Khadidjatou, les couleurs du destin

Deuxième Partie

Khadidjatou, la seule solution trouvée

    -Thies , Dakar , Thies , Dakar était les principales destinations que criaient les apprentis des bus du petit garage de notre village. A ce moment je n'avais rien même pas quelque chose à me mettre sous la dent et ça depuis la nuit dernière où j'avais decider de quitter mon petit village où je ne me suis jamais autant éloigné et dire que j'allais la quitter plus précisément la fuir. Je ne sais pas si c'était la meilleure chose à  faire mais  moi je ne pouvais ou ne voulais plus retourner en arrière,  retourner dans  mon village dans ma maison ça serai du vrai suicide . Alors j'enlève cette pensée de ma tête et me faufile discrètement dans le car à destination Dakar. Après m'être installé au derrière à côté de la fenêtre j'essayais de rester tranquille. Mais quand les portes se  refermirent sur moi et que toutes les places ayant étaient prise je redoutais la suite.
   -pass , pass ,pass(demande du coût de trajet)  criait l'apprentis en balançant sa main droite. Les clients sortaient déjà leur argent le donnant ainsi à l'apprentis qui les recuperaient habilement.        
Arrivé à ma hauteur la  vieille dame récemment assise à mes côtés lui donna son " pass "
   -sokhnassi  pass wayy na gaw(femme votre coût pour le  transport et faite vite) me lança l'apprentis l'air pressé
   -balmako sama mak (pardonne le moi frère stp) dis-je à voix basse  tellement basse que je doute qu'il m'est entendu.
    -et il y a pas de ça ici deh, tu donnes ou tu sors me répondit-il ebahit par mon affirmation
   -je n'ai rien wallay svp ne me faites pas descendre  le suppliais-je en pleur . Mais il ne sembla le moin du monde touché car il demanda au conducteur d'arrêter la voiture pour que je descende. Je me levai malgré moi en direction de la sortie c'est à ce moment qu'un coeur noble decide d'intervenir.
   -viens t'assoir je payerai ton trajet avait lançait une voix c'etait celle de la dame assis il y a peu à côté de moi.
Je soufflais de soulagement avant d'aller rejoindre ma place suivi des nombreux regards des autres passagers.
   -merci  beaucoup madame merci dis en me jetant dans les bras de la dame en sanglo et  heureusement elle me laissa faire.
Je  n'avais jamais était autant humilié de ma vie et juste ça m'a permis de savoir qu'en si peu de temps ma vie avait complètement changé.
   Éclipse du trajet
Je me reveillais en sentant de petites agitations sur mon épaule. Je me reveillait dificilement dû a mon extrême mal de tête. Quand je  fus totalement réveillé je remarquais la dame qui me consolais il y a quelques heures debout devant moi . Le trajet  Podor Dakar a été vraiment longue  et je n'ai même pas pu observer le paysage. Quel gachi.remarquais-je.
   -tu descend  vite sinon l'apprenti risque  de bien s'énerver cette fois me lança la dame avec son beau sourire en coin.
Maintenant que je l'observait elle semblait à première vue vielle mais quand je l'observa de mieux je remarquais qu'elle depassait à peine la quarantaine.De teint noir elle sentait la femme noire d'ébéne qu'avait tant loué Senghor dans ses poèmes. Ses dents étaient d'une de  ces blacheur qui pouvaient illuminé  tout un  monde.Ni longue ni courte elle apprivoisonait le mètre 70 dans son faut boubou en palmane.
   -tu ne veux vraiment pas descendre me signala t-elle assez pressé.
Décidé enfin à me lever je rejoignis la dame déjà descendu.
   -tu as un proche ici ?  Me demanda t-elle dès que je me mis à ses côtés.
Vu mon hésitation elle enchaîna
   -tu es venu chercher du travail ici.si c'est le cas dit le moi car je cherche une servante depuis longtemps.
   -oui c'est  ça je..... je suis venue cherché du travail et aidé mes parents restés au village. Affimais-je en sautant sur l'occasion.
   -si tu es d'accord pour 25000 je te prend le travail n'est pas  vraiment difficile.  M'Annonça t -elle.
25000 waw! C'est enorme pour moi et...et que dire ou faire si ce n'est accepté j'allais pas laissé une telle occasion passé
   -c'est parfait je  suis  totalement pour ce boulot et vous ne le regretterez pas affirmais-je avec un grand sourire.
Finalement ma venu à Dakar s'annonçait bonne.
La dame me demandait de la suivre ce que je fis sans hésité.
En route nous avions emprunter un taxi cet fois ci. La dame lui avait informé de notre destination -Liberté 4 si logement yi serigne bi (  monsieur)  avait-elle anoncé
    2000 et on part madame repondit le taximan
  - 1500  marchanda la dame.
   -d'accord montez. Affirma t-il
Je montais à l'arrière ainsi la dame. Le trajet se fit  en silence mais cette fois j'admirais délicieusement la ville à travers  la vitrine . Tout etait différent allant des personnes et de leur habillement,  des routes en goudron alors que au village on en n'avait même pas, des maisons à étage , des immeubles, des nombreux magasins. Tout etait à l'opposé de mon village soit en plus grand et en plus beau. Ce qui me plu le plus c'était cette ambiance grandiose.
   -on est arrivé fis  une voix c'était la voix de la dame. Je remarquais  un quartier assez calme mais avec de belles villa. Je descendais enfin du taxi  et rejoignis la dame qui entrait dans une de ces villas. Elle était de couleur orange clair entouré de belles fleurs multiclores. Elle etait en etage 2 je pense avec une veranda qu'on apercevait juste à  l'entrée.
   -entre je t'en pris dit la dame
Je m'executais à pas lente le trac venait  de m'abatre. Elle longeait un  long couloir carrolé . Une courette garnis de peau de fleurs nous acceuillait. Tellement de fleur dans une maison je ne l'avais jamais vu. Nous entrions dans une pièce qui devait être le  salon. À l'intérieur je m'asseyais sur un des multiples  fauteuils du salon. En face se tenait une  longue table à manger.
  -tantis vous êtes arrivé fis une voix c'était  une dame  âgé au environ de 30 ans. Alors je ne comprenais pas pourquoi elle l'appelait  tantis.
   -oui fatima  repondis la dame  voilà. ..continua t-elle avant  de se retourner vers moi  sûrement pour me demander min nom et je remarquais  que moi aussi  j'ignorais son nom.
   -adji....adji sow dis-je dans mon murmure  toute hésitante.
Je ne voulais plus de lien avec mon passé même mon nom car même si je l'avais pas changé je m'étais trouvé un nouveau surnom.
   -oui adji je l'ai amené pour qu'elle t'aide dans le ménage.
Affirma la dame.
   -ah ok bienvenu alorsme fit la fatima toute souriante elle me semblait vraiment gentille.
Après  les présentations fatima m'amena dans une petite chambre qui m'avait t-elle affirmait etait mienne. Je plongeais sur le lit moelleus que j'en sentis même pas la matière et c'est ainsi que m'endormi sans même m'en rendre compte.
 
      Voilà un  nouveau chapitre. J'espère qu'il vous plaira. Voté et commentz svp. Coment trouvez vous la solution  au problème de khadidjatou?   Auriez-vous fait pareil?
Le prochain chapitre comportera la vie de khadidjatou a Dakar  pendant les septs premieres années. Et nous entrerons enfin à  sa vie actuelle.