Chapitre 2 - Je veux en savoir plus

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-Ma puce, reviens t'asseoir et je vais t'expliquer, écoute, ton père....

Je bouillonnais dans ma tête je me disais: « crache le morceau! ».

-Ton père a disparu un soir normal, on allait fermer le magasin quand il m'a annoncé qu'un bibelot l'intriguait depuis plusieurs semaines. Il m'avait emmené le voir. C'était un grand miroir, je l'avais aussi remarqué et je me demandais pourquoi il se vendait pas, car il est magnifique. Enfin bref, il m'avait expliqué qu'il l'avait étudié pendant un moment, c'est là que je me suis dit qu'il devenait fou. Il m'expliquait que ce n'était pas un miroir comme les autres.... Soudain il me sort une phrase dont je ne compris pas le sens. Mes yeux étaient alors écarquillés par ce que je venais de voir, la vitre du miroir se mit à bouger comme une goutte qui tombait dans une flaque d'eau. Je parvins à voir quelque chose derrière, un chemin? Et... Ton père fût aspiré à l'intérieur et plus rien, aucun bruit plus rien... je suis tombée à genoux devant ce miroir en pleure par ce que je venais de voir... et il n'est jamais revenu. Maintenant tu sais.

J'étais restée stupéfaite par ce qu'elle venait de dire, un miroir ? Je ne l'avais jamais remarqué ! Je...Je suis perturbée comment pouvais-je deviner... Je suis le genre de personne qui pars en fou-rire quand des gens me parlent d'esprits, car cela me parait complètement surréaliste et je décris ça comme une histoire à dormir debout, mais si ma mère la vue de ses propres yeux... J'accepte d'y croire. Je retourne dans ma chambre y réfléchir sur mon lit, quelques larmes dévalent sur mes joues, car mon père me manque, oui il me manque ! Je n'ai pas vécu une enfance normale, j'aurais aimé un père à mes côtés pour me faire rire, me consoler quand j'en avais besoin et jouer avec moi mais rien de tout ça. Oui, j'avais ma mère, mais il me manquait vraiment quelqu'un pour satisfaire mon bonheur. 

C'est alors que l'on frappe à la porte de ma chambre, j'essuie mes larmes avec la manche de mon tee-shirt en vitesse, car je déteste que l'on me voit pleurer, je me sens gainé d'avoir mes pommettes et mes joues toutes rouges, ma mère rentre et vient s'asseoir à côté de moi.

-Tu as pleuré ?

-Non...

-Ma petite princesse, je sais que c'est difficile à entendre, mais tu me le demandais depuis des années et puis il reviendra sûrement !

-Si il pouvait revenir il l'aurait déjà fait depuis longtemps, je le sais ! Je veux y aller maman. Je ne peux pas rester planter là !

-Non ! Aliénor tu ne peux pas, j'ai perdu ton père je ne veux pas te perdre toi !

-Les mots que papa avait prononcés.... Cite les moi.

-C'était incompréhensible, je n'ai rien compris du tout, je suis désolée mais c'est impossible.

Je lui lançai un regard mélangeant la haine, qu'elle ne veuille pas que je parte et de l'amour, car elle montre qu'elle tient à moi. Mais mon regard reste, malgré mes émotions, noir. Elle comprit vite que me laisser seul était le meilleur des choix...

23 h 30 – Je n'arrive pas à dormir, je n'arrête pas d'y penser... je profite que ma mère soit couchée pour descendre dans le magasin sans faire de bruit. Je cherche parmi tous les bibelots qui m'entoure 

 - Mais où est ce foutu miroir bordel!

Je mis enfin la main dessus, il était accroché contre un mur entouré par des photos de mémés en noir et blanc avec leur châle sur leurs épaules, un sourire se glissa aux coins de mes lèvres par la vue de ces photos. Je repris mes esprits, ce n'est pas le moment de se distraire. Le miroir était très grand, orné et de couleur doré et marqué par les griffures du temps. Je le pris entre mes mains pour le décrocher et le poser par terre. Une fois au sol mes mains glissaient du milieu jusqu'en haut du cadre. « Aïe ! » les doigts de ma main droite ont crochés à un endroit, je crois que j'ai une écharde. Je caresse l'endroit où mes doigts ont crochés, je sens quelque chose...

- Des écritures ?

J'entends ma mère à l'étage qui se lève pour aller dans la salle de bain, « mince !» je me faufile dans ma chambre pendant qu'elle était de dos devant la boîte à pharmacie.

 - Encore son Doliprane qu'elle prend tous les soirs à causes de ses maux de tête, marmonnais-je.

 Je me glisse vite dans mon lit et me promet que demain j'essayerais de nouveau.

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Alors cela vous plaît ? eh oui il y a du suspens, je dirais plutôt "Mystère et boule de gum !"

L'autre CôtéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant