"Si tu veux bien prendre le carton ?" La brune est à mes côtés , elle porte deux cartons qu'elle a superposés l'un sur l'autre. "et arrêter d'être sur ton fichu téléphone." Son arrogance m'énerve déjà.
"Tu accepte que je te baise et je porte le carton." Je répond en me calant contre le mur observant son fessier.
"Tu ne m'auras jamais comme toutes ces putes." Elle répond en déposant les premiers cartons dans ma chambre . Je suppose qu'elle essayait de repartir à zéro avec moi mais si j'avais voulu être gentille avec elle je ne serais pas dans son appartement.
"Tu les jalouses bébé." Je me colle contre elle et déposé ma main sur son fessier mais aussitôt Camila se retourne et écrase sa main sur mon visage.
"Je voulais être sympa avec toi mais à partir de maintenant vas te faire foutre." Elle annonce en se retirant de ma chambre.
Je ressors aussitôt de la pièce ne voulant pas terminer la conversation comme ceci : elle a le dernier mot et je reste sagement dans mon coin. Je débarque dans le salon et m'installe à ses côtés , elle dépose son soda déjà entamé sur la table basse et commence a lire son bouquin , je suppose qu'il est neuf puisque les bords ne sont pas abîmé. Voulant m'amuser et embêter Camila j'attrape son soda et le garde dans mes mains. Son regard confus croise alors le miens tandis que je me met à l'aise , passant mon bras autour d'elle avant de sourire grandement.
"Qu'est ce que tu me veux ?" Elle questionne alors que je lève le soda devant sa tête , comme je le voulais elle a mis son livre légèrement en retrait. Je commence alors à pencher la canette , jusqu'à faire un geste brusque pour la retourner entièrement , je laisse couler la substance sur le livre de la brune , rigolant à mon geste. "Lauren tu es sérieuse putain ? C'est un livre que je dois lire pour l'université, il ne m'appartient même pas." Elle se lève en me jetant le bouquin à la figure.
"C'est pour la claque de tout à l'heure." Je me lève à mon tour et lui colle le livre sur la poitrine "La guerre est déclarée camilita."
Je n'avais pas pris le temps de regarder sa réaction , je savais déjà qu'elle me détestait ou du moins que si je me retournais j'étais morte. J'avais passé environ deux heures dans ma chambre à ranger les bricoles que j'avais ramené et une fois tout fini , comme à mes habitudes , je pris une simple cigarette , la plaça entre les deux lèvres et alluma le bout blanc. Bien que je trouvais enfin mon extase paradisiaque ma colocataire se décida à rompre ce moment entrant dans ma chambre complètement furieuse.
"Tes vêtements dans le salon , c'est pour les chiens ?" Demanda t-elle en ouvrant le volet de ma chambre.
"Non la chienne avec laquelle je vis." Je répond en expirant la fumée dans sa figure. "Dis lui de me les laver."
"Dommage , ils sont à la poubelle." Elle sortit alors de ma chambre , me narguant avec son sourire.
"T'as pas fais ça , je le sais." Au fond de moi je ne le savais pas. Ne recevant pas de réponse je commença à jurer avant de sortir de ma chambre , claquant ma porte contre le mur. "Ils sont où?"
"De quoi tu parles Lauren?" Elle lâcha son stylo avant de me regarder en souriant.
"Mes vêtements." Je réponds avec un ton froid la fusillant du regard.
"Je te l'ai dis , à la poubelle." Elle me répondit sur un ton agaçant. "Oh et Lauren." Elle se retourna vers sa feuille reprenant son stylo en main.
"Quoi?" Je criais en retournant la poubelle.
"J'ai jeté ton tee-shirt ACDC avec , il y avait de la poussière dessus , je suppose que tu ne comptait pas le mettre."
"T'es qu'une sale pute." Elle se leva en me souriant.
"Tu l'as dis toi même , la guerre est déclarée."
"Je veux que tu crèves." Je la poussa alors sur le sofa.
"Et moi donc." Elle se releva me jetant un vers d'eau au visage.
"Je t'assure que ça tu vas le payer." Je me stoppa dans mes faits et gestes , la sonnette venait de retentir "tu attends quelqu'un ?"
"Non pas à ce que je sache et toi ?" Elle me répondit confuse.
"Euh bah personne sait que je vis ici a part toi."
"Encore heureux." Elle range ses bouquins alors que je la regarde à mon tour confuse "encore heureux que je sache que tu vis chez moi."
"Peu importe vas ouvrir." Elle se relève avant de rouler les yeux. Elle se dirige alors vers la porte ce qui me laisse profiter de la vue. Il faut dire que même si cette fille est la pire de toute , dieu l'a bien aidé avec son physique.
"Bonjour , je peux vous aider." J'entends faiblement sa voix puisque la distance entre la porte d'entrée et le sofa est assez grande.
"Nous sommes les voisins, vous pourriez baisser le volume de vos disputes?" Ils étaient assez francs envers Camila , ils ne devaient pas l'apprécier , je vais surement bien m'entendre avec eux.
"Oui bien sûr , excusez nous , elle est assez immature pour son âge." J'avais remarqué qu'elle avais haussé le ton sur sa dernière phrase. Elle finit par fermer la porte ce qui me laissa le champs libre.
Elle revint a mes côtés et me fit retirer mes pieds de la table basse , j'obéis simplement pour finalement reposer mes pieds quelques secondes plus tard. Machinalement son regard croise le miens et je devine qu'elle me supplie intérieurement d'arrêter mes caprices , mais rien ne me stoppe , j'adore l'embêter.
"Vas fumer ta clope ailleurs , j'ai besoin de me concentrer." Elle annonce sur un ton froid ce à quoi je répond une fausse mine frustrée. "Je rigole pas Lauren , soit tu vas fumer ailleurs , soit tu arrêtes." Je me penche alors vers elle , retirant automatiquement mes pieds de la table basse , je me positionne dans la même posture qu'elle et commence à la fixer. Elle fait de même. Aucune de nous ne parle , seul , le silence règne. Je m'amuse de cette situation pour inspiré une énormément bouffée , tellement que j'en aurais presque toussé . Je l'avale puis ouvre la bouche en "o" et expire le produit sur son visage. Sa face se crispe tandis que le mien s'adoucit.
"J'aime te voir me détester." Je chuchote , me lève , lui tends mon majeur et me dirige vers ma chambre tandis qu'elle , reste immobile , semblable à une statue de marbre.
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Colocs.
FanfictionLauren déteste Camila , pourtant elle accepte de vivre en colocation avec elle. L'ironie du sort, vous me dites. Une simple intuition , elle explique. Le hasard ? Pas vraiment. Le destin ? Probablement. «on ne choisi pas ses ennemis , mais on pe...