Chapitre 16

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Peeta se met devant moi pour me faire une barrière de protection et lance d'un ton sec aux pacificateurs qui se trouvent autour de nous.

- Qu'est-ce que vous nous voulez ?

- vous ne croyez pas que votre petit jeu à assez durée comme ça ? Comme si Coin était devenue naïve depuis que tu as essayé de la tuer, répond un pacificateur hargneux à mon attention.

- Je ne comprends absolument rien à ce que vous dite, je rétorque.

-  Je vous signale que Coin a mis des caméras partout autour du Capitole pour contrôler les va et viens des personnes voulant venir et quitter la ville.

- Oh, je suis heureuse de l'apprendre !, dis-je d'un ton sarcastique.

- Bien maintenant sois vous nous dites pourquoi vous vous rendez au Capitole, soit, vous faites la sourde oreille et on vous exécute sur le champ.

- Bien, on est venue faire du shopping, ça vous va, répond Peeta avant que je m'emporte tellement j'étais hors de moi.

Mais qu'est-ce qui raconte ? C'est quoi cette excuse ! Mais il veut nous faire repérer ou quoi ?
"Oh Peeta ! Tu m'exaspères par certains moments !" Je pense.

- Vous vous fichez de nous !, s'exaspère le pacificateur.

- Absolument pas, lance Peeta.

- Oh je vais les tuer !, s'emporte le pacificateur.

Il se fit arrêter par un autre dans sa fureur qui lui dit : - Denos, il faudrait mieux les emmener, ce serait trop simple de les tuer sur le champ, il faut qu'il souffre vu tout ce qu'ils ont fait.

Les fameux Denos se retourne vers lui et ajoute : - Tu as raison, laissons leur le temps de se salir les mains avec les autres comme au bon vieux temps.

Je deviens rouge de colère tellement j'ai envie de les étrangler mais Peeta me retient par les bras pour ne pas qu'on s'attire plus d'ennui.

- Avancez !, hurle Denos.

Soudain au moment d'entamer la marche comme des prisonniers vu que nous sommes des imbéciles à ne pas avoir pris nos armes; une bombe éclate à quelques mètres de nous, faisant trembler le sol.

- Il y en a d'autres avec eux !, hurle le commandant Denos. Allez me les chercher !

Une dizaine de pacificateurs s'engouffrent dans la forêt pour chercher nos amies. Denos se tourne vers nous deux d'une fureur inexplicable.

- Qui est avec vous !?,

- Nous n'en savons rien !, répond Peeta l'air étonné cachant son mensonge. Une chance pour moi qu'il sait mentir beaucoup mieux que moi sinon nous nous serions déjà fait tués.

Denos finit par me regarder et j'essaye du mieux que je peux d'être persuasive pour confirmer les propos de Peeta. Denos se rapproche de moi un sourire ironique au coin de ses lèvres. Il se stoppe à quelques centimètres de mon visage. J'ai les mains menottés mais pas les coudes.
Je tourne la tête vers Peeta qui finit par comprendre ce que je m'apprête à faire d'un hochement de tête affirmatif mais avant que je ne puisse lui dire une dernière chose par la seule force de mon regard, Denos m'agrippe fermement le menton pour que je le regarde droit dans les yeux. Et là, il fait la chose auquel je ne m'attendais absolument pas. Il plaque ses lèvres sur les miennes. Et lorsqu'il les décolle, je lui flanque un coup de coude dans le visage le faisant tomber à terre. Peeta commence par mettre des coups de pieds par derrière sur les deux derniers pacificateurs censés nous surveiller.

- Je ne suis pas la meilleure au corps à corps mais au moins je sais encore mettre un coup de coude dans le cou !, j'hurle de rage.

Je lui met un coup de pied dans la tête, l'assommant au passage puis récupère les clefs pour détacher mes menottes ainsi que celle de Peet'. Je me retourne vers lui et je le vois se débattre de toutes ces forces des bras d'un pacificateur autour de son cou. Le voir comme ça me fait penser au premier Hunger Games lorsqu'il était entre les mains de Cato. Je cherche néanmoins une solution ne supportant pas la vue de cette situation puis je m'approche du corps de Denos. Je fouille son armurerie et trouve un couteau aux dents assez aiguisées qui fera sûrement l'affaire. Peeta commence à manquer d'air et il ne me faut pas plus d'un temps pour que je brande mon couteau autour de mes doigts et que je le lance sur le pacificateur. Il le reçoit sur l'un de ses bras et pousse un cri de douleur. Je cours vers Peeta qui venait de s'écrouler au sol. Je me dépêche de défaire ses menottes et le prends dans mes bras. Dans ce genre de moment, on ne dit rien car il s'est ce que je viens de ressentir en le voyant agoniser. Les mots ne sont d'aucune utilité. Seulement l'étreinte de l'autre suffit à nous apaiser.

- Eh bien les tourtereaux, ce n'est pas que je ne vous trouve pas mignon là mais on doit rejoindre le Capitole avant que la colonie débarque !, crie Johanna.

Je sursaute avant de me retourner vers elle.

- Vous vous en êtes sortis ?

- Bien sûr tu n'as pas entendu la deuxième bombe Katniss !, répond Cressida.

- Non ! J'étais trop occupée à sauver ma peau et celle de Peeta.

Haymitch regarde Denos et demande :

- Peeta, tu m'épates. Tu n'as rien perdu de tes combats au corps à corps.

- ce n'est pas moi qui l'ai tue. C'est Katniss.

Haymitch me regarde et dit :

- Ca va Katniss ?

Je hoche la tête de haut en bas. Mon mentor s'approche de moi et me prend dans ses bras.

- C'est bien Katniss, me chuchote t-il.

Je lui fais face et lui lance un regard noir. Il trouve ça bien de tuer quelqu'un de ses propres mains. Je le hais de me faire tout les temps repenser au Hunger Games, de me faire comprendre que je ne suis qu'une meurtrière.

- Ne t'inquiète pas chérie, c'est juste que je regrette de t'avoir toujours mal juger. Je pensais que tu n'étais rien sans ton arc.

- Vous m'avez bien sous-estimé Haymitch.

Il pouffe puis reprend son air sérieux :

- Dépêchons-nous, je n'ai pas envi de recroiser une autre partie de la colonie. Je n'ai pas envi de courir !

- Oh Haymitch, qu'est-ce qu'on va faire de vous, je murmure en claquant ma main contre mon front.

Hunger Games : la deuxième revolteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant