Mes yeux s'ouvrir sur un fond blanc, qui semblait apparemment être un plafond.
« - Où suis-je ? » Fut la première question que je me suis posée intérieurement avant m'être remémorée tout ce qui s'était passé...
Avait-elle finalement appelée l'hôpital ? Je me servais alors de mes coudes pour m'appuyer sur mon lit et regarder ce qui m'entourait. Heureusement, je ne me trouvais, non pas dans une salle d'hôpital, mais dans une chambre au mur violet et blanc. C'était plutôt une petite chambre par rapport à la mienne mais je pense que si c'était celle de Claire, elle devait s'y sentir bien.
Mais pensées furent bientôt interrompus par son entrée, elle portait un petit plateau de plastic blanc sur lequel se trouvait une tasse et quelques biscuits au chocolat. Celle-ci me sourit en me voyant assise dans le lit.
« - Tu as finis par te réveiller, me dit-elle, j'ai longtemps hésité à appeler l'hôpital en te voyant t'endormir brusquement, j'ai même pensée que tu tétais évanouie mais ta respiration s'est faite de plus en plus régulière... J'ai donc finalement décidée de respecter ton choix. »
- M... Merci. Lui répondis-je un sourire forcé au coin des lèvres.
Claire posa ensuite son petit plateau sur la table de chevet à roulette se trouvant à la gauche du lit ou je me trouvais.
- J'ai faillis te réveiller tout à l'heure mais... J'avais l'impression que quand tu dormais tu te sentais bien. Comme si tu vivais en même temps dans un monde parallèle. Ses yeux fixaient le soleil couchant qui apparaissait à travers la vitre de la chambre.
- Oui, lui répondis-je, je mis sent bien. Je ne souhaite pas mourir et pourtant, je souhaiterais goûter à tout jamais à un repos infini... A chaque instant, je me dis que ma vie n'a aucun sens mais je la prends comme quelque chose que l'on doit accepter, comme un cadeau. Quand on y pense, il y a des milliers de personnes qui n'ont jamais existés et qui n'existeront jamais alors nous qui avons la chance de vivre, nous qui ne sommes pas morts à la naissance, pourquoi refuserions nous ce cadeau ? Ma servante, Marianne, m'a toujours dis que si ma vie était ainsi, c'est par ce que je l'avais choisis et que je n'étais pas à plaindre par rapport à certaines personnes, c'est sans doute vrai mais je sais que l'on trouvera toujours pire que sois et toujours mieux. Si tout le monde regardait à pire que lui, tout le monde serait heureux mais malheureusement, nous ne sommes pas fait comme ça...
- Dis-moi,-tu... Tu avais prévus de faire quoi dans ta vie ? Me demanda-t-elle pas trop sûr d'elle et en me fixant d'un regard remplie de curiosité mêlé de tendresse.
-Je... Je voulais devenir une athlète renommée... Faire partie d'un club triatlétique* comme mon père en vais fais partit. Pouvoir vivre normalement, sans que l'on se méfis de moi à chaque instant. C'est mon rêve et je pense que ça le restera à jamais...
Claire me fixa pendant un long moment, elle semblait essayer de briser les mystères qui étaient en moi tout en essayant de me rassurer de son doux regard.
- Nous ne nous connaissons presque pas mais quand je te regarde et t'entend, j'ai l'impression que nous nous connaissons depuis notre plus jeune âge... Me dit-elle en contemplant chaque détail de mon visage.
C'est vrai, moi aussi je ressentais cette drôle d'impression, c'était sans doute par ce qu'avec elle, j'avais au moins l'impression de conter réellement pour quelqu'un, de pouvoir dire mon opinion sans craindre d'être jugée... Mais elle interrompit bientôt mes pensées :
« - Il commence à se faire tard et la nuit ne va pas tarder à tomber, constata-t-elle en fixant la fenêtre inquiète, tu devrais peut-être rentrer chez toi... »
- Oui, tu as sans doute raison, lui répondis-je simplement.
Sur mes mots, je me levais et la remerciais avant de quitter l'appartement. Je me retrouvais bientôt dans la rue, le ciel était parsemé de nuages de couleurs rosées un peu comme celle de la barbe à papa. Cependant, le soleil avait complètement disparus à l'horizon et le ciel commençait déjà à devenir plus sombre. Effectivement, alors que je me trouvais encore à deux trois kilomètres de chez moi, le ciel fut plongé dans un noir presque complet, seul quelques étoiles et un croissant de lune scintillaient mais celles-ci ne suffisaient pas à m'éclairer. De plus, le vent commençait à souffler et me glaçait jusqu'aux os.
Mais les pleins phares d'une voiture ne tardèrent pas à m'éblouir, arriver à ma hauteur, une voiture qui semblait être de couleur pourpre, s'arrêta et la vitre descendit bientôt pour me permettre d'apercevoir à peu près le visage d'une des amies de mon père, Camélia.
« - Monte, me dit-elle, je vais te raccompagner chez toi, après tout, ça ne me fera pas faire un très grand détour. » Continua-t-elle tout en retirant sa cigarette de sa bouche pour en laisser échapper une bouffée de fumée qui alla se perdre en dehors de la voiture.
J'hésitais pendant quelques secondes mais voyant que son regard était insistant, je décidais finalement de monter dans sa petite Citroën C1 et allais m'asseoir sur le siège passager. La voiture repartit.
« -Je pense que j'ai bien fait d'accepter sa proposition » Pensais-je tout en remarquant les gouttelettes d'eux qui commençaient à s'écraser en se multipliant toujours un peu plus sur le pare-brise.
« - Dis-moi, commença Camélia en fronçant les sourcilles, que faisais-tu au bord de la route alors que la nuit commençait à tomber ? De plus, il parait que tu ne peux pas sortir de chez toi à cause de, heu... Tes crises pulmonaires et ta phobie... Des hommes, c'est ça ? »
- Heu oui mais j'ai, en quelque sorte, ressentis le besoin de sortir un peu de chez moi, histoire de prendre un peu l'air...
- Au bord de la route ? M'interrompit-elle insistante.
- Heu en fait, je...
-Bref ! M'interrompit-elle à nouveau. Ça ne me regarde pas, après tout, bien que je ne sois pas sûr que ton père ait été mis au courant... Mais ne t'inquiète pas, je ne lui en dirais rien. M'assura-t-elle avec un grand sourire.
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Bonjour à toutes et à tous! J'espère que ce chapitre vous aura plut et j'aimerais vous remercier d'avoir suivis mon histoire jusqu'ici! =)
Bisous les p'tits chous! (^ 3^)
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L'Étoile de l'Express 326
Novela JuvenilDeux vies saccagées par la douleur, par la perte d'êtres chers à leurs yeux... Deux vies qui ont décidées de ne plus vivre ce qu'elles ont toujours vécus à partir du moment où... Tout a basculé... Elles semblent toutes les deux ne pas avoir de senti...