Khadidjatou, les couleurs du destin

Ma nouvelle Chronique

     Récit d'une mulâtresse
 
  La vie est un mystère qu'on doit vivre et non un problème à résoudre.

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   Dès ma venue au Sénégal , loin des horizons de l'hexagone , j'ai su que ma vie ne serai plus ce conte de fée que mon père m'avait fait vivre depuis toute petite.

    J'avais grandi, et je me sentais trop petite sous les ficelles de mon riche vieux père. Je voulais voler de mes propres ailes , loin de la protection paternelle.

   Ma rencontre avec ce sénégalais du nom de Mouhamadou Moustapha El Bachir Gaye a été mon unique chance. Je l'aimais et lui aussi , c'était un des mannequins de l'agence de mon père , mais quand celui-ci avait découvert notre relation il l'a chassé comme un chien et ce pauvre a dû rentrer au bercail n'ayant plus de boulot.

   Bête , naïve et amoureuse je l'ai suivi , laissant en plan mon père égocentrique ne pensant qu'a sa fortune.

   Je n'étais pas de son monde et je n'étais pas non plus de ce nouveau monde où j'allais.

   Non ce n'était pas mon monde , je n'avais pas de monde , séparée entre deux races , aucune ne voulait m'intégrer.

   En France je n'étais que cette metisse de Suzzane et au Sénégal je suis ' Suzanne toubab'.

   Au début je prenais cela pour un jeu mais au fur des temps j'ai compris que cette appellation n'était que pour me rappeler de nos différences d'origines.

Tous ces événements qui heurtaient ma vie m'ont conduit à toi , croyant que tu seras mon ange gardien. J'avais survécu mais là je n'étais que cendre , réduite en miette.

Qui ?

    Moi Suzanne Tyfa Lemarchal , métisse de père Franco-britannique et d'une génitrice noire africaine inconnue.

Mon récit ,
    Ma vie , une histoire , Ma destinée avoir rencontré cet inconnu aux dreadlocks ,beau , galant et aimant. Je l'ai suivi de loin , tout pour lui , pour son pays pour sa famille pour l'amour que je lui portait. Mes efforts réduits à néant quand je découvre que je n'étais que leur pion, coupable de ma différence de couleur de peau et de ma culture .
Je ne supportais plus leurs remarques déplacées , leurs sous entendues , leurs moqueries.
Vivant comme une tigresse pour survivre dans cette société hypocrite prônant une * teranga sénégalaise*.

    Mise en marge de la société , réduit au niveau des animaux , je n'étais plus personne.
  
   Je n'étais plus cette metisse qui vivait aisément en France.

    Certes je suis sur l'identité de Suzzane Tyfa Lemarchal , mais j'avais changé, ils m'ont changé quand ils me l'ont pris.

Partie , je suis arrivée et j'ai vécu.

   Où , quand , comment et qui c'est à suivre dans les prochaines lignes.

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    Voilà un petit aperçu , comme vous êtes tombé sur cette chronique je vous souhaites la bienvenue et si vous continuez à lire je vous souhaites une bonne lecture dans le récit d'une mulâtresse.

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