Chapitre 4

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Pendant trois jours, je m'ennuie énormément pendant la journée, mais le soir, Sammy et Alexa profitent pour venir me voir pendant une petite heure. J'ai de la chance de les avoir comme amis, ils sont là, même si je fais des"bêtises". En l'occurrence, là ça n'en est pas vraiment une, puisque c'est Zain qui n'a pas voulu me lâcher. Ce sont des amis quoi. La chose la moins bien, c'est qu'ils m'apportent mes devoirs, ce n'est pas génial. Mais bon, les cours sont les cours.

En tout cas, je n'ai pas changé mes habitudes et je ne me lève pas à je ne sais quelle heure,puisque je dois m'occuper de mon petit frère. En rentrant à la maison, je me dirige directement dans ma chambre. Je suis seule dans la maison, et je n'aime pas vraiment l'être. Lorsque je rentre dans ma chambre, j'y trouve un bout de papier sur mon lit et la fenêtre est ouverte. Quelqu'un est entrée dans ma chambre, et ce quelqu'un, c'est sans doute Zain. Déjà, comment a-t-il su où j'habitais ? Et ensuite, ça fait peur quand même.

Je m'approche du lit et prends le papier pour y lire :



"Je t'attends dans le jardin. Oui, je sais que tu as une caméra de surveillance dans ta chambre et que ton père surveille quasiment dès qu'il peut. À tout de suite"



Comment il sait ça ? C'est quasiment impossible d'être au courant de ça. Je devrais franchement commencer à me méfier. Il sait beaucoup de choses, beaucoup trop. Mais comme il a l'air de s'amuser avec ses petits bouts de papier, je vais jouer à son petit jeu. J'ai peut-être un peu peur, ça ne m'empêche pas de vouloir entrer dans son jeu. Je ne connais pas vraiment la raison, mais j'ai envie de voir où ça va nous mener. Sans doute nul part, mais j'ai envie de voir quand même.

Juste le temps de reprendre un peu d'assurance et j'y vais. Je ne le trouve pas de suite, mais mon jardin, étant grand, est également bien fournit niveau arbres. Je me dirige vers ces derniers, mais j'entends un bruit.


-Zain. Sors de là.


Personne ne répond et le bruit recommence. Je fronce les sourcils et dis, la voix légèrement tremblante :


-Arrête et sors de là ! Commence pas à me saouler où je rentre et tu peux aller te...


Je n'ai pas le temps de finir que quelqu'un pose ses mains sur mes épaules. Je laisse échapper un léger cri de surprise et Zain explose de rire. Je me retourne et lui mets une gifle, gifle qui est partie toute seule, sans que je ne puisse l'en empêcher. Il arrête tout de suite de rire et porte une main à sa joue. Son regard devient très sombre, bien plus que ce que j'avais déjà vu dans ses yeux.


-T'es vraiment...

-Quoi ? Le coupais-je.

-Étonnante.Je ne te pensais pas comme ça.


Je suis légèrement surprise, mais ne le montre pas. Je le regarde, intriguée, ne le comprends pas du tout. Lorsqu'on dit que les filles sont compliquées à comprendre, les garçons sont encore pire. J'en ai la preuve avec Zain.

Je le fixe pendant quelque secondes, et remarque des points de suture, à l'arcade, qui n'étaient pas là il y a trois jours. Il porte ses doigts à l'endroit de la blessure et grimace légèrement. Malheureusement, nous n'avons pas inventé les remèdes pour guérir les blessures. Enfin, malheureusement, ce n'est pas si mal que ça pour l'idiot en face de moi.

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