Chapitre 3

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12:42 am

J'étais actuellement en cours de musique, assis à côté d'un garçon qui s'appelait Jack, et qui était plutôt beau aux yeux des autres. Sans me compter, évidemment, mais je comprenais, parce que pour les adolescents, c'était comme si la popularité et l'apparence étaient tout ce qui comptait. Ca ne faisait rien si tu faisais du mal à quelqu'un, émotionnellement parlant, au point qu'ils se détestent encore plus qu'ils ne se détestent de base. Tout ce qui comptait, finalement, c'était la satisfaction de rabaisser ceux qui étaient "en dessous".

« La semaine prochaine, nous aurons un étudiant stagiaire qui viendra nous aider en classe. Je compte sur vous pour avoir une attitude correcte s'il vient en classe lors de cette semaine là. » Nous dit alors le professeur de musique. Les élèves se mirent à chuchoter, mais d'autres ne dirent rien.

3:48 pm

Je me tiens tout seul derrière ma caisse, sans compter la vieille dame seule à sa table. Je n'ai pas vu Calum de la journée. Je dois être terrifiant à l'appeler par son prénom comme s'il était mon ami. La cloche de la porte d'entrée sonna alors et je relevais la tête. Quelle ironie que de voir que c'était lui !

« Je prendrais un café noir. » Marmonna t-il alors qu'il sortait son portefeuille, me tendant un billet de cinq dollars. Alors que j'allais lui rendre sa monnaie, il me dit quelque chose que la plupart des gens ne disaient pas. « Garde la monnaie, Michael. »

« C-Comment tu connais mon nom ? » Je demande doucement, ne sachant pas vraiment si je devais être effrayé ou flatté.

Il gloussa et pointa mon tablier du doigt, et je baissais la tête pour voir mon badge de prénom qui criait clairement "MICHAEL".

Mes joues prirent une légère teinte de rouge alors que je murmurais un léger "oh" alors que je trébuchais presque pour aller préparer son café. Je lui tend par la suite et il souris poliment, et me fit un clin d'oeil avant de s'en aller.

Je n'ai pas pu m'en empêcher, mais j'ai senti mon cœur fondre.

7:41 pm

Cette journée s'était étonnement bien passée, considérant le fait que toutes les journées des deux dernières années ont été merdiques.

Ashton: Tu as vu le garçon mignon au boulot aujourd'hui?

Mikey: Yep.

Ashton: Alors ?

Mikey: Alors quoi ?

Ashton: Tu as chopé son numéro ??

Mikey: Non. Il a genre vingt ans et quelques et j'ai seize ans, c'est bizarre.

Ashton: Ne le nie pas, tu adorerais un gars plus vieux. ;-)

Mikey: Au revoir Ashton.

Je roule des yeux à la vue de son dernier message. Il pouvait être tellement inapproprié par moment que je sentais, parfois, qu'il avait un minimum confiance en moi. Presque comme si nous étions amis.

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double update. miracle de ma part, je dois l'avouer.



5:42 pm {french translation}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant