Un couple improbable, et pourtant si évident.
Drago Malefoy et Hermione Granger lors de leur 5ème année à Poudlard *-*
Attention : Ne prend pas en compte tous les événements du livre, pratiquement tous les personnages et situations appartiennent à...
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Chapitre 17 : Une douce nuit orageuse.
Samedi 26 novembre, 03h34.
Chambre d'Hermione Granger, cachots des Serpentards.
Le souffle d'Hermione fut coupé dès qu'un second éclair illumina sa chambre, tel un flash. Dans un geste protecteur, elle resserra davantage sa couverture et enfouit son visage fatigué dans son oreiller. Mais cela ne changeait rien. Le tonnerre qui retentit quelques secondes après la lumière frappa directement ses oreilles, malgré la mince barrière du tissu sur ses oreilles.
D'une main tremblante, Hermione attrapa sa baguette sur la table de nuit et la serra contre elle, avant de la pointer directement sur la fenêtre. Dès qu'elle eût murmuré la formule, les rideaux se fermèrent.
"Insonoriso."
Elle se savait puissante sorcière, mais malheureusement pas au point d'insonoriser une pièce entière d'un puissant orage au dessus de sa tête. Et pour confirmer ses pensées, un second éclair fit apparaître son propre lit, suivi de près par le bruit sourd qui lui donna de terribles tremblements.
En enfouissant son visage dans l'oreiller, Hermione pensa à Ron, Harry, Ginny. Ils étaient les seuls dans Poudlard à connaître sa puissante phobie des orages, et ce, depuis qu'elle les connaissait :
Harry et Ron avaient apprit dès la première semaine après la rentrée. Elle les avait rejoint dans la Salle Commune, les avait magistralement interrompus dans un débat agité sur le Quiddicth. Elle se souvint que son teint pâle et ses yeux animés par la peur avait surprit Harry, qui lui avait immédiatement demandé ce qui n'allait pas.
Alors, elle leur avait dit. Ses paroles avait atténué quelque peu l'orage qui se déroulait à l'époque, cependant beaucoup moins important que celui qui se déroulait sous les yeux d'Hermione à cet instant même.
Ron avait voulu se moquer d'elle, mais quand elle avait gémit de crainte face au tonnerre, il s'était résigné. Au contraire, ils l'avaient protégé, lui avait apporté une couverture et lui rapportait des anecdotes pour couvrir la météo.
Elle s'était endormie sereinement, ce jour-là. En se réveillant devant le feu de cheminée de la Salle Commune des Gryffondors, elle avait trouvé un plateau argenté, recouvert de tranches de jambon, du pain, des muffins fourrés d'un chocolat brûlant.
A vrai dire, elle s'était senti confiante, et quand l'orage s'était fait remplacé par des nuages épais mais secs, la Gryffondor avait remercié ses deux amis d'une voix sincère, presque à deux doigts de pleurer.
Ce soir là, cependant, les larmes roulaient déjà sur ses joues, et pas pour la même raison que 5 années plus tôt.
Un énième bruit sourd retentit, et les tremblements de la jeune femme redoublèrent d'intensité. Elle essayait désespérément de se réchauffer, mais les sorts s'embrouillaient dans son esprit, tant la peur engourdissait son corps.
