Une nouvelle sexualité.

Chapitre 13 : Toc Toc Toc.

Précédemment dans le chapitre 12 :
Après avoir raccroché je ne pu m'empêcher de vider toute la tristesse qui m'envahissait. J'avais peur que jamais elle ne revienne, qu'elle ne pris même pas le temps de lire ce message ou pire qu'elle en aimait déjà une autre.. Toutes les pires possibilités me venaient en tête. J'en devenait carrément paranoïaque.  Et au fond je suis sure qu'elle profitait pleinement de sa vie pendant que moi je me morfondais d'inquiétude et de tristesse. C'était tellement cruelle de sa part de me laisser ainsi, noyer dans tant de chagrin, dans tant de haine aussi. Parce que oui je la haïssais pour m'avoir laisser, pour m'avoir abandonné de cette façon. C'est inhumain de faire autant souffrir une personne. Avant je pensais que l'amour c'était beau, que c'était quelque chose qui purifié nos âmes mais au contraire c'est quelque chose qui nous détruit psychologiquement, qui nous ronge le peu d'humanité qui nous reste et nous laisse seul avec un corps vide. Et je regrette tant de m'être attachée à elle, de lui avoir fait confiance en croyant que jamais elle me laisserait, de lui avoir parlé de ma vie mais surtout de lui avoir offert mon coeur car elle l'a prit et à mit un gros shoot dedans. 

Pétasse briseuse de coeur, connasse arracheuse de bonheur, salope menteuse et égoïste. Je t'aime putain revient.

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1 mois, jours pour jours, heures pour heures, minutes pour minutes, qu'elle est partie et qu'elle n'ait jamais revenue. 1 mois que mon coeur est brisé. 1 mois que j'espère la croiser. 1 putain de mois.

Depuis la dernière fois ou je l'ai appelé pour lui dire que j'étais capable de l'aider, je ne lui ai plus rien envoyé. À quoi bon se casser le cul alors qu'elle n'y répondra jamais hein? Je préfère essayer de l'oublier car elle ne reviendra sûrement jamais. Alors je vis ma vie au jour le jour, je parle avec diverse personne, je ris, je pleure, je chante, je danse, la vie continue.

Je fais un tour sur mes réseaux sociaux, rien de vraiment nouveau. Puis je reçois une notification et là le choque, Mia. Je vais de suite sur sa page Facebook et voit qu'elle a mit statue parlant sûrement de moi qui dit :

" Elle m'a fait changée, m'a rendue plus sensible,plus ouverte,plus douce..
Et moi qu'est ce que j'ai fait?
J'lai sortie de sa galère dans laquelle elle était depuis un bout de temps,j'lui ai fait faire une redescente encore plus grande.

Mais dis moi combien de soirées à elle passés en larmes?
Combien de fois j'étais pas là?
Combien de marques sur ces bras? "

Puis plus rien, le message s'arrête là. Mais que voulait-elle dire ? Puis pourquoi mettre sa sur Facebook ? Quel est l'intérêt ? Puis où est-elle bordel ? Je ne comprenais le message.

* Toc Toc Toc *

Je décrocha mon nez de l'ordinateur puis pars ouvrir. Il n'y avait personne, simplement une lettre qui m'étais destinée sur le palier. Je la prend et rentre. En l'ouvrant je remarque que c'est un long texte qu'il y a dessus.

" S'il me demandait de définir ma conception du bonheur je leur parlerais sûrement de toi.

Je leur décrirais avec un grand sourire peut être un peu ridicule combien je suis amoureuse de toi, combien tu me rends heureuse.

Puis je leur parlerais longuement de tout ce que je ressens de merveilleux, d'incontrôlable et puissant à ton égard, je leur expliquerais du mieux que je peux combien j'ai de papillon dans le ventre à l'instant ou je leur parle de la femme dont je suis éperdument amoureuse.

Pour finir je leur dirais combien la vie me serait insupportable sans ta présence, ta voix, ton sourire et tout ce qui est merveilleux en toi.

Mais surtout ô combien il me tarde de pouvoir te serrer dans mes bras et t'embrasser longuement. "

La lettre était anonyme mais elle venait de Mia, j'en donnerais ma main à couper. Mais pourquoi cette lettre ? Pourquoi ce texte bien qu'adorable ? Pourquoi me dit-elle qu'elle m'aime alors qu'elle ne revient pas ? Pourquoi jouer avec moi comme ça ? Je ne comprenais pas.

Au dos de la lettre il y avait écrit une adresse, sûrement l'endroit d'où avait été envoyé la lettre, je décide donc de m'y rendre.

Une fois arrivé, je remarque que c'est un vieux bar abandonné depuis sûrement un moment, qui pouvait bien y vivre ? Pour le savoir, il fallait que j'y entre.

A l'intérieur il y avait un matelas ainsi qu'une couverture et quelques boîtes de conserves. C'était sur que quelqu'un y vivait. J'espérais au fond de moi que ce ne soit pas Mia, cet endroit été trop sales, il y avait des rats, ça puait et c'était un taudis. Elle ne pouvait pas continuer de vivre ici. Quelques minutes plus tard j'entendis des bruits de l'extérieure, alors je partis me cacher dans un coin.

Quelqu'un entra dans ce vieux bar et poussa quelques meubles devant la porte d'entrée, comme pour barrer le passage. Merde j'étais coincée ici. Je ne devais pas faire de bruit pour ne pas me faire repérer. Alors que la personne ne m'étais encore inconnu, grâce un fin filtre de lumière j'ai pu remarquer que c'était belle et bien Mia. Elle vivait réellement ici, depuis tout ce temps. J'avais une envie folle de sortir et de lui criait dessus mais elle n'avait pas l'air très bien alors je suis resté caché et j'ai attendu.

Une demi heure plus tard elle parla :

Mia : June, je sais que tu es là. J'ai vue ta voiture garée en face.

Je sors donc de ma cachette.

June : Bonjour Mia.

Elle ne me lança même pas un regard.

Mia : Pourquoi tu es venue ?

June : Pourquoi tu es partie ?

Là, elle me fixa. Cherchant quelqu'on que signe de faiblesse en moi, mais je ne lui en montrait aucun.

Mia : Je ne peux pas te dire.

June : Dit plutôt que tu n'en a pas envie.

Un lourd silence se faisait entendre après mes paroles. Puis elle souffla.

Mia : Quand je t'ai avoué que je me prostituée, j'étais obligée de m'en fuir après. Mon patron m'avait dit de garder le secret, sinon on lui foutrait un procès. Et si je ne le gardais pas, il me tuerait. J'ai eu peur, j'ai donc pris la fuite. Je ne veux pas qu'il me retrouve.

June : Je n'ai rien dit à personne, il ne sait pas que je le sais.

Mia : Bien sûr que si June, je suis constamment surveillé par des gars qu'il a embauché. Il le sait et il attend mon retour.

June : Si il aurait voulu te tuer il l'aurait fait Mia, depuis longtemps même.

Elle pleurait, elle avait vraiment peur. Je m'asseois donc à ses côtés et la prend dans mes bras.

June : Pourquoi tu ne m'as jamais répondu ?

Mia : Je voulais que tu m'oublies, que tu passes à autres choses.

June : Alors pourquoi être revenue maintenant avec des textes ?

Mia : Parce que je t'aime et que tu me manques.

Je ne pu m'empêcher de verser quelques larmes après ça. Tellement de douleur on refait surface mais surtout, parce qu'elle venait de me dire en étant sobre qu'elle m'aimait.

June : Rentre avec moi Mia, je te promet que tu seras en sécurité. J'ai un toit à t'offrir, de l'argent, puis beaucoup d'amour.

Mia : Pas maintenant June, pas maintenant.