"Écoute Dan j'ai vraiment besoin de cet appartement , c'est le seul en vente près de l'université et puis même si c'est en colocation , ma partenaire s'y fera." Je décrocha mon téléphone de mon oreille ne voulant pas continuer la conversation, chaque arguments que je lui donnais , il le tournait en un sens péjoratif et son manque d'optimisme est littéralement insupportable.
Le papier que je tiens entre mes doigts m'indique que l'entrée est ici , le quartier semble assez calme , la plupart des personnes que j'ai pu croisé son à la retraite ou père/ mère de famille. Je pousse la lourde porte d'entrée de l'immeuble , je sens déjà que je vais me battre avec cette porte quand je serais en retard le matin. Par chance une glace et située à l'entrée ce qui me laisse découvrir mon état. Mes cheveux étaient en batailles , pas étonnant puisque je venais de courir pour ne pas louper mon bus.
"Mademoiselle Jauregui ?" Je me retourne à l'entente de mon nom et je tombe sur une jeune femme d'affaire.
"Euh oui ?" Je répond en bafouillant puisque mon souffle est presque anormal et que je peine à savoir où j'ai vu cette femme et comment elle peut me connaître.
"Je suis votre agent immobilier." Annonça t-elle alors que je me souvenais enfin où je l'avais rencontré.
"Oh oui madame Steinfeld si je ne me trompe." Elle me tends sa main pour que je la serre , et puisque je dois être polie , je lui rends son geste.
"Veuillez me suivre s'il vous plaît." Elle se retourne et se dirige vers la cage d'ascenseur ce qui me permet d'admirer son fessier parfaitement sculpté.
"Vous avez un copain ?" Je demande subitement voulant faire d'elle ma conquête.
"Cette question est beaucoup trop déplacée." Elle rétorque sur un ton froid ce qui m'amuse.
"Alors une copine?" Elle tourne son regard vers moi et je peux voir la gêne qu'elle ressent grâce à mon regard insistant et mon sourire narquois.
"Je ne suis pas intéressée par vos avance" elle répond avant de sortir de l'ascenseur.
Nous sommes au troisième étage de l'immeuble , soit l'étage le plus haut. J'ai choisi un appartement dans un lieu où il n'y pas trop de monde car je suis très pénible à supporter et je ne veux pas avoir de plainte sur le dos encore une fois. La jeune femme à mes côtés se stoppe subitement ce qui fait que je me cogne contre son corps , joueuse que je suis je profite de ce geste pour la coller contre le mur et rapprocher ma tête de la sienne.
"Je ne te ferais rien de mal bébé." Je chuchote à son oreille sachant très bien l'effet que cela fait sur mes proies.
"Votre appartement est le numéro trente cinq , enfin si vous souhaitez qu'il devienne le votre." Elle me dit douteuse , ce qui me fait comprendre qu'elle n'est pas indifférente à mes gestes. "La propriétaire n'est pas encore ici mais elle arrivera dans quarante cinq minutes environ."
"Ouvre la porte." Je me recule de son corps alors qu'elle obéi sagement à mes ordres. Une fois à l'intérieur je claque la porte et l'oblige à se diriger vers la chambre. "Déshabille toi." Je m'installe sur le fauteuil en face du lit alors que j'observe de haut en bas la jeune femme.
"Que vas-tu me faire ?" Contrairement à ce dont je m'attendais sa voix est sensuelle et Hailee commence à déboutonner son chemisier.
"Tout ce que tu veux princesse." Je me lève subitement et la pousse en arrière pour qu'elle tombe sur le lit.
"Je ne vous dérange pas trop ?" Je tourne la tête et reste bouche bée devant la personne qui se tient devant moi et la brune.
"Excusez nous , je pensais que vous seriez en retard." S'excusa Hailee.
"Même si j'avais été en retard , baiser sur mon lit n'est pas un acte toléré." Elle ouvre sa porte de chambre nous indiquant de sortir pour rejoindre le salon , pièce principale de l'appartement.
L'appartement est assez luxueux maintenant que j'y fais attention. C'est sûre que cette fille a les moyens. Elle est la juste devant moi, la personne que je déteste le plus au monde et elle ne semble pas m'avoir reconnu.
"Tu m'ignores simplement où tu ne te souviens plus de moi ?" Je lance en m'asseyant.
"Excusez moi ?" Elle me répond et je peux comprendre qu'elle dit la vérité.
"Ça ne te dit rien , Lauren Jauregui ?" À ma paroles son visage se crispe et le miens affiche un sourire , elle se souvient de moi.
"Je ne t'avais pas reconnu."
"Tu ne voulais pas me reconnaître , Camila." Elle me lance un léger regard noir qui me fait encore plus sourire , j'aime savoir qu'elle me déteste et que si je m'installe dans son appartement elle me détestera encore plus.
Camila a toujours été la personne que j'ai détestée , cette fille riche qui se croit supérieure , qui réussi seulement grâce à ses parents , qui a des amis seulement en les achetant , elle m'a toujours regardé de haut jusqu'à ce que je me venge. En troisième alors qu'on était en chimie et que j'avais réussi à pirater son compte Twitter pour trouver des informations afin de la faire chanter , j'étais tombée sur une conversation où elle avouait à sa meilleure amie , Ally Brooke , être lesbienne. Ainsi , j'avais fais une capture d'écran de la conversation et l'avais posté sur les réseaux sociaux. Le lendemain même , ses parents l'avaient déscolarisé et envoyé dans un pensionnat. Je sais que mon geste été déplacé mais j'avais âpprecié cette sensation de la voir détruite.
"Vas t'en je n'accepterais jamais que tu viennes habiter chez moi." Rétorqua t-elle en se levant.
"Mademoiselle Cabello , d'après le contrat que vous avez signé , vous n'avez aucun droit sur la décision du visiteur, mademoiselle Jauregui est libre d'habiter ici." Ma future colocataire reprit alors sa place alors que son visage dégloutinait devant la réponse de madame Steinfeld.
"Très bien , que veux tu Lauren ?" Elle insista sur mon prénom tentant de me faire transmettre la haine qu'elle ressentait pour moi à ce moment précis.
"Je vais tenter d'être gentille." Son visage s'apaisa face à ma réponse ce qui me fit envier la fin de la phrase "j'emménage." Sa tête repris un teint lugubre , la guerre recommence Cabello.
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Colocs.
FanfictionLauren déteste Camila , pourtant elle accepte de vivre en colocation avec elle. L'ironie du sort, vous me dites. Une simple intuition , elle explique. Le hasard ? Pas vraiment. Le destin ? Probablement. «on ne choisi pas ses ennemis , mais on pe...