Rain.

Hey! Voici un one shot un peu triste (une death fic donc) Si l'histoire plaît, je ferais un two-shot. Une fin différente ou alors l'histoire vu par l'autre personnage.
En espérant qu'elle vous plaise!
Rappel aux homophobes : Je n'écris que des histoires homosexuelles (girlxgirl et boyxboy donc)
Dans le cas contraire je précise.
Enjoy!
Pour ce one shot, c'est la chanson "Go solo" de Tom Rosenthal.
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And I'm happy,
Et je suis heureux

Nothing is going to stop me,
Rien ne va m'arrêter

I'm making my way, oh
Je trace mon chemin, oh

I'm making my way
Je trace mon chemin

I go solo,
Et j'y vais seul

Oh I go solo..
Oh, j'y vais seul..

Aujourd'hui il pleut.
Comme hier.
Comme demain.
Il y aura toujours de la pluie ici.

C'est ce que je me suis toujours dit.
Au fond j'espérais avoir tort.
J'espérais tout au fond de moi qu'il puisse y avoir au moins un rayon de soleil.
Depuis que maman est morte, rien n'est beau.
Ni mes ex petites amies, ni ma famille, ni la forêt, ni la vie.
Tout est devenu fade, si fade.
"Maman je te déteste. Tu es partie, trop tôt, trop vite. Je t'ai donné tout mon amour, toute mon âme, tout ce que j'avais parce que je t'aimais.
Parce que tu devais être mon modèle, et tu devais m'apprendre la vie.
Tout ce que tu m'as appris c'est la tristesse, la colère et l'incompréhension.
Maman je te déteste.
Maman je t'aime."
Ce sont les dernières paroles que j'ai pu sortir. Depuis ce jour je suis muet. Plus rien ne m'intéressait assez pour pouvoir ouvrir la bouche.
Je cherchais sans cesse une once de beauté ici, mais les habitants n'avaient que de la gentille pitié pour ma pauvre mère qui avait sauté d'une falaise.
Et un jour, la beauté m'a heurté de plein fouet.
Dieu, qu'elle était belle cette créature.
Des yeux verts, des cheveux blancs, le teint mate.
Des habits normaux.
Un visage normal.
Mais une manière d'être et de se tenir bien différente de ce que j'ai pu voir de toute ma vie.
Il est beau.
Ce fut là la première chose que j'avais pensé de lui.
Ce garçon de l'épicerie.
Un nouveau.
Un américain je crois.
"Pourquoi il est là ? Qu'est ce qu'il fait en Norvège? "
Les gens l'avaient remarqué aussi.
Il faut dire, ce sourire..
Ses tâches de rousseur qui semblent danser lorsqu'il rigole.
Et une..
Une bague de fiançailles.
Non, rien n'est beau. Rien n'est pur, parfait. Il faut toujours ce petit détail de merde.
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Et je me souviens encore, un de mes soirs de grande débauche, je m'étais assis sur le perron de l'épicerie, encore ouverte. Il était sorti voir si tout allait bien.
" Ça va? " , m'avait-il demandé.
" Non. Plus rien ne va. Rien n'est beau. Rien n'est... Rien..."
Je venais de reparler.
Pour la première fois depuis longtemps.
J'étais en ruines.
Mais il ne m'a pas jugé.
Il a parlé avec moi toute la nuit.
J'ai appris que sa bague était une ancienne bague, qu'il avait été largué, sans savoir le comment du pourquoi mais que ce n'étais pas grave.
" Les choses de la vie."
Et j'avais continué de le voir.
Nous passions de bonnes soirées tous les deux.
J'étais amoureux.
Nous étions très proches.
Et un jour il m'a avoué m'aimer. Et je l'ai embrassé. Avec passion, avec fougue, comme jamais je n'avais embrassé personne.
Ce soir-là, nous avons fait l'amour.
Je me sentais revivre, je pensais que maintenant, tout irait bien. Je vivais avec lui, je travaillais avec lui, je sortais avec lui.
Je couchais avec lui aussi.
Je l'aimais. Je pensais mon avenir avec lui.
Tout était si parfait, peut être trop justement, parce que celle là je ne l'avais pas vue venir.
Pourtant tout allait si bien jusqu'à ce qu'elle revienne en pleurs vers lui, pour lui clamer son amour, pour s'excuser d'avoir eu peur de se marier.
C'était son ex fiancée.
Elle était revenue.
Elle l'aimait.
Et , quand je me suis interposé, il m'a regardé comme tous ceux de ma ville.
Avec pitié.
Oh non.
Si.
Il l'a fait.
Il s'est excusé.
Et il est parti avec elle.
Tout était monstrueusement horrible.
Je détestait tout le monde.
Mais surtout, je me détestais moi, pour avoir été aussi stupide. J'ai été un sale con.
J'ai repris les solitaires nuits de débauche, bien, avec ma bouteille et mon blunt.
En marchant, me perdant, dérivant, comme une minuscule barque dans l'immense océan, j'ai atterri devant sa tombe.
Maman...
Je n'y ai pas pensé une seule seconde de plus.
J'ai cueilli les plus belles fleurs.
Je les ai posées sur sa tombe.
Et... Je suis allé sur cette falaise. La falaise sur laquelle ma mère a sauté. Je me suis souvent demandé pourquoi ici spécialement, et ce soir là j'ai compris.
"Les étoiles sont belles.
Est-ce que maman cherchait la beauté aussi?
Probable."
Et.. J'ai su que j'allais la revoir.

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Hey! Voilà ma death fic. Très courte je sais mais, j'avais besoin de me défouler et je l'ai écrite d'une traite en 15 mn top chrono, sans m'attarder sur les détails. :v
N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires!
Oui, le petit américain est un connard, et le petit norvégien un suicidaire.
J'en suis consciente!
MAIS.
Il se trouve que ce sont deux personnages à moi, d'une fic que je n'ai pas posté ici, et que j'ai sur papier.
Leurs noms sont Swan Peters et Irinei Åaen.
Si jamais certains sont intéressés pour que je la poste faites le savoir ❤
Reinbō.