Les yeux du tigre

Chapitre 1 - Naissance

            C'est à Ainsworth que se déroule mon tout premier cours de l'année. Je suis nouvelle dans l'établissement, les raisons ? Mes parents ont voulu déménager pour se forger une nouvelle vie. Moi, on ne m'a bien sûr pas demandé mon avis. Je me présente, je me nomme Kimberley WHEELER, j'ai dix-huit et presque dix-neuf ans. Mon père se nomme Matt et ma mère Abby. Notre nouveau chez nous est splendide, mal grès le fait que je ne voulais pas partir de ma campagne d'origine. La maison est grande, il y a des baies vitrées partout, comme cela le soleil peu rentrer, le salon est spacieux et la cuisine est ouverte, moderne, rouge et noire. Ma chambre se trouve au premier étage tout au fond, spacieuse elle aussi mon lit est rond avec des draps rouges comme les coquelicots, j'ai un balcon, pour prendre l'air ce n'est pas si mal, et puis la vue est magnifique aussi puisqu'elle donne sur une forêt avec ses couleurs d'automne. Ma salle de bain est dans la même pièce, baignoire enfin tout ce qui me plaît.

La première sonnerie retentie. C'est l'heure de notre cours d'histoire, il ne reste qu'une seule place à côté d'un jeune homme, châtain blond, les yeux bleu intense, je m'assoie à côté de lui. Il me demande de rester éloignée de lui, à croire que je suis repoussante. Je me dis qu'il est timide et qu'il ne supporte pas le contact avec d'autres personnes, cela me permet de me rassurer. Notre professeur se présente.

- Bonjour, je suis votre professeur de cette année, monsieur COPELAND, j'enseigne l'histoire, mais j'aime aussi raconter quelques légendes à mes élèves.

- Monsieur, c'est le début de l'année vous pouvez nous en raconter une pour nous mettre dans le bain, disait Mattew.

D'après les rumeurs, Mattew est le plus populaire de l'école. Grand, blond, assez musclé, yeux marron, quant à mon voisin je ne sais ni son prénom ni son nom, j'essaierais de me renseigner un peu plus tard. Maintenant il est temps de suivre un peu ce que raconte notre cher monsieur COPELAND.

- Cette histoire que je vais vous transmettre, m'est issue d'une légende racontée il y a quelques centaines d'années. La légende provient originellement d'une personne nommée Davy, âgé d'une vingtaine d'années, grand, à peu près un mètre quatre-vingt, ses yeux ... personne n'a jamais pu les décrire, sa chevelure était noire mais quelques reflets s'éveillaient au levé du soleil. Alors qu'il partait avec sa famille dans sa maison de campagne située dans une attrayante campagne verdoyante aux Etats-Unis, pas loin se situait une forêt dans laquelle personne n'a jamais osé pénétrer. Lorsque Davy voulut rentrer dans cette forêt, il vit un tigre, un tigre blanc orné avec des yeux bleu comme le ciel lorsque le matin se lève, d'un pelage blanc comme la neige, et ses rayures noires comme de l'encre. Davy étant curieux voulut s'approcher de ce tigre, celui-ci rugit, il s'arrêta net devant lui, plus un bruit, plus un mot, plus un son. Le jeune garçon était fasciné par cette bête, jamais lui ni personne ne pouvait un jour découvrir dans cette forêt un tigre de cette envergure.

Le jour suivant, Davy voulant retourner dans la forêt pour revoir cet animal presque indescriptible, se rendit donc dans cette forêt au même endroit, au même moment de l'évènement d'hier. A son étonnement, il y vit une jeune fille à la longue chevelure d'un blond clair presque blanc comme neige ; voulant s'approcher de celle-ci, il marchât sur quelques brindilles il s'arrêta sur le coup. La jeune fille qui avait entendu les craquements de brindilles se retourna brusquement et vit le jeune homme à quelques mètres d'elle, décida alors de s'enfuir au fin fond de la forêt :

- Non ne t'enfuis pas, cria Davy, je ne veux pas te faire de mal !

Aucun espoir, il se retrouva sur un tronc d'arbre, qui n'était pas en très bon état, puisqu'il avait beaucoup de mousse et quelques écorces commençaient à tomber sur le sol. Le jeune garçon doutait de lui, pourquoi m'a-t-elle fuie ? Suis-je effrayant ? Après quelques heures de réflexion il décida de rentrer chez lui. Ses parents étaient inquiets.