Aaron : Flash Back

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Tout a commencé un vendredi 13. Je ne suis pas superstitieux, mais après ce qui m'est arrivé, je pense que je devrai y réfléchir.

Tout allait pour le mieux : moi et mes amis Maxime et Saphir sommes partis en voyage en Egypte. Seuls. -oui je sais déjà ça sa pue- nos parents nous avaient donné de l'argent et leur autorisation à une seule condition : nous débrouiller pour tout trouver, l'hôtel comme les visites. Ce qu'on a fait. Nous sommes donc partis en bateau -où nous avons découverts que Maxime a le mal de mer, super drôle  - . Et nous sommes arrivés.

Premier jour : visite de la pyramide de Gizeh !

Nous sommes arrivés, ébahis :
- La taille ! s'écria Maxime. Comment ils ont pu construire un truc aussi grand !
- Surtout sans les machines modernes, ajouta Saphir.
- Ouais, c'est du bon boulot, et regarde les pierres, elles doivent peser une tonne ! m'écriais-je.
- qu'est ce qu'on attend pour rentrer, alors ? demanda Saphir.
- Allons-y !

La visite était intéressante, surtout les murs recouverts de hiéroglyphes anciens mais notre attention a été attiré par un vieil homme avec un grand chapeau - que nous avons appelé le vieux Billy - et par son attitude : on avait l'impression qu'il était chez lui...

Il nous intrigua jusqu'à la fin de la visite, où il s'éclipsa discrètement vers un endroit interdit au public
- Maxime, dis-je tout bas. Le vieux Billy se fait la malle !
- On le suit, me demanda-t-il ?
- De quoi vous parlez, vous deux ? demanda Saphir qui écoutait avec intérêt les explications du guide.
- Le vieil homme s'est faufilé par là.
- Alors, qu'est ce qu'on attend pour le suivre ?

Le vieil homme était rapide pendant qu'on s'enfonçait dans les profondeurs de la pyramide. Mais d'un coup on arriva dans un endroit non exploré : le mur avait été cassé récemment. On arriva dans une grande salle obscure.
- où est-il passé ? Demandai-je
-je ne sais pfffff...
Saphir venait d'être assommée par le vieux Billy qui s'était caché dans un coin sombre de la pièce !

L'homme recula aussitôt qu'il nous vit. Il lâcha prestement Saphir et parla d'une voix fatiguée :
- Milles excuses, je vous ait pris pour des agents du Chaos...
- Des agents du Chaos, demanda Maxime. Mais qu'est ce que c'est ?
- Oh, oui j'oubliais que vous n'êtes que des humains normaux...
Pendant qu'il parlait, il faisait des gestes au dessus du corps de Saphir encore assommée. Elle se réveilla d'ailleurs en grognant. Elle regarda tout autour d'elle et s'éloigna du vieil homme dès qu'elle le vit. Ce dernier se leva et épousseta ses vêtements en disant :
- Navré mais je vais devoir vous enlevez une partie de votre mémoire.
- Mais pourquoi, demandai-je.
- Vous m'avez vus. Vous m'avez parlé. Pour certaines personnes, cela suffirait pour vous tuer mais je peux manipuler vos souvenirs pour que vous ne vous rappeliez plus de m...
L'homme arrêta de parler et écouta le bruit. Quelqu'un ou quelque chose venait de faire tomber des pierres.
- Oh non, murmura le vieil homme. J'ai manqué de vigilance...

Quelque chose résonnait au fond de la pièce. Personne n'osait bouger quand soudain il apparu : c'était une....petite boule recouverte de poils noirs ? On voyait son pelage bouger faiblement, signe que cette chose était vivante. On pouvait également observer deux petits yeux qui luisait.
- De quoi vous avez peur, monsieur, demanda Maxime en s'approchant de l'étrange animal. Cette petite créature est toute mignonne, même si je ne sais pas quel espèce c'est...
- Ne t'approche pas, pauvre fou ! s'exclama "Billy". On ne s'approche pas d'un Krattul sans conséquence...

Comme pour répondre à sa mise en garde, le Krattul sauta dans notre direction et une lame sombre sortit de son abdomen. Attention, cria l'homme qui recula, nous poussant en arrière. Alors, il arriva quelque chose d'inouï : le sol qui était juste devant nous s'éleva jusqu'au plafond, comme guidé par les mains du vieillard qui brillaient d'une lumière jaune.
Malheureusement, se mur de fortune se craquela et explosa. La bête toujours en l'air et atterri en plantant son épée sur l'homme, toujours les bras devant lui. La lame atterrit par chance dans sa main, mais il hurla néanmoins de douleur. Il tomba à la renverse. Maxime et Saphir s'empressèrent de le relever mais je ne pouvais pas.
J'étais  attiré par autre chose : mon cou me brûlait. Je regarda et je vis mon collier luire ( il y a beaucoup de chose qui luisent, là... ). Mon collier était frappé d'un lion et avait été parfaitement banal jusqu'à aujourd'hui. Le collier me brûlait de plus en plus fort ! J'essayais de le détacher mais en vain. J'ai cru que j'allais mourir, là, entre un mec avec des super pouvoirs et un monstre trop mignon... Quand je croyais que la douleur allait faire lâcher mon corps, mon cerveau sortir un mot : Demea. Je ne sus pas pourquoi mais je sentis que je devais prononcer ce mot. Sans savoir pourquoi, je cria ce mot :
- DEMEA !!!
Le médaillon se détacha de mon cou, se mît a tournoyer et le collier grandit, grandit et devint autre chose...

J'avais devant moi un lion immense, magnifique. Très vite le lion se tourna vers la créature qui s'apprêtait à transpercer une fois pour toutes le vieil homme et, sous le regard médusés des personnes présentes dans la pièce, il dévora la petite boule noire.

Personne n'osait parler. Le lion se lécha les babines et recracha l'épée du Krattul. Il s'approcha de moi et me regarda avec l'impression d'être juste un bon repas à ses yeux. Finalement il se ravisa, se frotta contre moi et retourna au centre de la pièce, se mît à tourner, tourner si vite qu'on ne voyait plus son corps et il se rétrécit jusqu'à redevenir un simple médaillon qui se remit sur mon collier.

Nous étions tous hébétés de ce que nous venions de voir. Maxime rompit le  silence :
- Wahou ! Je veux le même !
- Heu, je peux savoir ce qu'il s'est passé, demanda Saphir.
- Moi, je pense savoir, mais je dois vérifier une théorie... Puis-je t'emprunter ton collier ?
- Oui, dis-je en l'ôtant.
Je lui donna mon collier. Il sortit plusieurs appareils étranges de ses poches et examina consciencieusement le médaillon en répétant plusieurs fois "Oh !" . Il enleva des sortes de lunettes et me demanda ;
- Où as tu acheté cet objet ?
- Heu...
Je me souviens parfaitement de la manière dont j'ai obtenu cet objet : une lettre était parvenu chez moi, mon nom écrit dessus . Je l'ai ouvert et ait trouvé ce collier accompagné de quelques mots " prend soin de Simba " . Malgré mes nombreuses recherches, je n'ai jamais trouvé l'expéditeur. Je racontais cette histoire au vieil homme, qui sourit :
- Les seules fois où elles étaient vues, elles avaient été trouvé par hasard, mais celle-ci devait t'être destinée . Il faut absolument que vous alliez voir me conseil de l'Elément .
- Le conseil de l'Elément ? demanda Saphir .
- Je vous expliquerais tout durant le trajet, mais avant...
- Que faites-vous là d'ailleurs ? Dans cette pyramide, demandais-je.
- Observez bien les murs...
Maintenant qu'il l'avait dit, les murs étaient recouverts de sorte de hiéroglyphes, ayant l'air plus ancien que la pyramide elle même...
- Ceci, les enfants, est un ancien temple de passage recouvert par les architectes qui avaient cru que c'était la demeure des dieux. Mais ils s'étaient trompés. C'était la trace d'une civilisation ancienne. C'est un temple de transfert.
À ces mots, ses mains s'illuminèrent, un portail apparu et nous aspira.  

Destinées  -EN PAUSE-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant