Très souvent à travers les rayons du soleil
J'aperçois mon Afrique qui sommeille
L'Espérance pleurnichant au seuil de sa porte
Et la dépravation qui l'emporteD'un cœur colérique amer, je la fixe
Alors elle m'interpelle toute triste
O partie de moi ! Chair de ma chair Il est clair que tu m'es chèreJeune, sur toi repose mon existence.
Ta main comblera mes précipices.
Mon désir le plus intense
Est que tu me rebâtisses.Je l'entendis, j'entendis ses allocutions
Et je la fixai une seconde fois
Afrique ! Qu'attends-tu de moi ?
Que tu remédies à ma situation !Les uns m'ont écrasé,les autres reniés
Et toi donc ? Que me réserves-tu à présent ?
Me serviras-tu à perpétuité ?
Ou te sacrifieras-tu pour d'autres continents ?Loin de là ! Chant qui accentue ma fierté,
Terre natale de mes ancêtres,
Je me revêts de Sagesse et d'Humilité
Pour te servir tel un maitre.Elle me sourit,
L'Afrique me sourit
Dans son rire, je vis un futur radieux
Dans son rire, je vis mourir des êtres odieux.CADELOR.