♦ L'Express ♦: Chapitre 8

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Je me retournais et reconnus Claire, ce n'était d'ailleurs pas bien difficile car elle était ma jumelle et que mise à part nos vêtements, nous étions exactement pareille.

« - Et bien, je venais te voir et... » Commençais-je.

- Rentrons à l'intérieur, nous serons plus à l'aise pour parler. Me coupa-t-elle.

Elle gravit donc les dernières marches d'escaliers qu'il lui restait à gravir et sortit un petit trousseau de clés de sa veste en cuir argenté. Après avoir tourné l'une des clés dans la serrure de la porte, elle me fit signe d'entrer.

« Ma mère ne va pas tarder à arriver, déclara-t-elle inquiète en regardant furtivement la pendule du salon, il est déjà 7h15 et ma mère devrait rentrer vers 8h00... Enfin, si tu as un peu de temps, on pourra s'arranger pour se voir plus longtemps. » Proposa-t-elle avec un grand sourire.

- Malheureusement, je ne pense pas pouvoir rester très longtemps, il faudrait que je sois chez moi vers 8h00, alors nous nous quitterons un peu avant.

- Dommage mais on aura de toute façon d'autre occasions de se revoir. Si tu veux, nous pouvons aller dans ma chambre, je pourrais mieux surveiller la rue d'où ma mère arrivera.

Je la suivis donc jusqu'à sa chambre où nous nous sommes ensuite assise confortablement sur deux poufs.

« - Au faite, maintenant que j'y pense... » Elle se leva d'un coup et fouilla dans les tiroirs de son bureau. Après avoir fouillée dans deux ou trois tiroirs, elle sortit un livre que je reconnus aussitôt...

- Mais c'est le journal de ma mère ! M'écriais-je étonnée.

- Oui, répondis Claire, tu l'avais oubliée la dernière fois que tu es venue, j'en aie profitée pour y jeter un coup d'œil et...

- Je sais, ce qui est écris dans son journal ne correspond pas du tout à ce que tu m'as dite. Déclarais-je un peu perdu.

- Justement, est ce que ta mère avait des problèmes psychologique ? Me questionna-t-elle d'un air sérieux.

- Oui.

- Je pense que ça explique l'incohérence entre ce qu'elle prétend et ce que je t'ai moi-même dite. Les personnes atteignant parfois des problèmes psychologiques élevés finissent souvent par se mentir à eux-mêmes... Ou alors ce serais notre père qui lui aurait mentis, ce qui me paraît plus logique. En tout cas, jusqu'à maintenant, maman a toujours niée ton existence.

- Oui, ça me parais en effet plus logique, je pense que papa et maman en se séparant, se sont arrangés pour prendre chacun l'une de nous deux et d'en rester là...

Claire laissa échapper un soupir et me tendit le journal de ma belle-mère, car même si je la considérais comme ma mère et que je l'avais toujours considérée ainsi, la réalité était bien qu'elle ne l'était pas réellement.

« - Je pense que nous n'allons pas tarder à nous quitter alors... Peut-être que si tu as un peu de temps durant tes vacances, tu pourrais venir me rendre visite, je vais te donner mon adresse, si tu le souhaites. » Proposais-je.

- Ce n'est pas une mauvaise idée mais ceux qui habitent avec toi se poseront des questions...

- Oui, tu as raisons, tu n'auras qu'à venir en début d'après-midi, demain, Marianne, notre domestique, devra être absente car c'est le seul moment de la journée où elle fait des courses et en profite pour aller visiter sa mère. Ce n'était pas le cas aujourd'hui car elle ne pouvait pas me laisser seule trop longtemps et qu'elle avait un rendez-vous, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai pu venir te voir.

- D'accord ! Je ferais attention en rentrant mais où pourrais-je te trouver ? Me demanda-t-elle.

- Je pense que je serais dans ma chambre, au troisième étage, c'est la porte juste en face des escaliers. Luis répondis-je tout en écrivant mon adresse sur le verso d'une vieille liste chiffonnée qui se trouvait dans ma poche.

- Tu devrais peut-être partir, me dis Claire tout en regardant sa montre assortis à son haut rouge.

- Oui, je vais y aller, à demain alors. Lui dis-je en lui tendant mon adresse.

-Tu ne veux pas que je te raccompagne jusqu'à la porte de l'immeuble ? Me demanda-t-elle alors que j'enfilais mes chaussures.

- Non, je pense que ça ira, merci. Lui répondis-je.

Quand je sortis de l'immeuble, une goutte de pluie vint s'écraser sur ma joue et mit frissonner. J'avais l'impression que le ciel ressentait les mêmes sentiments que moi, un sentiment de tristesse accompagné d'un sentiment de désespoir... Le désespoir de se sentir inutile dans ce monde... De ne jamais pouvoir avoir une vie heureuse, d'être toujours mal perçus par son entourage...

****

J'étais encore à moitié endormie quand j'entendis quelqu'un frapper à la porte de ma chambre. Je m'étais donc levée pour ouvrir mes volets mais les frappements devinrent de plus en plus insistant, j'eus juste le temps de mettre mon peignoir et de me rendre vers la porte de ma chambre.

Étais-ce Marianne qui venait me dire de me lever ? Non, ce n'étais vraiment pas dans ses habitudes de frapper avant d'entrer dans ma chambre le matin. Je n'avais pas la moindre idée de la personne qui se trouvait derrière la porte...

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Nous voici à la fin de ce 9ème chapitre !! J'espère qu'il vous aura plus et encore merci aux fidèles lecteurs qui ont suivis l'histoire jusqu'ici!! > 3 <

En attendant, n'hésitez pas à me donner votre avis et dite moi qui vous pensez qu'est la personne se trouvant derrière la porte !

Allez, bisous à la manière panda mes petit bambous adorés!! 😍😘

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⏰ Dernière mise à jour : May 20, 2016 ⏰

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