Un couple improbable, et pourtant si évident.
Drago Malefoy et Hermione Granger lors de leur 5ème année à Poudlard *-*
Attention : Ne prend pas en compte tous les événements du livre, pratiquement tous les personnages et situations appartiennent à...
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Chapitre 8 : Plaies Ouvertes.
Mardi 4 octobre, 17h31.
Couloirs des cachots.
"Non mais ça va pas, Parkinson !"
Drago regardait, outré, le visage de Pansy se décomposer. Il marcha de long en large, pour tenter d'apaiser son mal de tête qui tapait doucement contre sa tempe. Hermione, abandonnée dans une salle de classe, faible et affamée... Non, impossible. Jamais il ne pourrait faire ça.
Il tenta d'effacer de sa tête les différents flashs qui apparaissaient : Les larmes sur les joues rosées d'Hermione, la faiblesse de ses gestes, les nombreuses pages étalant sa souffrance, la trahison qu'il engendrait...
Drago avait conscience des risques qu'il prenait en réagissant de cette manière, c'est à dire en explosant complètement devant Pansy, mais n'arrivait pas à faire autrement. Toute la journée, le blond pensait à la Gryffondor, s'inquiétait pour elle, se demandait à quoi elle pensait, ce qu'elle faisait. Même s'il masquait du mieux qu'il pouvait les émotions qui le submergeait quand elle lui parlait, et afficher un air froid qu'il haïssait, il ne pouvait faire un tel acte. Et même si Pansy découvrait la raison de son angoisse, il ne pouvait s'imaginer en train d'enfermer Hermione dans une salle de classe vide et repartir, tranquillement, un air satisfait sur le visage.
Non, jamais il ne pourrait faire ça.
Ses yeux virèrent au gris quand il vit la tête, faussement interloquée, de sa camarade. Pansy, les yeux semblables à deux grosses soucoupes, fixait Drago, la tête légèrement penchée. Cette vision donna irrémédiablement au Serpentard une envie de vomir : Comment pouvait-elle ne pas être choquée par sa propre idée? Comment pouvait-elle y prendre un certain... plaisir?
Il décida de rentrer dans son dortoir, pour supprimer de sa tête une Hermione allongée sur le carrelage de la salle de potions, le regard vide. Il bouscula, au passage, une Pansy complètement débordée par la situation. Alors que Drago s'apprêtait à rejoindre le couloir bondé, elle le retint par le bras et le força à croiser ses yeux sombres :
"Je comprends pas, Drago."
"Déjà, tu m'appelles pas par mon prénom, siffla le concerné entre ses dents, la haine faisant briller ses yeux d'un gris acier. Tu me répugnes, Parkinson. Vas te laver la bouche, ou je te remets un autre coup de poing dans ton nez, déjà salement amoché naturellement."
Et il la laissa là, égarée, impuissante. Ses pas résonnèrent dans le couloir, puis se firent de plus en plus bas. La tête baissée, elle s'accorda quelques secondes de pleurs. Tandis que les larmes coulaient furieusement sur ses joues, son esprit tournait à fond, cherchant une idée, un plan, un défi. Drago était sien, et ce n'était pas une pauvre Sang-De-Bourbe qui allait les séparer.
Elle releva les yeux, emplis de vengeance, et un sourire machiavélique se dessina sur ses lèvres.