#13 : Coup monté

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Quand je m'apprêtai à partir quelqu'un frappa à ma porte. En pensant qu'il n'oserait pas revenir je soupçonnai que ce soit Kate mais non c'était CHRISTIAN...

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Il entra comme si il était chez lui (bon d'accord il était chez lui mais peut-importe) et s'assit dans mon fauteuil. Je le fusillai du regard et entrepris de parler mais il le fit avant :

- Je ne vous dérange pas j'espère.

Mais qu'est-ce qu'il m'énervait, je préférai rester poli et déclarai :

- Non mais j'allais partir.

- Tant mieux, je n'en ai pas pour longtemps.

- Qu'avez-vous à me dire ?

Il se figea et prit un air curieux. Je ne m'en étais pas encore rendu compte mais il était très beau. Sa bouche s'ouvrit et j'essayai de me concentrer sur autre chose.

- Je n'ai pas pu passer plus tôt et j'ai essayé de me libérer pour passer avant que vous partiez.

- Et ?

Il soupira et s'approcha de moi. Il était bien plus grand et pendant un instant je me sentis très petite. Il souriait et je pouvais apercevoir ses dents extrêmement blanches. Il me prit le menton d'une main et me demanda :

- Vous n'êtes pas contente que je sois venu vous voir ?

Je tremblais tellement il me faisait peur. J'enfonçai mes ongles dans ma paume pour ne pas éclater en sanglots ou lui crier dessus je ne sais pas. Mais je répondis le plus sérieusement possible :

- Non !

Il lâcha mon menton, contrarié et se recula un peu. Il parla tout bas comme si il était seul dans la pièce :

- Comment vais-je la séduire ?

Je me sentis rougir et je reculai de deux pas mais j'heurtai le mur. Si il avançait j'étais mal. Comme si il lisait dans mes pensées, il s'approcha de moi avec un air que je n'aimais pas du tout. Je jetai un rapide coup d'œil derrière moi et je m'aperçus que ce n'était pas un mur derrière moi mais la porte. Je frémis tandis qu'il avançait.. Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit il se pencha au dessus de moi et tourna les clés que j'avais laissé dans la serrure. Il les retira et les glissa dans sa poche puis il retourna l'air de rien s'assoir dans le fauteuil. Je tapotai vite fait ma poche arrière et je me rendis compte que j'avais laissé mes doubles dans mon sac à mains qui était sur mon bureau, près de lui. Je décidai de lui demander pourquoi il faisait ça, peut-être qu'il n'avait pas de mauvaises intentions :

- Qu'est-ce que vous voulez ?

J'essayais de rester calme et de ne surtout pas montrer la panique qui s'éveillait en moi. Il me répondit l'air de rien :

- Rien de spécial, j'aime être en votre compagnie. Mais si vous tenez à savoir...

Il se releva et s'avança vers mon bureau où mon téléphone était encore posé. Il le saisit et me demanda :

- Pouvez-vous me taper le code ?

J'étais trop terrifiée pour résister et je le rejoignis prudemment. Je tapai le code aussi vite que je pus et il reprit le téléphone. Au même moment ce dernier se mit a sonner. Il me le montra, c'était Thomas. Il sourit quand il vit la tête que je faisait et demanda :

- Puis-je répondre ?

J'hésitai soucieuse et je répondis simplement :

- Est-ce que j'ai le choix ?

Il inclina la tête et tout en portant mon téléphone à son oreille il dit :

- Pas vraiment !

Il mit en haut parleur et j'entendis sa voix :

- Lea, tu as terminé ?

- Ce n'est pas Lea, c'est son patron !

- Oh et elle n'est pas là ?

- Si mais nous sommes très occupés.

Je comprenais petit à petit son jeux. Je m'approchai pour reprendre le téléphone mais il mit un doigts sur mes lèvres et sourit narquoisement. Je compris que je n'avais pas intérêt à m'interposer. Thomas continua :

- Je vois, dites-lui que j'ai appelé alors.

- Ce ne sera pas nécessaire, elle vous entend.

Thomas commençait à s'énerver, je le connaissais par cœur et à sa façon de soupirer je comprenais qu'il allait juste lui crier dessus.

- Passez-là moi alors !

- Je crois qu'elle ne désire pas vous parlez.

Je fulminais, il n'avait pas le droit de faire ça. Comment j'allais expliquer ça à Thomas. Christian n'avait pas effacé son horrible sourire. Je n'avais aucune idée de ce que Thomas allait dire mais il semblait plus vexé qu'en colère :

- Je crois qu'elle sait parler alors donnez-lui le téléphone !

- Puisque je vous dis qu'elle ne veut pas vous parlez.

- Est-ce que vous pouvez m'expliquer ce qu'il se passe ?

- Je pensez que vous l'aviez deviné.

- Est-ce qu'elle m'entend toujours ?

- Oui.

Je ne pouvais plus rien dire, j'étais complétement paralysée par ce qu'il était en train de faire. Je voulais absolument savoir ce qu'il allait me dire :

- Bon, je suppose que tu ne vas pas rentrer ce soir...

Il devait attendre que je me manifeste mais je ne pouvais rien dire . Il continua :

- Rappelle-moi, il faut que tu m'explique !

Christian se tourna pour que je ne le vois plus et il lui dit :

- Au revoir.

Thomas raccrocha au moment où il entendit sa voix et je dus lutter pour ne pas le supplier de me rendre mon téléphone. Mais il le posa sur la table et sortit les clés de sa poche. Il soupira assez fort pour que je puisse l'entendre même à travers ma bulle puis il se tourna vers moi et me dit (toujours avec le même sourire) :

- Voilà quelque chose de fait ! Toutes les employées qui me plaisent doivent être célibataires. Or en ce moment la seule employée qui me plaise c'est vous !

Je frissonnai quand j'entendis le bruit de ses pas sur le sol et je tressaillis quand j'entendis le bruit de la clé dans la serrure. Puis je m'écroulai quand j'entendis le bruit de la porte se refermer derrière moi.

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Suite bientôt même si c'est de plus en plus nul mdr.....BBBBBYYYYEEEEEYYYYEEEEE !!! <3

Une amitié, ou plus ? TBSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant