1. Rencontres

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Dring...dring...
Mon alarme sonne, c'est à peine si j'ouvre mes yeux. D'un revers de main je le bascule il tombe mais n'arrête pas de sonner. Je me décide à ouvrir l'oeil mais je reste coucher je le saisit et nom de dieux! Il est Sept heures et demie et je vais être en retard pour le boulot. Je me redresse brusquement je passe sous  la douche et j'enfile mon chemisier blanc et mon pantalon gris, j'enfile ma veste, je prends mon sac sans prendre le temps de me maquiller je me précipite vers la porte et dégringole les escaliers.
Arrivée en bas , je trouve mon père lisant son journal ''La Gazette''. Sans prendre le temps de le saluer je saisis mes clefs et ouvre la porte.
J'entre dans le garage et j'ouvre ma voiture.
Assis derrière mon volant, j'essaie de mettre en marche ma voiture. Merde!
-Démarre! Lui ordonne- ai je comme si elle comprenait. Tu vas démarré oui?
Quelle tête de mule! elle ne feigne même pas de désobéir. Je déteste marcher à pied mais je me résigne. Je saisis mon sac, sors de ma voiture, m'élance vers la rue. Le premier taxi qui me passe sous l' nez j' l'appelle:
-Taxi!
Il s'arrête, je le monte puis il démarre. J'avoue que je suis jalouse sa voiture démarre et pas la mienne. Que je suis bête!  En fait je m'appelle Barbara Roy, je suis fille unique, privée de mère depuis à 8 ans. Célibataire, j'ai pas toujours apprécié la vie compliquée des gens mariés.  Avec mes 20 ans, j'ai l'air d'une adolescente de 16 ans. Jeune et belle, je suis avocate et journaliste. Ce matin je me rends au journal, fière de faire partie des gens de la première classe je m'y réjouis bien. Je regarde les gens qui se dépêchent d'aller au boulot tout comme moi sauf qu'ils sont à pieds. Mes yeux s'arrête sur un couple qui s'embrasse passionnément. Le chauffeur avait suivit mon regard et avait dit :'' Ce grand matin au lieu d'aller bosser ils font les ''bredjenn''. Les jeunes d'aujourd'hui sont vraiment crazy.''
- Ils sont tout juste amoureux. Lui avais-je répondu
-  Pfffff...Amoureux oui? Ils prétendent s'aimer et après une ou deux semaines ils s'abandonnent. Si c'est pas l'homme c'est la femme. Hurla-t-il indigné. Ou allez-vous?
- Je vais à nueva. Lui répondis-je.
Après un moment de silence je lui posai la question qui  me brulait les lèvres:         
- Vous aviez jamais été amoureux ?
-Oui. De mon temps. Soupira-t-il. De mon temps, les femmes étaient fidèles elles portaient que des robes et des sandales bien sûr elles cuisinaient sans se plaindre et embrassaient rarement leurs maris ou seul de rares nuits ou seulement avant le départ de leurs maris pour le travail d'ailleurs c'était leurs maris qui les embrassaient  elles n'allaient même pas travailler elles attendaient  la venue de leurs maris en faisant des travaux ménagers mais aujourd'hui elles sont infidèles et sans gènes, elles mettent des pantalons, elles embrassent leurs maris tout le temps, chaque heure et chaque journée. Elles n'attendent même pas que leurs mari leur accordent la permission de les embrasser ,elles mettent au monde moins d'enfants , elles vont travailler et ne sont pas  démocratiques. Avec mes 54 ans si une femme me voit elle se moquerait de moi.
Quel bavard! En plus il injure les femmes.
- Mon cher monsieur demandez-vous que seraient-ce les hommes sans les femmes.
- Bah! Les hommes peuvent se débrouiller.
Je lui lance un regard glacial à travers son rétroviseur intérieur du chauffeur.
Puis je me tourne vers ce beau paysage que j'admirais tout à l'heure.

Perdue dans mes pensées, je n'ai pas vu que j'étais arrivée. Je descendis du taxi et me dirigea vers ella nueva. J'entrai dans le bâtiment et mon assistante Chloé vint a ma rencontre en m'annonçant que le patron est malade et qu'il envoie son neveu à sa place.
- Si tu as vu cet homme il est beau, il est sexy, il est...
- Bon, bon et où est-il? L'interrompis-je
-Dans le bureau d'Édouard d'ailleurs il te demande.

Je la laissai et je me dirigeai vers le bureau d'Édouard mon ex- patron. Je frappai ,j'entendis une voix : '' entrez''
J'entrai et derrière le bureau se tenait un homme grand, beau, écarté, il avait des cheveux bouclés blond , une peau bronzée. Il était vêtu d'un costume blanc, avec une chemise blanche les deux premiers bouton déboutonnés. Les sourcils froncés l'homme enchaîna :
'' Soy Hector Trewayley".
C'était un mexicain séduisant l'amour qui m'a jamais souris allait peut-être me sourire.
Pour ne pas paraitre ridicule je ne répondis pas. Sans se faire intimidé, il ajouta :
- Vous devriez être la signorina Barbara?
En plus d'être mexicain il parle le français. J'acquiescai.
- Je suis votre nouveau patron. Et je voudrais savoir le but de votre retard.
J'ouvris la bouche mais aucuns sons n'y sortit.
- Vous avez pris 39 minutes de retard donc je vous confis la tâche de me photocopier  ce rapport. Il me tendit une chemise que j'ouvris il y avait un document .
- Combien de copies vous faut-il?
- 47
47!? Il est fou ou quoi?
Je sortis du bureau et j'eus l'impression qu'il observait mon cue mais s'aurait été sans sens puisqu'il est pas de ce genre.
Arrivée, dans mon bureau je connectai mon ordinateur à la photocopieuse.
                  
                           ***
Le travail terminus, je classai mes documents puis je me rendis dans le bureau d'Hector, je frappait et j'entrai. Il était là, là assis derrière son bureau les yeux fixé sur son ordinateur. Pour enlever le silence je lui demandai:
- Vous ne rentrez pas chez vous?
- Non... La question est pour vous. Ajouta-t-il en riant
- j'ai l'habitude de rester ici jusqu'à 21 heures.
- Vous ne pouvez pas aller plus loin que moi parce que vous êtes une femme.
- Qu'avez-vous avec les femmes? Hurlai- je indignée
- Elles sont trop sacarstique.
- sacar quoi?
- sacarstique.
- Et vous les hommes vous êtes trop pathétique et trop prétentieux. Déclarai-je
- Soyez raisonnable Mademoiselle Roy les femmes sont trop fragiles.
- N'importe quoi. Rétorque- je
- Après cette journée vous devriez être fatigué.
- Vous aussi .
- Je suis assez musclé pour rester debout pendant une journée. Dit-il avec fierté.
- Vos muscles ne m'intéressent pas. Lui lancai-je.
- C'est c' que vous dîtes mais ce n'est pas c' que vous pensez.
Je le déteste déjà sans avoir eu plusieurs jours de connaissance avec lui. Je sortis de son bureau, je me rendis jusqu'au mien et je pris mon sac, me dirigeai vers la sortie. Arrivée dehors je constatai avec déception qu'il n'y avait pas de taxis, ce qui était plus grave encore pour mes cheveux c'est qu'il pleuvait. Ce que je déteste au Mexique c'est qu'il n'y a pas d'abris alors qu'au Canada il y en a plein.
Après maintes réflexion pour ne pas rester planter là, je décide de rentrer chez-moi à pieds, sous la pluie. Qui aurait penser qu'un jour la princesses Barbara marcherait à pieds pour rentrer chez elle sous la pluie ? Pendant que je courait dans la pluie, elle devint de plus en plus forte. Je ralentis mes pas. Mes beaux cheveux d'un noir de jais étaient tous mouillés et retombaient mollement sur mes épaules. Durant ma marche, une limousine s' arrêta devant moi. Comme j'envie à la personne qui s'y trouvait! La porte de la limousine s'ouvrit et un homme y sortit, un parapluie sur la tête. Il s'inclina devant moi et m'invita à entrer dans la limousine, sans hésiter, j'acceptai et m'y précipitai.
Dans dans la limousine,  je pris place et j'essayai de reprendre mon souffre. Après m'être calmé, je remerciai mon sauveur :
- Merci!
Je ne pouvais pas voir son visage à cause de la pénombre mais j'ai pu constater qu'il c'était incliné. La limousine m'a mis devant ma maison. Sidérée, j'essayai d'articuler :
- Comment savez-vous que j'habite ici?
Sans me répondre, mon sauveur se contenta de hausser les épaules. Il sortit de sa limo pour me permettre de sortir. Je mis un pied à l'extérieur et il me tendit la main pour la tenir afin de sortir je la lui prit et je sortis. Il avait ouvert son parapluie et il était sur ma tête et sur la sienne. Je lui remerciai et il m'accompagnai jusqu'à la porte de la maison . Il me souhaita une bonne nuit et me planta devant le pas de la porte je le regardai jusqu'à ce qu'il ne soit plus visible. J'entrai dans la maison facilement car la porte était entrouverte. Personne. Silence de cimetière:
- papa? C'est moi. Crie ai-je . Rassure-toi je ne te ferai pas prendre tes médicaments.
Un homme fort élégant se précipita alors vers moi un laptop a la main les yeux fixés dessus:
- Hello dad ! Lui dis-je solennellement.
- My princesses? répondit-il les yeux toujours sur sa machine.
- Comment a été ta journée ?
-Oh! Très mal. Déclara mon père. J'ai travaillé durant toute la journée.
Tout d'un coup j'oubliai les mains de mon chevalier sur les miennes pour m'inquiéter pour mon père.
- Papa! Papa ça va faire à peu près 20 jours de l'année que tu penses des journée catastrophiques. Lâches ai-je
En entendant ces mots, il se contenta de secouer la tête en prononçant des mots incompréhensible.
- Franchement tu devrais te trouver une.... Continue ai-je
En entendant mes mots, il leva les yeux de sa stupide machine. Il me dévisagea quelque temps et j'ai vite regretter ce que j'avais dis. Au lieu de se fâcher il me sourit et me dit:
- Et toi au lieu de passer ton temps à me surveiller tu ferais mieux de te trouver un ogre et me donner des petits-enfants.
-Ah! Bon.
- Oui.
- Papa tu es comme un gamin de 5 ans qui joue avec une vieille machine de la nouvelle technologie. Essayai-je de détourner la conversation.
- Et toi tu es comme une vieille maman qui veille sur son vieux papy. Me déclara mon père en s'esclaffant.
Sans rien ajouter, je me rendis ma chambre.
                     ***

Après mon bain, j'enfilai ma robe de nuit et je me jetai sur mon lit. Je ne pus m'endormir je pensai tellement à mon nouveau patron et la façon qu'il insultait les femmes. Argr... Finalement je sentis mes paupières s'alourdir. Je m'endormis dans un silence tranquille. Hmmmmm.........

Un Coeur Pour Deux?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant