- Trente minutes plus tard -
Harry court. Aussi vite qu'il le peut. Il passe les portes, regarde à gauche, puis à droite. Louis est là, derrière cette vitre. Allongé sur cette table, torse nu, entouré de médecins et d'infirmières. Harry voit le corps de Louis sauter. Il entends le bruit sourd des médecins, celui du défibrillateur. Le regard fixé sur l'homme qu'il aime, jetant quelques regards à l'électrocardiogramme de ce foutu boîtier blanc. Cette ligne verte, continue, qui ne veut pas remonter et redescendre. Elle reste stable.
Harry hurle, les mains collées à la vitre. Niall et Liam arrivent au même moment, complètement essoufflés. Ils tentent alors de le ramener en salle d'attente, n'acceptant pas de le voir assister à cette scène horrifique. Mais Harry force et ne veut pas bouger. Il s'en veut, terriblement. Il s'en veut tellement d'être parti comme un voleur. De ne pas avoir répondu aux nombreux appels de Louis. De n'avoir répondu qu'à un seul, celui des urgences.
Les garçons essayent de le raisonner, mais Harry reste sur sa position. Mais il n'a pas le droit de rester là, il ne peut pas, c'est interdit. C'est de force que les garçons le ramène en salle d'attente. Ils le porte, le traine, évitent les coups de jambes, de bras affolés du garçon qui hurle et pleure de haine, de peur, de tristesse. Il fixe au loin la vitre, voyant que les médecins abandonnent, le cœur du jeune homme ne réagissant pas aux décharges électriques du défibrillateur.Harry hurle qu'ils n'ont pas le droit d'abandonner, qu'ils ne peuvent pas abandonner. Il faut réessayer. Louis doit vivre.
Assis dans le salle d'attente, Niall est à la machine à café, Liam un peu plus loin, au téléphone, tournant en rond, la main sur sa nuque. À qui téléphone-t-il ? Harry l'ignore, et s'en moque totalement même. Une seule chose le préoccupe maintenant : Louis est-il vivant ?
Il revoit encore son téléphone, posé sur le siège passager, sonner une énième fois. Et heureusement qu'il décida de le prendre, dans le but premier de l'éteindre afin de ne plus recevoir d'appels de Louis lorsqu'il se rendit compte qu'il ne s'agissait pas de Louis mais d'un numéro d'urgence.
Séchant rapidement ses larmes et respirant un grand coup avant de répondre.Puis vient la descente aux enfers.
Une femme, lui annonce que Louis a emprunté des routes de campagnes étroites, qu'un virage à mal été anticipé et que la voiture qu'il conduisait à été retrouvé un peu plus loin après avoir fait des tonneaux sur plusieurs mètres.
C'est alors que son rythme cardiaque se met à accélérer.
Elle lui dit ensuite qu'il a été retrouvé inconscient mais que son était semblait stable et que les urgences venaient tout juste de partir pour l'hôpital le plus proche.C'est sans réfléchir que Harry raccrocha le téléphone, le lança sur le siège et redemarra la voiture avant d'appuyer violemment sur l'accélérateur, direction l'hôpital.
Arrivé sur place, Harry courru à l'accueil, suivit de Niall et Liam, à peine à l'entrée du bâtiment, qu'il avait prévenu après un appel de Niall complètement paniqué suite à la disparition de Louis et de la sienne.
Il respirait fort, sont cœur battait la chamade et demanda immédiatement où était son mari avant de voir le visage de la femme se liquéfier sur place.- Je suis désolé monsieur mais...
C'est alors qu'un brancard traversa la pièce, accompagné d'un médecin et de deux infirmières courant avant de ne traverser des portes battantes.
Harry reconnu immédiatement Louis, mais entendu également le médecin dire qu'il l'emmenait en "réa".
Il regarda alors l'infirmière, les garçons étaient juste derrière lui. Son cœur venait de s'arrêter de battre sur place. Ni une ni deux, il courru vers ces portes battantes où étaient inscrit sur une pancarte "salle de réanimation".
L'infirmière criait qu'il n'avait pas le droit d'aller par là, Liam regarda l'infirmière, lui faisant comprendre qu'ils s'en chargeaient. Ils se mirent donc a courir pour le rattraper.
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Drunk
FanfictionLa musique forte. L'alcool. Danser. S'amuser. Oublier. Harry reste sobre le temps d'une soirée qu'il n'est pas prêt d'oublier.