère nature du soutien mais je n'ai pas de parapluie, donc si ça pouvait attendre la tempête. Je soufflais une énième fois avant d'entrée dans mon troisième lieu dit et c'était chez le costumier. Un homme d'âge mur m'accueillis dans le magasin. Je lui tendais le ticket des références et il m'annonça qu'il reviendrait dans cinq minute avec mes affaires. Je traversais les rayons pour passer le temps. Y avait des trucs sympas, comme des robes princesse pour lesquelles j'aurais tuer plus jeune. Je sortais d'un des rayons la robe de Raiponce, un sourire nostalgique me prit et une envie de remonter le temps :

- Très Jolie robe. Elle vous irait à merveille ! Je relevais la tête surprise vers cette voix et croisait dans le miroir d'en face le regard d'une personne que je ne pensais revoir.

- Harry ! Pas possible ce genre de truc son vraiment pas possible. Je me répète mais ce genre de coïncidence ne peuvent exister, pas à moi, pas a une routarde comme moi. Je me retournais un sourire aux lèvres. Mais la personne que je découvrais derrière moi n'était de loin pas Harry. Il s'agissait bien d'un jeune homme aux cheveux bouclé mais avec une couleur bien plus claire et aucune fossette apparente à son sourire.

- Ah je suis désolée de vous décevoir mademoiselle, vous faites erreur sur la personne. Il me souriait poliment pendant que le mien se fanait doucement. J'étais devenu dingue. Ou alors mon subconscient me jouait des tours. Comment c'est possible d'autant vouloir revoir une personne au point de se l'imaginer ? Qu'elle était la force d'attraction qu'Harry avait sur moi ? Je dois être désespérer au point de m'attacher sans relâche à la seule chose folle qui me soit arriver en une vie.

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